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Les commentaires de Mmarvinbear



  • Mmarvinbear Mmarvinbear 9 décembre 2017 14:40

    @Elliot

    Il faut aussi noter que lors de l’indépendance belge, la Wallonie était la région la plus riche grâce à son charbon et son fer alors que la Flandre n’avait rien de tout cela. A part le malt pour la bière, ce qui n’est déjà pas si mal.

    Mais depuis, les industries charbonnières ont périclité et la Flandre, qui a misé sur le tertiaire, a vu la situation s’inverser à son profit.

    Alors bah c’est normal qu’à Anvers, ils bichent un peu en ce moment.


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 9 décembre 2017 14:36

    @jaja
    Je vous rappelle que les indépendantistes catalans étaient majoritaires au Parlement de Catalogne et qu’ils le seront toujours le 21 décembre sauf si l’Espagne trouve le moyen de truquer ces élections...


    Majoritaires mais éclatés en trois grands partis inconciliables.

    Ils se détestent entre eux tellement qu’aucun de leurs leaders ne pouvait avoir de voix suffisantes pour devenir président de la région. 

    Ils ont cherché le plus petit dénominateur commun et ont trouvé Puigdemont dont ils ont pu apprécier le courage politique et la compétence depuis.


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 9 décembre 2017 14:31

    Le relatif succès des régionalistes a plusieurs causes, mais aucune n’est capable de pousser à la scission avec les Nations dont elles font partie.


    Cela tient aux relations historiques, mais aussi économiques et sociales qui lient ces régions avec le reste de leurs pays.

    Comme chaque région a des particularités, il n’est pas possible de faire un portrait robot même si de grande tendances se dégagent.

    On peut noter ainsi que les séparatistes sont souvent issus de régions au PIB plus élevé que la moyenne du reste du pays. Cela donne un premier argument fort auprès des électeurs : garder l’argent ici plutôt que d’en voir une partie aller vers l’ Andalousie, les Pouilles ou la Wallonie.

    Autre tendance : les origines identitaires fortes. Pays Basque, Bretagne, Ecosse ont des passés riches et plus ou moins prestigieux. Les séparatistes jouent sur la nostalgie, même si la réalité historique est plus nuancée quand on y regarde de plus près.

    Si l’Ecosse a vraiment été une nation indépendante jusqu’au XVIIIè siècle, la Pays Basque a toujours évolué dans l’orbite navarraise, puis espagnole et française. Sa culture forte est illustrée par sa langue, complètement séparée des autres langues européennes et selon certains spécialistes affiliée aux langues du Caucase. Il semblerait que les Basques actuels soient les derniers survivants d’une première vague de peuplement humain, arrivés des siècles avant les populations indo-européennes.

    Il serait en revanche faux de dire que le Pays basque est unifié par sa langue : les dialectes locaux y sont très présents et le Basque moderne est une construction artificielle créée pour pallier aux très nombreuses différences de ces dernières.

    Cela joue aussi pour la Corse. Dès les origines du peuplement humain, l’ancienne Cyrnos a commercé, échangé et été influencée par les Etrusques, les Ibères, les Grecs. C’est Rome qui lui donne son nom actuel de Corse.

    L’île est ensuite passée sous domination Vandale, puis byzantine. Devenue lombarde, la Corse fait partie de l’Empire Carolingien qui la cède aux Etats Pontificaux qui la cède à son tour à Pise. Elle devient génoise qui fonde Bastia par la suite avant d’être indépendante pour 4 ans suite à une révolte contre Gênes. L’île repasse sous domination génoise avant d’être administrée par la France en échange d’une rente génoise pour couvrir les frais de la pacification. Sachant Gênes incapable de rembourser, la France fait valoir ses droits et prends la Corse.

    Ces régions sont, en revanche, incapable de subvenir économiquement à leurs besoins. La géographie et les ressources naturelles leur faisant défaut, elles ne se sont pas autant développées que les autres régions voisines lors de la première Révolution Industrielle. La hausse de la démographie locale, ainsi que les progrès en matière de transport, ont provoqué une diaspora des jeunes, partis dans des régions plus riches pour y trouver du travail.

    Il faut aussi parler du cas particulier de la Padanie, qui est une construction artificielle complète, issue de divers mouvements locaux mais sans liens forts entre eux et d’une alliance avec l’extrême droite italienne. S’il reste quelques personnalités poussant à l’ indépendance, le gros de la vague padane des années 90 est retombé depuis et le mouvement s’est considérablement affaibli, victime de dissensions internes et de malversations de certains de leurs dirigeants.




  • Mmarvinbear Mmarvinbear 9 décembre 2017 13:51

    @Coriosolite

    Précisons quand même que la participation était de 52 %, contre presque 60 il y a deux ans.


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 9 décembre 2017 01:38
    Tous ces désastres sont issus de la démocratie représentative, pas de la démocratie directe. Et en tous cas, il n’est pas dit qu’un peuple (non manipulé) et s’exprimant en toute liberté eut conduit l’Histoire de cette façon....

    Tout le problème est là.

    Quand on regarde bien l’ Histoire humaine de façon globale, on trouve des constantes.

    Par exemple, tout groupe humain, quelque soit l’époque ou le lieu, s’organise, c’est toujours selon le même schéma. Une hiérarchie se forme et avec le temps un système de castes plus ou moins fermées apparait. La tribu se dote d’un leader unique ou d’un conseil restreint mais en son sein des individualités finissent toujours par prendre l’ascendant sur les autres, que ce soit dans des villages européens, des tribus africaines ou des colonies amérindiennes.

    Ce pouvoir politique se double parfois d’un pouvoir religieux ou spirituel mais le résultat est le même : notre nature d’animal social nous pousse de façon instinctive à organiser nos sociétés à l’image de nos corps. Avec des membres actifs qui font le travail manuel et physique et une tête qui coordonne le tout.

    Mais tout corps humain n’a qu’une tête.

    Regardez les tribus gauloises. La taille réduite de la population autorisait une assemblée de tous les citoyens au sein de chaque tribu. Et pourtant ils avaient tous un chef, héréditaire ou non, mais choisi au sein d’un groupe restreint de familles qui comptaient parmi les plus riches ou puissantes sur le plan militaire. A leur coté, les druides apportaient leurs conseils et leur soutien.

    Ces assemblées contrôlaient les actions des chefs en théorie mais ces derniers pouvaient aussi agir de façon à orienter les choix et les désirs des masses populaires.

    Vous dites qu’un petit groupe de dirigeants est une cible facile pour les lobbys. Cela peut-être vrai, mais cela ne fait pas des assemblées populaires des corps invulnérables à la corruption. L’argent n’est pas la seule façon de corrompre un dirigeant.

    Cela couterait trop cher pour acheter une assemblée populaire, oui, mais c’est pour cette raison que les lobbys ne leur proposent pas d’argent, mais des promesses de services, de bien-être, d’avenir meilleur.

    La plupart du temps, c’est juste une question de vocabulaire. Les lobbys ont avec les médias un moyen formidable pour toucher un maximum de personnes avec un minimum d’investissement. Et ils ne s’en privent pas.

    Ni d’ailleurs les contre-lobbys, qui sont des lobbys eux-même. Leurs buts sont différents mais leurs objectifs sont les mêmes : convaincre les masses du bien fondé de leurs actions et les encourager à les soutenir.

    Beaucoup ici me dénigrent en me traitant de mouton qui suit son berger libéral et capitaliste. Il y a du vrai là dedans.

    Mais eux-même ne font que suivre un autre berger et croyez moi, ils n’aiment pas quand je leur montre la laine qu’ils ont aussi sur le dos.


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 9 décembre 2017 01:20

    @Christian Laurut

    Le principe premier d’une loi est son caractère universaliste, c’est à dire qu’elle doit s’appliquer à tous les citoyens, sans distinction aucune. 

    Ce qui n’empêche pas les exceptions. Il n’est point besoin de faire appel à des lobbys pour voir que dans la vraie vie, une loi ne peut pas s’appliquer de la même façon non pas en fonction des personnes mais des cas.

    Prenons pour exemple le meurtre. Les lois l’interdisent et punissent sévèrement les meurtriers.

    Pourtant il y a des exceptions. Par exemple, le meurtre commis en état de légitime défense, pour soi ou un proche.

    Tuer quelqu’un est puni en général d’une vingtaine d’années de prison. Cela peut aller jusqu’à la prison à vie selon des circonstances aggravantes (le nombre de tués, leur âge, les circonstances ) mais de l’autre coté, la justice peut absoudre un meurtrier s’il est établi qu’il a agi en réaction à un danger grave et imminent pour lui-même ou une personne proche, et s’il est démontré qu’il n’y avait pas d’autre moyen.

    Vous imaginez une loi sans exceptions, qui force le juge à mettre en prison pour 20 ans un homme qui a tué la personne qui s’apprêtait à trancher la gorge de son enfant ?

    Cette loi serait qualifiée d’inique, tout simplement.

    Mais c’est également ce que nous dénonçons : les pouvoirs doivent être TOTALEMENT séparés.

    Si les pouvoirs sont totalement séparés, comment pourront-ils se contrôler et s’équilibrer les uns les autres ? 

    Par exemple, le judiciaire et l’exécutif. Actuellement, les procureurs sont nommés par l’exécutif. Cela a ses avantages et ses inconvénients. Si on sépare totalement ces deux entités, comment nommer et désigner les procureurs, et surtout, comment contrôler leurs actions en cas de dérive ? On ne peut pas demander à une entité d’être à la fois juge et partie, c’est la meilleure façon de provoquer des dérives graves.


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 8 décembre 2017 01:16

    @Christian Laurut

    Il n’y a donc aucun « effet de foule » à redouter, bien au contraire. 

    Parce que vous croyez vraiment que ces agoras seront isolées les unes des autres ?

    Que nenni ! Avec les moyens actuels de communication, tout le monde peut savoir ce qui se passe à coté dans la seconde qui suit.

    Alors à moins de se doter d’un contrôle total et absolu des communications que même les pires dictatures de la planète n’arrivent pas à verrouiller à 100 %, vous ne pourrez pas empêcher les mouvements populistes de se répandre dans les agoras.

    Les despotes sont une réalité, mais l’hystérie collective en est une autre aussi.

    Regardez le mouvement de panique à Oxford Station dernièrement. Une simple altercation entre deux hommes a provoqué un mouvement de panique qui a fait une dizaine de blessés et rapidement des rumeurs de coup de feu ont aggravé la situation au point que la police a cru à une attaque terroriste.

    La foule est à redouter, au contraire !


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 8 décembre 2017 01:09

    @Christian Laurut

    Il n’y a pas d’inscrits sur les listes électorales, car chaque citoyen peut voter sans formalités préalable. En France, ce chiffre est de 50,5 millions.

    Ce n’est pas tout à fait exact. Le citoyen doit s’assurer qu’il a bien été inscrit car des erreurs informatiques peuvent se produire. Il doit aussi assurer sa réinscription en cas de déménagement par exemple.

    Le quota minimum est parfaitement précisé dans la constitution de la démocratie directe. Il s’agit de 50% des citoyens, c’est à dire des majeurs non privés de leur droit de vote.

    Le problème est dès lors d’atteindre ce quorum, que je trouve raisonnable. En Suisse, il n’est pas rare que des votations ne réunissent que 30 % des inscrits malgré cet accès à l’expression directe.

    En Islande, après le scandale bancaire qui a ruiné le pays, une nouvelle constitution a été élaborée en grande partie par des citoyens tirés au sort.

    Cette constitution n’a jamais été appliquée car le référendum de validation a échoué à réunir les 50 % d’inscrits demandés.

    Si même les citoyens boudent les consultations directes qui lui sont offertes...


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 7 décembre 2017 21:29

    @Christian Laurut

    Vous avez mal compris, ou j’ai du mal m’exprimer. 

    Vos mots exacts sont : « Sa non présence entraîne de facto une délégation de mandat (non cumulatif) à ceux qui sont présents. »

    Soit cela signifie :« l’absent donne sa voix à un présent », soit « l’absent laisse les présents décider pour lui »

    Mais dans ce dernier cas ce n’est pas une « délégation de mandat » car déléguer une voix signifie faire une procuration pour qu’un présent vote en l’absence du citoyen dans l’incapacité de venir.

    Ce qui est, de fait, déjà le cas pour tous les scrutins actuels. Soit le citoyen ne vient pas et laisse donc les autres décider pour lui, soit il fait une procuration, une délégation de voix pour que son vote soit tout de même pris en compte malgré son absence.




  • Mmarvinbear Mmarvinbear 7 décembre 2017 21:22

    @Christian Laurut
    Quant aux décrets d’application, ils sont une création pure du système actuel, car une règle coercitive peut très bien être votée « prête à l’emploi ».


    En fait non. La vie réelle présente tellement de particularités que si l’on devait les intégrer à chaque loi il faudrait un livre par texte. De plus, si jamais l’expérience montrait un manque, la procédure législative, lourde par essence, n’est pas adaptée à une correction rapide.

    Le vote d’une loi demande des semaines, voir des mois d’examens avant sa promulgation alors qu’un décret nécessite juste deux ou trois signatures.

    C’est tout simplement une manifestation supplémentaire du contrôle de l’exécutif sur le législatif, alors que cela devrait être le contraire. 

    C’est la particularité des démocraties actuelle que de voir les pouvoirs séparés avoir toujours une influence sur les autres.

    Aux USA, le pouvoir législatif est dominant, mais il est sous le contrôle du judiciaire via la Cour Supreme.

    La France a un exécutif fort, sans limitations ou presque. Mais on peut se le permettre car cet exécutif émane directement de nous, au contraire des USA ou le Président est élu de façon indirecte.


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 7 décembre 2017 11:19

    @Christian Laurut
    La position de la limite (ou du curseur) n’est pas du ressort d’une poignée de spécialistes, mais de l’ensemble de ceux qui sont amenés à subir la contrainte, c’est du moins la position des partisans de la démocratie directe. 


    Imaginons un cas extrême pour bien comprendre.

    Une assemblée en démocratie directe se voit confier la définition de l’âge légal de consentement aux rapports sexuels avec des mineurs. 

    L’assemblée est constituée en théorie de tous les citoyens inscrits mais dans les faits un tiers de l’ensemble est venu et va se prononcer au final par un vote.

    Le vote final, après débats et à bulletin secret, débouche sur un âge précoce. Disons 10 ans.

    Que fait-on ?

    Peut-on laisser une telle décision devenir force de loi alors que sur l’ensemble des citoyens seule une fraction est intervenue lors des débats ou du vote ?

    Vous allez me rappeler que vous estimez normal qu’une loi soit approuvée par au moins 50 %.

    Des votants ou des inscrits ? Vous ne le précisez pas.

    Dans les deux cas cela constitue de toutes façons un problème, non ?

    La définition d’une loi est d’un nature, selon moi, trop précieuse, mettant en jeu trop de choses pour la laisser au tout venant.

    Je ne suis pas contre la participation citoyenne pour aider à élaborer une loi et ses limites, mais la décision finale doit rester aux mains d’un groupe insensible aux pressions sociales et médiatiques, représentatif de la population pour lui donner la légitimité dont la loi a besoin.

    Car le grand défaut de la représentation directe, c’est l’effet de foule. Les masses citoyennes, tout autant souveraines qu’elles sont, peuvent être sujettes à l’emportement, l’hystérie sociale.

    Prenez la Saint Barthélémy. Au départ, c’est la volonté du roi de tuer les chefs protestants pour assurer son pouvoir et réduire l’influence des huguenots à peu de frais.

    Au final, la foule s’en mêle et massacre, encouragée par son propre mouvement, des milliers de personnes dans les rues des villes. Protestants avérés mais aussi soupçonnés, ou en profitant de la chose pour régler deux-trois comptes discrètement.

    Sur le sujet du consentement, laisser la décision finale à un groupe de personnes restreint mais plus au fait de la chose de par son éducation et ses compétences est plus sécurisant pour tous en fin de compte.

    Ce qui bénéficie à tous.


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 7 décembre 2017 10:58

    @Christian Laurut

    Il est impossible, en cas d’absence, de reporter le droit de décision d’un citoyen sur un autre ! Tout simplement car cela donne un pouvoir dictatorial aux présents car ils vont ainsi pouvoir cumuler 2 votes pour peser sur la décision alors qu’ils ne savent pas quel aurait été lé décision de l’absent.

    Imaginez cela : vous voulez voter « non » à une décision dans la prochaine réunion mais pour une raison X ou Y vous ne pouvez pas être présent et vous êtes dans l’impossibilité matérielle de désigner un procurateur pour porter votre voix. Votre pouvoir de décision est transféré à un citoyen qui lui veut voter « oui ». Il va faire quoi, à votre avis ? Il va voter « oui » 2 fois !

    Ballot, non ?


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 7 décembre 2017 10:53

    @Christian Laurut
    Sachez que les membres de l’exécutif cités (ministres, préfets, hauts technocrates) produisent plus de 90% des textes législatifs qui composent la galaxie des 140.000 règles coercitives du corpus législatif, contenues dans les 74 codes juridiques.


    Vous n’y êtes pas du tout. Tous ces textes sont des actes réglementaires qui peuvent concerner un groupe indéterminé ou restreint de personnes. Il peut concerner une interdiction ou une autorisation provisoire de fréquentation d’un lieu par exemple, ou bien la nomination d’une personne à un poste étatique ou local.

    Ce sont des actes ADMINISTRATIFS qui procèdent des autorités exécutives : tous ces textes ont pour obligation de se conformer aux LOIS en vigueur.

    Ces textes, pour être valables, doivent obligatoirement rappeler les articles des codes divers sur lesquels ils s’appuient pour justifier de leur existence, sans cela, ils sont déclarés nuls et non avenus.

    Le décret est, dans la hiérarchie administrative, sous la Loi et au dessus des arrêtés.

    Il ne faut donc pas confondre une loi, qui est l’établissement d’une règle commune, avec un décret qui est une application pratique de cette loi.


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 5 décembre 2017 13:33

    En premier lieu, la question de l’indice de fréquentation des agoras est prédominante chez ceux qui sont sceptiques, pour ne pas dire hostiles, à la démocratie directe. 


    Il me semble que cela est normal car une assemblée, directe ou sélectionnée, doit être représentative de l’ensemble de la population.

    Le fait que la mobilisation citoyenne volontaire et spontanée dénommée Nuit Debout se soit essoufflée (...) ni même un signe que les assemblées législatives locales qui constituent le socle de la démocratie directe subissent le même sort.

    Vous avez des contre-exemples à proposer ?

    Cette précarité de la logistique est naturellement l’une des raisons de l’extinction de l’expérience Nuit Debout, l’autre raison étant le fait qu’il n’y avait aucune possibilité de donner une suite juridique aux pistes identifiées pendant les débats.

    La précarité des lieux a joué dans l’échec de Nuit Debout, certes, mais c’est aussi la conséquence de l’inaction du groupe qui n’a pas non plus cherché à se doter d’un lieu aménagé plus à même de pérenniser le mouvement.

    Quand aux suites juridiques, il était loisible au mouvement de se donner les moyens en investissant le champ politique et électoral pour accéder aux postes pouvant leur permettre de peser sur les décisions.

    Cette deuxième lacune est également comblée par le système des agoras, (...) puis proposées à la délibération (...) lors des séances de type 2 et 3.

    Une action identique est possible actuellement. Vous pouvez contacter vos élus locaux de divers échelons pour leur soumettre vos propositions. Un élu n’est pas une huitre fermée et si une quantité suffisante de doléances allant dans ce sens sont faites, il sera attentif à cela.

    Il est un fait remarquable que cette supposée incompétence du citoyen ordinaire à fabriquer la loi est devenue, pour lui, une croyance réelle (...).

    Une loi est un texte protecteur qui cadre les limites du possible et de l’impossible. Si la limite est mal placée, la loi sera injuste, inapplicable ou inepte. Il faut donc en effet un minimum de compétence pour bien en fixer les limites.
    N’importe qui est capable de dessiner une voiture. Mais pour la faire, si la personne n’a pas un minimum de compétences techniques et de connaissances pratiques, elle n’arrivera à rien.

    En comparaison de ce chiffre, les législateurs actuels sont au nombre de 577 (députés) + 20 (ministres) + 100 (préfets) + 30 (technocrates divers), soit environ 700 personnes, c’est à dire 300 fois moins.

    Hum, c’est complètement faux. Outre les députés, il y a aussi les sénateurs. De plus, ni les ministres, ni les préfets, ni les « autres » ne font partie du lot des législateurs, mais ce sont des membres de l’ exécutif !

    Sincèrement, comment voulez-vous être pris au sérieux si vous ne savez pas cela ? On apprends cela en 6è !





  • Mmarvinbear Mmarvinbear 4 décembre 2017 21:46

    Moi je n’achète jamais de produits fait par des enfants.


    C’est de la camelote, cela se casse tout de suite...

     :->


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 4 décembre 2017 20:45

    @supersonic34
    Vous n’aurez donc aucun problème à voir votre fille de 14 ans se faire draguer et plus par un type de 40 ?



  • Mmarvinbear Mmarvinbear 4 décembre 2017 14:20

    Roy Moore est un ancien juge américain républicain, candidat à une sénatoriale partielle.


    Dans sa carrière judiciaire, il s’est illustré en violant les lois sur la séparation de l’ Eglise et de l’ Etat, ce qui lui a valu d’être démis de ses fonctions. Il a aussi laissé un enfant à la garde de son père violent au dépends de sa mère lesbienne. Farouche opposant au mariage gay il a essayé d’influer sur les juges de son Etat pour ne pas délivrer de certificats de mariages, ce qui lui a valu une nouvelle sanction.

    La campagne a commencé mais depuis plusieurs semaines il est accusé par 5 femmes d’agressions sexuelles. Elles avaient entre 14 et 16 ans au moment des faits. Moore dément mais tous les éléments et les témoignages montrent la véracité des faits.

    Des mères de victimes ont ainsi révélé que Moore savait que les filles étaient mineures car il leur avait demandé la permission de les sauter avant.

    Un genre étrange de galanterie.

    Donald Trump soutien officiellement Moore dans sa campagne.

    Que penser d’un homme qui préfère avoir un violeur et potentiel pédophile au Sénat pour y avoir une voix de plus ?


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 4 décembre 2017 14:01

    @Ar zen

    C’est simplement au moment du passage de l’euro au franc que le taux est fixé. D’ailleurs, il faut bien convenir de quelque chose. 

    Mais pourquoi donc convenir d’un taux complètement irréaliste alors ? Par calcul électoral ? C’est la pire idée possible car cela décrédibilise le pays au yeux des intervenants extérieurs. En 1999 le taux avait été fixé à 6,55 francs pour un euro. Comment croire une seule seconde qu’un taux de 1 pour 1 soit crédible alors qu’avec l’endettement croissant et d’autres facteurs, ce taux serait plus proche des 9-10 francs pour un euro ?

    Mais la baisse de la livre sterling a ramené de nombreux chômeurs au travail.

    Faux, ce qui booste l’emploi, ce sont les contrats Zéro Heure. Un dispositif qui vous permet d’embaucher un chômeur mais sans lui garantir la moindre heure travaillé. L’embauché doit être disponible dans l’heure sans garantie que l’on fera appel à lui. En clair, le Royaume-Uni a remis le Servage à l’honneur.

    Et si les produits sont trop chers, la GB pourra toujours lancer des unités de production pour les réaliser chez elle. C’est la relance de l’emploi qui est primordiale.

    Sauf qu’elle ne le fait pas... Les grands groupes n’ont aucune envie d’investir dans un pays dont l’avenir est à ce point incertain. Une fois coupé de l’Union, le RU sera soumis à des taxes d’importations. Pourquoi s’installer à Manchester et devoir être taxé pour vendre dans le reste de l’Union alors qu’on peut aller à Valenciennes ou à Stuttgart et ne rien avoir à payer ? Le Royaume-Uni compte 65 millions de personnes. L’Union 450 millions. En terme de marché intérieur, le RU ne fait pas le poids.


    Je vous laisse me présenter les taux de chômage en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Italie ou en France. 

    Les taux espagnols ou grecs ne sont pas représentatifs, vous le savez très bien. Et ce n’est pas l’ Euro le responsable mais la crise des supprimes de 2007 ainsi que leur endettement gigantesque. Ces pays ont l’ Euro mais les Pays Bas également, ce n’est donc pas la monnaie unique le problème.

    La Grande Bretagne fera comme ses petits camarades hors UE, la Suisse, la Norvège, l’Australie ou la Corée du Sud. 

    Que viennent faire l’ Australie et la Corée du Sud ici ? Ce ne sont pas des pays européens que je sache.

    La Suisse possède une tradition bancaire et une importance que la City n’a pas et n’aura pas car Berne ne veut pas d’un autre concurrent, ils ne sont pas cons les suisses vous savez, ils ne se laisseront pas tondre la laine sur le dos.

    La Norvège a elle des ressources pétrolière largement supérieures à celles du Royaume-Uni : au RU la production a baissé de 40 % car ses champs s’épuisent et le pays réimporte désormais du pétrole car sa production n’est plus suffisante pour alimenter le pays.

    Quant à la City, rien ne changera pour elle. Et pourquoi ? Parce qu’il existe dans le TFUE (traité européen) l’article 63 qui interdit toute restriction au mouvement des capitaux entre Etats membres et entre Etats membres et Etats tiers.

    Le ministre britannique lui-même a admis que la perte du passeport coutera entre 60 et 100 000 emplois à la City, ainsi qu’une perte entre 30 et 50 milliards de Livres en terme de chiffre d’affaire. Rien ne changerait ?

    Par ailleurs, il n’est pas question de restreindre les mouvements de capitaux. Le passeport permet aux banques britanniques et étrangères installées à Londres de vendre leurs services sur le reste du continent.

    Mais sans ce passeport, ils ne pourront plus exercer cette activité, sauf s’ils déménagent au sein de pays restant dans l’Union.

    Et pour information, l’article 63 ne porte pas sur la finance, il concerne les délocalisations d’entreprise dont le frein est effectivement interdit.

    Et la fusion des bourses de Francfort et de Londres, interdite par l’UE va se faire une fois la GB sorite de l’UE et le siège social sera installé à....... Londres, à la City. 

    Le projet est abandonné, vous ne le saviez pas ?




  • Mmarvinbear Mmarvinbear 4 décembre 2017 13:24

    @glenco01

    Si vous savez qu’elle raconte n’importe quoi, pourquoi écouter ce qu’elle dit alors ?


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 4 décembre 2017 01:12

    @Ar zen

    Oui la France décide que le taux de change est de 1 pour 1 et ensuite le marché décide du reste. Vous ne comprenez pas ?

    Dans ce cas cela sert à quoi de décider d’un taux si une autre entité, ici le marché, décide d’une autre valeur ? Ce n’est pas faire preuve de souveraineté, mais de faiblesse et d’impuissance !

    Avez vous eu la curiosité d’examiner les chiffres du commerce extérieur de ce pays ? 

    L’ Allemagne est un pays prospère mais il l’est depuis bien avant l’ Euro. Ce n’est donc pas la monnaie unique la cause de la richesse allemande.

    On peut citer comme raisons un marché économique très ouvert, une multitude de PME qui contrairement à ici ne dépendent pas d’un seul donneur d’ordre. Donc des faillites moins nombreuses et plus de travailleurs avec un emploi plus longtemps qu’ici. On peut aussi citer un syndicalisme intelligent qui n’a recours à la grève et au conflit social qu’en cas de dernières limites et non pas quand il n’y a plus de décaféiné dans le pot comme ici. Cela fait des heures de travail effectif en plus et donc plus de richesse pour le pays.

    Prenons la Suisse par exemple : 3% ! C’est à dire, si vous comptez bien, trois fois moins. Merveilleuse Union européenne !

    En Autriche, le taux de chômage est de 4 %. Il est de 5 en Allemagne et au Luxembourg, qui font partie tous de l’UE.
     
    Vous disiez ?

    Et si vous laissiez le processus du Brexit suivre son cours au lieu de jouer les oiseaux de mauvaise augure ? 

    Le Brexit, c’est comme un abonné à CanalSat qui veut résilier son abonnement qui lui coute trop cher selon sa femme et qui veut en même temps continuer à regarder Eurosport, Planète et les chaines Cinéma parce que sa femme lui a dit que c’était possible.

    Bah au moment de la résiliation effective, il aura juste un écran noir et le choix entre NRJ 12, TMC et NT1.

    Les premier effets du Brexit se font sentir : TOUTES les agences européennes présentes à Londres font leur valises pour Francfort, Amsterdam, Paris ou Dublin. Ce sont des milliers d’emplois direct et indirects qui partent sans rien pour les remplacer.

    Les perspectives de croissances sont revues régulièrement à la baisse. C’est moins prononcé qu’estimé dans un premier temps mais la tendance est là.

    La baisse de la Livre a commencé à renchérir les prix des produits importés pour lesquels en grande majorité le Royaume Uni n’a pas d’équivalent produit sur place. Ce qui appauvrit de façon automatique la population.

    Je ne veux pas jouer les oiseaux de mauvaise augure mais ce qui plane au dessus de la City ce ne sont pas des passereaux mais des vautours qui sentent la victime agoniser.

    Mais bon je ne vais pas les plaindre, ils l’ont voulu.