@Kenou
C’est décidément un dialogue de sourds. Je déplore la comparaison avec la carie car la carie n’est pas un être humain, on peut s’en débarrasser avec beaucoup moins de scrupules.
@Kenou
J’ai comme l’impression que vous ne voyez pas le défaut de votre raisonnement. Comme je l’ai déjà pointé du doigt et que vous réitérez cette erreur, je vais expliquer, mais cette fois très lentement.
@njama
Il y a différents plans à la morale :
Il y a la morale individuelle, la morale familiale, la morale sociale (dont l’expression est le droit, et la justice), la morale de l’État (rapport entre dirigeants et le peuple, et les circonstances extérieures), et la morale religieuse (devoir envers Dieu).
De quel plan parlons-nous ?
@Kenou
@njama
J’ai vraiment l’impression que vous ne parlez pas de la même chose que votre interlocuteur. Ce dont vous parlez, c’est des moyens pour régler les problèmes liés à l’avortement. Mais le problème dont les autres parlent, c’est la valeur morale de l’avortement. S’agit-il de quelque chose de moral, d’immoral, de neutre ?
@Kenou
@Kenou
@mmbbb
Je ne vois pas très bien ce que ça veut démontrer. Que les gens pauvres auraient mieux fait de ne pas vivre ?
@Le Gaïagénaire
On atteint le summum de la connerie avec ces propos. Excusez-moi d’être insultant, mais je ne vois pas quoi dire d’autre.
@njama
J’ai du mal à entrevoir une logique dans tout ce que vous dites. Tout est si confus.
@Julien30
Dans l’antiquité romaine, le père avait droit de vie et de mort sur sa famille. A la naissance d’un enfant, le père avait le choix entre reconnaître son enfant ou le tuer. L’entrée dans la communauté des hommes se faisait par conséquent non pas à la naissance, mais après la reconnaissance du géniteur. Quand les chrétiens ont commencé à augmenter leur nombre dans la société, ils étaient regardés bizarrement par les autres car ils ne mettaient pas ce droit en pratique. Les njama de l’époque devaient sûrement leur dire que le bébé n’était pas reconnu comme un être humain avant la décision paternelle pour justifier cet usage.
@oncle archibald
@Yurf_coco
L’une des grandes idées du christianisme, c’est la distinction entre la personne et la faute. On peut commettre des chose répréhensibles, celle-ci n’est pas forcément constitutive de la personne. Lorsque nous demandons sincèrement pardon pour nos fautes, le pardon nous est accordé car nous nous désolidarisons de la faute que nous avons commise, et par conséquent nous ne serons plus amenés à la recommencer. C’est donc ce principe qui est à la base du pardon, ce n’est pas une invention de ma part. Je pense qu’effectivement vous devriez plus vous intéresser aux communications de l’Eglise afin de ne pas sombrer dans la caricature grossière du message.
@Yurf_coco
La morale de l’Évangile se base bel et bien sur les deux maximes centrales qui sont l’amour de Dieu et l’amour de son prochain. Jésus précise d’ailleurs que le second précepte est identique au premier. Celui qui suit véritablement le chemin du Christ aime les hommes sans discrimination, mais nous savons tous que dans les faits nous n’arrivons pas à aimer tout le monde. Les chrétiens, qui reconnaissent à chaque messe qu’ils sont pécheurs, ont bien conscience qu’ils sont par eux-mêmes incapables d’aimer tout le monde. Mais l’Eglise les y encourage tout de même.
@robin
Ce n’est
pas réellement un quota qu’il doit respecter, mais il se trouve dans un milieu
dans lequel il est très bien vu de critiquer les religions, particulièrement la
catholique. La fréquentation de ce milieu lui a fait intérioriser cette façon
de penser, et il a sûrement pensé que c’était faire œuvre de philosophe et d’intelligence
que de pondre cette chronique. Il n’y a pas forcément de « maîtres »
à capuches, ou à tabliers, qui se tiennent derrière lui et de qui il s’attend à
recevoir un biscuit.
@sampiero
@alainmarc
La superstition, c’est croire que des gestes, des rituels effectués d’une certaine manière, peuvent nous apporter des avantages pour notre vie présente. Les religions abrahamiques disent exactement l’inverse. Elles vulgarisent au contraire des conceptions métaphysiques de très haute volée de façon à ce que tout le monde, du plus simple d’esprit au plus savant, puisse en tirer bénéfice.
@njama
avec un polichinelle dans le placard qu’il n’aurait pas
désiré, ou qu’on les aurait forcés ... sûrement penseraient-ils
autrement ...
Votre argument ne rend pas légitime l’avortement, il rend simplement compte de la faiblesse humaine. Il est évident que le fait de porter un enfant nous incline, dans certaines situations, à envisager la possibilité de l’avortement. On comprend qu’une jeune fille qui risque l’exclusion de sa famille pour être tombée enceinte en-dehors du mariage sera sans doute tentée de pratiquer une opération en douce pour éviter le scandale. Mais ce que le message du Christ dit, c’est de mener une vie conforme à l’amour. Une femme enceinte a une occasion d’aimer son enfant, et ce que le christianisme conseille, c’est de prendre cette occasion. Elle ne dit pas en revanche que c’est facile : on peut perdre le soutien de ses proches, vivre dans la pauvreté, etc. Mais, d’une part, si nos proches nous lâchent pour une telle raison, c’est qu’il n’y avait pas une relation d’amour authentique avec eux, et ensuite, les réticences devant les duretés de la vie procèdent davantage du sentiment égoïste que de l’amour. L’amour est ce qui donne justement la force de dépasser ces penchants. On ne peut donc pas affirmer que l’avortement est légitime, ou moral, en raison du fait que c’est la solution que beaucoup d’êtres humains choisiraient dans certaines situations.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération