**** on n’invite pas les gens à vous lire et vous répondre, pour culminer en pareil cinéma.
Je m’étais fait un autre name il y a deux heures et j’avais envie de raconter un truc sur les tigres sur la file concernant le film Pi
J’aurais raconté « Voili voilo au Vietnam, une fois, à la plantation...tigre.. »
Et j’ai trouvé absurde de le faire sous un autre name alors que n’importe qui aurait conçu que c’était le Easy qui parle souvent du Vietnam
Du coup, bin je vois pas encore quoi en faire de cet autre pseudo.
Je le trouve très bien votre aphorisme, Hervé
Concernant celui que Lord a offert, il n’a pu que dire ce qu’il avait retenu de ce qu’on lui en avait dit
Le principe premier de Confucius était de proposer aux gens des préceptes de vie. Et il fallait que le roi s’y reconnaisse aussi.
Il lui est immédiatement apparu qu’il était impossible de trouver le précepte unique et universel.
Impossible et surtout idiot.
Car la vie est aïkido, karaté, judo, boxe, fuite, selon les cas.
Selon les cas.
Il était hors de question de fixer les gens autour d’une attitude unique du genre La mort plutôt que la souillure des Bretons
Pas de rigidité.
Si ça coince ici, on glissera par là
Ces préceptes devaient être souples d’interprétation et ne pouvaient pas être appropriés par qui que ce soit, pas même le roi. Chacun devait en posséder un recueil et puiser dedans afin de trouver le conseil qui lui convenait selon les circonstances
Le fait qu’en France des gens arborent un précepte du genre Le sage.. Lune ... L’idiot ... doigt est un contresens qui prouve leur mannie de tout fixer et de s’approprier des pensées ainsi que des images de personnages célèbres donc autorisés
Et il va sans dire que Confucius a ignoré le concept de civilisation et même de Progrès (Le petit progrès individuel oui, le Progrés de la Masse non)
Eh beh, tout ça m’est bien insolite
Taupo,
Auriez-vous sous la main un mot aussi puissant qu’aposématique mais pour exprimer au contraire ce qui apparaît « super attirant » ?
C’est une bonne idée que tu as là
Encore qu’ici on ne puisse pas passer archi anonyme
Si c’était donc possible, ça nous désaliènerait de notre Mainstream intérieur, ça nous aérerait énormément l’esprit en le démontant
Un coup je dis blanc, un coup je dis vert
Ça multiplie à l’infini nos jeux avec Je
Je jouerai probablement à ça un jour.
Pour l’instant, je dois au contraire ramasser mes miettes ou me voir capable d’être Un et lequel alors
Je dois vérifier qu’il est possible d’être Un avec des yeux écartés de 10 000 bornes
Et puis je crois à la nécessité du Allstream avec un Main
Sur le topic de Fethi, j’ai dit le drame des deux grandes Fixations mais je ne vois pas le démontage de tout ça sans Panique.
Rien que foutre en l’air la conjugaison française que je déteste ; a-conjugaison que je sais pourtant possible et que je pratique en viet, me fait paniquer
En somme j’ai peur, je suis aliéné, je suis lâche
Et préfèrerais largement mourir que de vivre l’a-stream
Je ne pige pas d’où te vient ce courage
Alinéa
Moi aussi je me force à croire en un mécanisme auto régulateur
(Il existe. Par exemple quand il y a trop de gens qui disent « C’est clair » arrive la nausée de cette expression)
M’enfin, je vois que des bestioles qui paraissent libres dans une immense réserve sont à leur insu comptabilisées. Et quand le Maître estime que ça ne le fait pas selon ses principes, il monte dans un hélico et pan pan
Ainsi les gens qui restent encore libres de nos jours, sont quasiment déjà tous fichés dans un Registre.
Le cercle vicieux est diabolique.
Si l’on apprend pas aux Sauvages l’écriture normalisée, ils se font avoir.
Et si on la leur apprend, ils deviennent fixés et fixateurs à leur tour.
Cette problématique a été débattue il y a des lustres mais nul n’a trouvé de réponse valable.
Je ne perds cependant pas de vue qu’aucun de nous ne supporterait de vivre sans avoir un moindre combat à mener.
Nos descendants subiront des fers mais seront heureux d’avoir à les scier. Nous réclamons des situations claires mais n’avons toujours vécu que de paradoxes.
(J’estime que Sisyphe a bien de la chance d’avoir tous les matins un bon gros boulot à accomplir)
OK Shawford
A condition que ton projet ne soit pas un Projet et que notre nous n’ambitionne pas de devenir Nous
Lord
*** pour la simple raison que nous n’avons considéré jusque aujourd’hui que les vertus positives du processus de civilisation, et rarement ce qui le fonde : à savoir (comme évoqué dans un com récent) : la création d’un modèle ou système prédictible, ordonné et contrôlable. ***
Donc Fixe
****la réduction opérant au niveau culturel verre son impact à l’échelle individuelle se manifester en premier lieu par le passage d’individus se déterminant de plus en plus en fonction de leurs pratiques consommatoires (travesties en « culturel ») plutôt qu’en des modes d’existence partagés : donc le passage du Singulier vers le Particulier : cela aura pour contre-effet d’accroitre et renforcer la déculturisation présentée en a).****
Le singulier étant reconnu non formaté, surprenant, imprévisible. Le Particulier étant une nouvelle définition comprenant essentiellement sa normalisation, la fixation.
Le singulier n’avait aucun droit en bracelet, le particulier a tout un collier de droits auxquels il est aliéné.
En donnant des droits à des singuliers, on les assujettis, on les fixe dans une enveloppe et on invite les particuliers qu’ils sont devenus à exercer leurs droits sur les singuliers qui traînent encore.
*****Pour conclure, un jour les mots d’Easy concernant l’aphorisme cité ( Cet aphorisme permet d’y voir clair en toute situation de la vie. Il est souple, adaptable. A chacun d’en faire sa lanterne du moment) n’auront plus aucun sens ni connotation « pratique » : puisque l’implicite postule l’être civilisé, l’être culturel, la civilisation, la société…et non pas les zombies ou somnambules post-civilisés enfermés dans leurs bulles-serres artificielles…nul besoin alors de chercher morale, éthique ou vertu : plus aucune pertinence…*****
C’est si vrai de de plus en plus de Viets demandent qu’on veuille bien leur expliquer
Đói cho sạch, rách cho thơm
Bien vu, Lord
@ Hervé
**** Ce qui change véritablement n’est donc pas le besoin de l’humain de fixer le monde dans lequel il vit pour se rassurer et pour pouvoir établir des règles sociales, mais son ampleur ****
Oui, l’ampleur de la fixation, c’est effectivement lourd lourd lourd
Bien que j’aie surtout insisté sur la grande Oeuvre de Fixation entreprise autour du XIXème parce que c’est elle qui nous gave maintenant, les premiers grands Fixateurs n’y allaient pas de main morte
Après Tordesilas tout navire Espagnol et Portugais qui explorait, portait en ses cales des pylônes de pierres comportant des gravures et écritures indiquant en substance, ceci est désormais Terre d’Espagne / Portugal et les explorateurs les fixaient dans le sol à chaque visite de terres
Là, nous en bavons des seconds Fixateurs mais pendant 500 ans tous les peuples du Monde en ont bavé des premiers.
Le concept de fixation, ne le perdons pas de vue, fait la propriété (privée et étatique) Nous sommes pétris de la tête aux pieds de ce concept.
Il y a déjà à réaliser la Fixation entreprise par les premiers Fixeurs puis par les seconds pour comprendre que si nous protestons, nous avons Tout à remettre en question.
Il faut voir tout ce qu’il y a à démonter et à libérer des fixations avant de se lancer
Et si on se lance dans une révolution, si on veut qu’elle soit différente, nous devrons abolir le concept de Nous (Tous les êtres humains) et ne plus raisonner qu’au cas par cas individuel.
Fethi
**** vous mettez sur le même pied d’égalité tous les « fixeurs », cela se conçoit lorsque’ on les interprète à partir d’une binarité ordre/anarchie. Mais dès qu’on tente d’interroger ces « fixeurs » en les comparant entre eux, on voit les choses dans le détail et on évite ainsi cette généralisation abusive et réductrice ****
J’ai démontré une analogie entre deux sortes de fixeurs, à travers 3000 ans et selon un biais inédit, celui de la fixation.
Pourquoi suis-passé par un biais inédit ?
Parce que pour parler des fixateurs, il ne faut pas utiliser leur vocabulaire.
Ils ont fait quelque chose de très fixant, sans dire qu’ils fixaient. Je le vois, je le dis.
**** Ce que j’essaie d’analyser dans ce texte c’est le« mythe du progrès » en tant que masque idéologique de la croissance à l’infini nécessaire à l’économie de marché. En ceci , le mythe du progrès est absolument différent des autres systèmes idéologiques comme « l’idéologie du droit divin » par exemple. ****
Si aucun des petits et grands fixateur n’a avoué qu’il fixait (et qu’il avait la ferme intention de conserver de point de fixation, de devenir conservateur) ils ont tous brandi l’argument du progrès.
Le progrès (qui n’a aucun sens pour un anrachiste de base) consistant non à devenir anarchiste, non à aller dans une autre direction non plus mais uniquement à les rejoindre pour se fixer en moules à leur pied. Cela depuis 3000 ans au moins.
Mangez désormais comme ceci, cela constituera un progrès
Mariez-vous comme ceci
Couchez comme cela
Dessinez comme ceci
Pétez comme cela
....
Et vous aurez progressé de votre saleté d’animalité
J’ai lu vos commentaires
Vous en conviendrez, nous essayons de voir les choses avec fort recul.
Or, l’air de rien, nous avons abordé tantôt le Nous (toute l’humanité) tantôt l’anar de base (qu’est l’enfant devant un autre enfant)
Un coup nous parlons du banc de sardines, un coup de la sardine.
Une sardine a une pensée.
Toutes les sardines ont une pensée
Est-ce que pour autant le banc a une Pensée ?
Il y a un gap n’est-ce pas ?
Nous voilà bien !
Nous sommes ici en train de jouer à dire la Pensée du banc humain quand nous avons déjà bien du mal à dire notre petite pensée toute individuelle d’anar de base.
Ce qui nous agace, c’est que le banc de sardines semble avoir une cohérence et qu’en plus, sa Pensée quoique insaisissable, n’a pas l’air idiote du tout.
Et bien contrairement à une sardine, nous parvenons à dire la Pensée de notre banc humain (tout en restant infoutus de dire la Pensée du banc de sardines).
Pourquoi parvenons-nous à cette performance qui a évidemment ses limites. D’autant que tout ce que nous dirons -à titre individuel- sur la Pensée de l’humanité sera plus petit que la pensée complète d’un rat ?
En dépit de nos efforts, les déductions ou lois relationnelles que nous pouvons à peu près vérifier entre deux personnes, (ma mère et moi), nous ne parvenons déjà pas à les étendre à un groupe de 3 personnes (ma mère, mon frère et moi).
Deux amis se savent former paire prévisible.
Mais 3 amis savent former groupe beaucoup plus imprévisible.
Un anar de base apprend à gérer sa relation immédiate (Toi-Moi)
Il ignore la relation médiate (Tu lui diras que...)
Or la relation médiate existe et l’anar de base s’effondre à la constater.
Martine va toujours raconter à Simone ce que Suzanne lui a dit
Aucun d’entre nous ne peut gérer ou contrôler ses médiatisations tant Martine est bavarde
Il y a comme une nécessité de la médiatisation mais nul ne peut la contrôler. (a priori)
Nous nous retrouvons à vivre une inextricable médiatisation sans que quiconque la contrôle
sauf les Martine qui se seraient fait une spécialité de médiatiser, de se poser en medium entre deux pensées.
Car il vient à l’idée de chacun de nous de contrôler cette médiatisation, de la centraliser, de la faire passer par lui. Nous cherchons tous ça. Mais bon, quelques uns seulement y parviennent assez fortement et pendant quelque temps seulement.
A part donc quelques prises de contrôle qui ont parfois de forts effets coagulants, nul ne maîtrise beaucoup et longtemps la Pensée. Nul ne reste longtemps medium
Les plus pugnaces, tel Castro, ont l’idée de fixer ce moment où ils sont en train de contrôler la médiatisation des pensées.
Fixer, seulement fixer la chose en l’état au moment où ils la tiennent.
Une fois qu’une situation de Pensée est contrôlée et fixée, proclamée, alors tout le monde, même les boudeurs, même les jaloux, peut énoncer cette Pensée officielle.
(en pour ou en contre, ce n’est pas le problème, elle est établie et fixée)
Aucun d’entre nous ici n’est capable de dire la moindre Pensée collective sans se fonder sur une des pensées fixées et officialisées par une Tour de contrôle (car il y en a évidemment beaucoup, dans tous les domaines)
Nous dissertons sur les Pensées du Monde en utilisant les références des Tours : Chrétien, musulman, démocrate, stoïcisme, colonisation, capitalisme, tout cela nous n’aurions pas pu le dire si des Tours n’avaient pas coagulé des pensées éparses à elles pour les formaliser en concept caractéristique.
Chacun de nous, pour dire quelque Pensée, est obligé de répéter la Pensée officielle d’une des Tours. De répéter une fixation, donc de fixer une fixation. Même en protestant contre une Pensée, nous contribuons à sa fixation, à sa conservation.
C’est atroce en terme d’anarchisme fondamental, c’est humiliant d’un point de vue individuel, surtout quand on se prétend intelligent, mais c’est incontournable
Nous aurons tous essayé de tenir une tour de contrôle et quiconque la tient un peu, fixe la situation, la fige, la gèle, ne veut pas qu’ellle change.
Toute allégation de progrès dit en réalité ’Progressez en quittant l’autre connard de contrôleur et passez sous mon contrôle (pour y rester)’
Le mot progrès est donc utilisé par tout le monde, y compris par les fixateurs de l’an zéro, Fethi. Tous les Moïse ont dit progressez en venant vers moi puis restez avec moi (sous peine de mort, pour les plus jaloux)
Toutes les Tours ont parlé de progrès (à aller vers elles) mais aucune n’a avoué qu’elle fixait sa coagulation à elle. Aucune ne s’est vantée de fixer les idées.
Elles vantent la dynamique des idées certes mais cette dynamique doit se figer à leur pied.
Ultra rares ont été ceux d’entre nous qui ont dit
« Quittez tous les contrôleurs et faites ce que vous voulez »
Ceux-là, les contrôleurs les ont appelé anarchistes et les ont brûlés.
La loi ne pas tuer, ne pas voler...le plus crétin des anars de base la connaît très vite, de sa propre expérience.
Il n’a besoin de personne pour lui expliquer que s’il balance une torgnole, il va s’en prendre une en retour. En une expérience brûlante il a pigé.
Il est donc très abusif que les contrôleurs prétendent que sans eux ce serait le chaos. Il y a plein de petits peuples vivant sans un super Nomos, sans même Etat, sans papes ni évêques et qui ne sont pas dans le chaos (sinon il ne seraient pas encore là).
Ce sont précisément les peuples sans Nomos qui ont traversé les millénaires sans chaos
Je vous envoie ceci et je réponds à la suite plus directement à vos commentaires ci-dessus
Charybde et Scylla ne posent de problème de passage qu’au marchand, qu’à celui dont l’objectif est situé au-delà, qu’à celui qui pense à sa douce, à sa maison, à sa voiture.
Pour le penseur, passer ce détroit n’a aucun intérêt. Son truc à lui c’est au contraire d’y stationner, de le vivre en toutes ses dimensions.
Même dans ses pénates, le chat sur ses genoux, le penseur se projette entre ces grandes meules. Il n’est pas dans le comment en sortir le plus vite et sans casse, il est dans que puis-je faire pour mettre de l’huile entre des deux engrenages qui s’ignorent. Il n’en fait pas une affaire personnelle, il cherche la solution pour tous.
Il cherche le pignon au module réconciliateur.
Quiconque pratiquerait le tout petit nous de l’anarchiste (toi + moi là, devant moi) n’aurait rien à battre de ces grandes meules science et philo qui ne connaissent que le Nous-tous-les gens, qui généralisent tout ce qu’elles examinent
Bernard pratique parfois l’enveloppe, le périmètre anarchiste du petit nous (Quand il parle de lui personnellement, de sa mère, de ses collègues) mais le plus souvent il cherche dire le Nous. Il cherche le module en Nous qui réconcilierait la meule du Nous de la science et la meule du Nous de la philo
Or il vient de se produire un évènement qui prouve l’invalidité du Nous.
Une partie des gens auraient cru en la fin du monde telle qu’annoncée hier
Une loi en Nous de la science ou une loi en Nous de la philo auraient en principe dû établir que puisque ceci cela à grande échelle, il se produira (dans la tête des gens) ceci cela. Que les gens feront ceci cela
Exemple : Puisque 10% des gens y croient, alors il y aura une vague de réconciliations, de gros bisous entre Nous.
Or ni sciences dites dures ni sciences dites molles n’ont osé se lancer dans une prédiction sur la manière dont Nous allions nous comporter.
Et ces deux meules ont bien fait car à l’échelle macroscopique, rien n’a été remarqué de spécial.
Il y a peut-être eu ici ou là des reconciliations accélérées, des retraits de plainte mais rien de bien visible.
Après Hiroshima, selon toute formule des deux meules Science et Philo, on aurait été amené à prévoir que les Japs ne voudraient jamais y revivre.
Bin si, ils y sont revenus, en plein dans ce dépotoir radioactif
Après Fukushima, Science dure et Science molle étaient à prévoir que les Japs allaient déménager dans d’autres pays. Bin non. Ils restent.
Le jour où un système sera capable de prévoir les mouvements d’un banc de sardines, sans capteurs branchés sur lui, faudra m’appeler que je voie ça
En attendant, on ne sait toujours pas prédire la bourse.
Il peut se produire des mouvements de Nous, des grands mouvements, des émeutes, mais ces Nous ne résultent que d’une coagulation de proche en proche et capricieuse de petits nous.
Sans les petits nous anarchistes pas de Nous collectif.
L’anarchisme est par nature a-collectif, il n’est même pas anti-collectif, il ignore le collectif. Il n’a aucune place officielle et il n’est pas dans sa nature d’en réclamer une.
Mais c’est pourtant ce minuscule nous capricieux qui aboutit parfois à des mouvements collectifs spectaculaires.
Par nature, les deux grands fixeurs de toutes choses qu’ont été les religieux d’il y a 3000 ans et les opérateurs du XIXème siècle, ont tous carrément interdit ou dénié l’esprit anarchiste. Ils ont tous deux prétendu pouvoir tout expliquer par le Nous sans passer par le petit nous
Ils ont tous deux brandi des lois valant non seulement sur leurs copains, non seulement sur leur villageois, mais carrément au-delà de toutes les montagnes et océans. Nous serons tous heureux si nous mangeons tous du porc, ou le contraire. C’est prétentieux et impérialiste.
Bernard se casse la tête pour Nous trouver le module du Nous qui réconcilierait deux meules ne connaissant que le Nous. Chacune tournant a sa manière.
Ces deux roues ne conjuguant que le Nous mais de manières différentes, elles n’ont pas le même module. Il ne peut pas y avoir de pignon commun
Nous n’a pas de solution par le Nous d’abord.
Nemrod
Bernard est entre pointe de la science et pointe de la philosophie
Essayez un jour de passer Messine et vous comprendrez mieux sa Douleur
Du point de vue des frontières, je suis en train de réfléchir s’il y a des peuples qui ont échappé à la fixation du trio européen (et ses veaux utiles)
Pour l’instant, je vois le Japon, Madagascar, (Pour le Bouthan, le Sikim, le Népal, j’ai des doutes)
En dehors donc des contrées insulaires, quasiment toutes ont été refixées, redéterminées par le trio européen et au XIXème
Va faloir faire avec pendant un bon bout de temps
Ainsi, le moindre peuple qui braille aujourd’hui pour la sauvegarde de ses frontières, de ses eaux, de ses espaces maritimes, de ses droits, de ses patrimoines culturels, contribue à entériner la Fixation entreprise par le trio au XIXème + ou - 50 ans
Fethi
**** Beau tableau que vous dressez là de l’épistémocentrisme , l’un des piliers de la colonialité , il ne manque que l’ethnocentrisme pour que le tableau soit au complet ****
J’aurais ouvert chacune des lignes de cette liste, il y en aurait eu pour des pages.
L’ethnicisme est inclut dans l’ethnologie que j’ai citée et le centrisme france-angleterre-allemagne est le ciment qui relie chacun de ces faits
Ce qui m’étonne le plus quand je regarde cette liste, quand je pense à ses développements, c’est que les EU n’y sont pas pour grand chose.
Du point de vue matériel ils sont les plus forts mais du point de vue de l’esprit qui a fait tout ça, ils m’apparaissent être encore les veaux du trio européen, son plus bel idiot utile qui se contente de faire avec ce que les 3 maîtres ont fixé pour probablement mille ans.
@ Hervé
Ici, j’ai rassemblé des faits et vous les ai présentés en un ensemble qui les montre avec une même couleur entre eux ; mais ce n’est plus la couleur dynamique, c’est la couleur fixiste.
Le sème de FIXER est large, très large depuis le XIXème
Or à part pour trois clous et un titulus, je doute que ce mot figure souvent dans le Livre
L’objet essentiel du Livre consistait pourtant à fixer-déterminer définitivement l’Alfa ainsi que l’Ordre de le conserver.
Le Livre Fixe à tour de bras mais n’avoue pas sa démarche fixiste. Il semble même offrir une dynamique par le biais de « Avancez sans crainte, je suis là » alors qu’en réalité il fixe.
Et il interdit strictement l’anarchisme naturel de tout un chacun
Dans les faits, toute parole humaine a été pendant 3000 ans une offense à la Parole de Dieu
Parler est déjà blasphémer, déjà tuer Sa Parole
En principe, le Livre aurait dû être lu en silence.
Bon, parler de manière ordinaire, passe encore. C’est le petit logos du quotidien.
Mais dès que l’homme se met à paroler, à prendre ses grands airs, il usurpe ou dénie Dieu
Ça fait donc des lustres que des paroleurs ont tué Dieu d’Abraham
Tout théologien, tout pape, cout curé, tout philosophe ayant parolé, aura tué Dieu
J’ai tout de même choisi le XIXème parce qu’il est, à mes yeux, le tournant irréversible où la parole de l’homme achève de tuer celle de Dieu
Oui, Hervé, ça fait déjà très longtemps que l’homme a commencé à faire ce que je dis qu’il a fait au XIXème. Mais jusque là, il hésitait entre chèvre et chou. Il avait toujours quelque trouille de l’enfer
(Il se pourrait bien que le virage ait eu lieu quand le pape est devenu 3 papes et quand il s’est mis à monétiser l’indulgence de Dieu pour renflouer ses caisses,. Cf les Indulgences)
Il y a 2000 ans, des types avaient entrepris de fixer l’ordre des choses en invoquant quelque Fixeur divin
Et au XIX, d’autres entreprenaient à vive allure de refixer les choses selon un autre ordre et en invoquant le Progrès.
Rien de plus.
Le paradoxal des fixateurs du XIX étant qu’ils donnaient au mot progrès une acception dynamique donnant à penser qu’on devait constamment penser autrement alors qu’en réalité, ils refusent catégoriquement que leurs néo-fixations, que leurs néo-déterminations, que leurs néo-alfas soient remis en cause.
Ils ont brandi le mot progrès au sens où il fallait sortir de l’ancien Ordre mais refusaient que soit envisagé un autre Ordre encore
Les anarchistes avaient cru qu’avec la fin de l’Ordre Divin ils allaient enfin avoir le droit de respirer, ils ont pointé le bout de leur nez, ils ont été écrasés par les nouveaux fixeurs
Socrate avait dit officieusement « Repensez toujours »
Il a été condamné à mort pour cela
Au XIX, on inculquait aux écoliers le nouvel ordre, les nouvelles frontières, les nouvelles terminologies et il était strictement interdit à un professeur de suggérer à ses élèves de « Repenser toujours » .
L’école laïque, comme la théiste avant elle, est affirmative, dogmatique (y compris par le biais de la science lorsqu’elle dit que la parole de la science ou du rationamisme ou de l’utilitarisme de premier abord, prévaut sur tout)
Au point que même la générosité, même dans la bouche de Sartre, est impériale (ce qui a débouché sur l’impérial ONGisme)
Il n’y a pas de place officielle possible pour l’esprit anarchiste (qui ignore le concept d’un concept collectif et qui ignore alors le concept d’officiel). L’anarchiste doit, par essence, se débrouiller des interstices oubliés par les fixeurs.
Lord eu la bonne idée de nous offrir
Đói cho sạch, rách cho thơm
En mot à mot et au sens le plus shorté ça donne :
Faim donner propre/propreté, déchirer donner parfum/parfumé
(En viet, il n’y a pas de conjugaison par déformation des verbes, pas de plurialisation par déformation des mots, pas de féminisation non plus. Aucun mot ne souffre de la moindre déformation et reste tel quel en toutes circonstances)
Cet aphorisme est en rythme 3-3 mais il existe d’autres
Il est très confucéen. Il aide l’homme à voir l’homme en sa relation sociale et individuelle.
Il n’y a pas une once de Dieu abrahamique dedans. Aucun animisme non plus. Il n’y a pas de regard d’un dieu. On est strictement entre hommes et il fait lien entre nos besoins matériels et nos besoins de dignité
Il est caractéristique de l’esprit vietnamien et sourd de son histoire pleine de souffrances
En français, le verbe donner a bien des acceptions. Mais chacune a tendance à être régulièrement employée donc bien repérée par chacun « Le mélange du blanc et du noir donne du gris » ’’Il me donne faim«
En viet, de manière courante, CHO (avec le O de notre coq et prononcé en tcho) ne veut pas dire produire. Il veut presque toujours dire donner au sens de »donner une pièce, une fleur, un verre« . Quasiment tous les Français et Ricains pratiquaient ce mot après 5 mois sur place et selon cette acception.
Mais le sème de CHO s’élargit soudainement à l’infini dans les aphorismes. L’élargissement sans fin du verbe CHO offre mille interprétations possibles. Donc mille adaptations
(C’est ce qui a donné aux premiers jésuites venus en Chine l’idée de pratiquer, à la grande colère de Rome, l’inculturation, disons l’adaptation voire le syncrétisme)
Cet aphorisme offert par Lord permet d’y voir clair en toute situation de la vie. Il est souple, adaptable. A chacun d’en faire sa lanterne du moment
Une bombe me surprend, ma maison est en ruine, je suis perdu, paniqué, je ne sais par où commencer.
Cet aphorisme m’aide.
A ce moment là il me dira :
» De ta faim, tire l’essence de tes propretés, de tes haillons, tire l’essence de tes bonnes odeurs«
ou
» Ta masure, rends la propre, tes haillons, parfume les«
ou
»Nettoie pour oublier ta faim, parfume pour oublier tes haillons«
ou
» Tu retiendras de tes famines que tu es resté propre, tu retiendras de tes haillons qu’ils sentaient bon"
Merci Lord
@ Alinéa,
La pensée extrême orientale n’ayant pas été fondée sur un Dieu avec Alfa et Ordre de le conserver, elle peut s’accommoder profondément de n’importe quel nouvel Alfa (et de conserver celui qui serait dominant)
Ceux qui vivent très mal cet Afla du XIX sont alors ceux qui tiennent à l’Alfa d’Abaham. Pour eux, c’est profondément inacceptable.
Ah, te voilà, Shawford !
Tu sais, c’est étrange, en regardant cette liste des Alfas du XIXème, je trouve que les EU n’y sont pas pour grand chose.
A moins que j’aie oublié des choses lourdes venues des EU, tout semble avoir été impulsé de notre coin d’ici.
Le côté recréationniste-universaliste semble avoir été incroyablement franco anglais allemand comme nucléus initial
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