Toutefois ceux qui ont tenté de baiser en apesanteur ont signalé quelques difficultés imprévues.
===================================
@JC_Lavau
Ce n’est absolument pas un problème. Je puis vous assurer, pour l’avoir vu d’assez près, que les anges qui, comme chacun sait, ne sont pas soumis à la pesanteur, se débrouillent fort bien.
c’est un peu tordu comme réflexion, je trouve
==========================
@JL
J’aurais dû écrire « objet de notre éternelle dévotion » ; j’ai dû mal corriger une première mouture et laisser traîner un mot qui aurait dû disparaître.
Que ce soit « tordu », je ne vous le fais pas dire. Pour prendre le parti des pires dictatures, comme le on le voit faire constamment sur ce site, il faut vraiment avoir la cervelle bizarrement torsadée et pleine de noeuds, mais je n’y puis rien, c’est comme ça.
J’ose espérer quand même que vous n’aurez pas pris au premier degré, dans cette suite d’interventions, mon admiration éperdue pour Staline, Pol Pot ou Maduro !!!
« Si je ne l’ai pas fait, c’est vraiment parce que je suis un con. »
Ce n’est pas de l’ironie, c’est du pléonasme !
================================
@phan
Vous auriez pu dire : « ce n’est pas de l’ironie, c’est un aveu très sincère », ou bien encore, plus férocement : « il ne nous apprend rien, qu’on n’ait dès longtemps remarqué », mais ce n’est en aucun cas « du pléonasme ». Ce n’est pas l’incorrection d’un emploi de l’article partitif « du » pour une chose qui est aussi indivisible que la République qui me heurte le plus, mais le terme « pléonasme ». Il est ici tout à fait impropre, comme vous pourrez aisément le constater en consultant l’article que Wikipedia consacre à cette figure de style et dont je recopie le début en bas de page.
Vous auriez pu aussi utiliser le mot « truisme » (vérité trop manifeste, qu’il est surperflu de vouloir démontrer et qui ne vaut même pas la peine d’être énoncée). Là, j’aurais été tout à fait embarrassé et je n’aurais vraiment pas su quoi répondre, parce que si la démonstration de cette simple proposition : « je suis un con » est superflue, il n’y a plus, de toute évidence, que le silence qui s’impose.
Wikipedia :
"Le pléonasme est une figure de style où l’expression d’une idée est soit renforcée soit précisée par l’ajout d’un ou plusieurs mots qui ne sont pas nécessaires au sens grammatical de la phrase, et qui sont synonymes.
C’est un mode d’expression aussi fréquent dans la langue littéraire que dans le langage familier. Dans celui-ci, la figure est parfois involontaire comme dans l’expression « monter en haut » et cette faute devient une périssologie.
Le contraire du pléonasme est l’oxymore."
Vous êtes sûr ? A votre lumineux avis, les Vénézuéliens et Mélenchon ne sont-ils pas ami.
================================
@JL
Les Vénézuéliens sont, de fait, les amis de M. Mélenchon comme ils ont toujours été aussi les amis des mollah de la grande démocratie iranienne. Aurais-je jamais dit le contraire ?
C’est précisément parce qu’il sont les amis de M. Mélenchon qu’ils sauront mettre un point d’honneur, j’en suis intimement persuadé, à se sacrifier courageusement pour le bonheur des générations futures, selon un très beau mot d’ordre qu’on doit, je crois bien, au Petit-Père des peuples de l’Union Soviétique, le grand Staline, objet de toutes notre éternelle dévotion.
à l’auteur,
La pesanteur a assez duré, on en a marre, et il ne faut pas en rester là. Une pétition s’impose sur change.org, et je serai parmi les premiers à la signer.
@leypanou
Non, ce n’est pas du tout de l’ironie. Ceux à qui il arrive de me lire sur ce site ne peuvent pas ignorer que je suis un écologiste enragé, un partisan extrême de la décroissance, terriblement soucieux du devenir d’une planète qui ne va pas tarder à devenir un enfer si nous laissons de parfaits salauds produire en masse du CO2. Certes, je viens d’allumer un cigare qui va aggraver encore un peu la situation, il faut bien que je l’avoue, mais je ne le ferai plus. C’est le dernier. Cochon qui s’en dédit.
Renoncer au pétrole quand le Venezuela dispose de gigantesques réserves, c’est très bien. Habituer peu à peu les habitants à se passer de l’électricité, c’est encore mieux. Les bougies produisent du CO2, mais bien moins en fin de compte que des centrales thermiques. Dans les pays développés comme le nôtre, nous mangeons trop, nous gaspillons. Organiser une économie fondée sur la pénurie, c’est excellent, ça oblige les citoyens à faire preuve d’imagination. et la panne d’électricité prouve bien qu’ils en sont tout à fait capables. Peut-être parviendraient-ils même à vivre sans argent, et à trouver le moyen de se nourrir sans même y être aidés. J’ai beaucoup apprécié, en ce sens, le refus de l’aide alimentaire américaine qui eût été contraire à une saine pédagogie déjà très bien mise en oeuvre. Qui ne se souvient de la grande famine en Ukraine, au début des années 30 ? Il n’y avait vraiment plus rien à bouffer, mais les Ukrainiens se sont très bien débrouillés ; dans les campagnes, on a redécouvert le cannibalisme et le pays, en fin de compte, s’en est trouvé mieux. Quatre ou cinq millions de koulaks, en tout cas, minorité de sales profiteurs capitalistes ennemis d’une économie vraiment socialiste, auront été radicalement éliminés par la faim en moins de deux ans. C’est aussi admirable que l’oeuvre malheureusement inachevée de Pol Pot dans le Kampuchea démocratique. Je dis inachevée, parce qu’il reste malheureusement des Cambodgiens au Cambodge : beaucoup ont quand même réussi à survivre, même parmi ceux qui étaient restés sur place. C’est bien fâcheux, mais l’idéal n’est pas de ce monde.
Puissent tous les Vénézuéliens crever en masse, prochainement, pour la plus grande satisfaction de tous les amis de M. Mélenchon, notre maître à tous, et pour la plus grande gloire du socialisme éternel.
Viva la muerte !
Nous nous sommes assis pour filer des mèches de lampe dans le salon.
========================
Quand j’étais enfant, à la campagne, dans les années cinquante, les pannes d’électricité n’étaient pas rares, et j’ai dû passer des heures à regarder la flamme des bougies. Depuis plus de vingt ans que je vis à Paris, j’ai dû connaitre deux ou trois pannes d’électricité, mais beaucoup trop brèves, hélas, pour avoir seulement le temps de me remémorer le très beau poème de Francis Ponge sur la bougie dans Le parti pris des choses.
Ils ont vraiment de la chance, les Vénézuéliens. Outre qu’ils vivent dans le plus démocratique des régimes, sous la gouvernance d’un grand homme dont on parlera dans plus de deux mille ans comme aujourd’hui d’Alexandre le grand ou de Jules César, ils disposent de la richesse potentielle des plus grands gisements pétroliers du monde, mais cela ne leur est jamais monté à la tête et ils savent ne pas se priver de joies très simples comme la confection et l’allumage des bougies. L’envie est un sentiment un peu mesquin, pas très recommandable, mais je dois avouer qu’à lire ces témoignages, je l’ai très fortement ressenti.
Puisque je viens de m’engager dans la voie des confessions, laquelle mène nécessairement à la contrition, j’irai courageusement jusqu’au bout. Je me rends bien compte aujourd’hui qu’en votant pour M. Mélenchon, nous aurions eu quelque chance, en peu d’années, de faire les mêmes expériences, de redécouvrir les plaisirs très purs d’une vie simple et frugale. J’aurais pu voter pour M. Mélenchon : c’était très facile, il suffisait de mettre le bulletin portant son nom dans la petite enveloppe, mais je ne l’ai pas fait. Je n’aurai pas la lâcheté d’évoquer quelque influence diabolique : je dois avouer, pour ma plus grande honte, que je n’étais nullement sous l’influence d’une puissance extérieures à ma volonté. J’étais libre et je pouvais, en toute liberté, voter pour M. Mélenchon.
Si je ne l’ai pas fait, c’est vraiment parce que je suis un con.
Erratum
J’ai repêché cette citation de Gautier sur le net, mais je crains qu’il n’y ait une erreur dans l’avant dernière phrase où il faudrait lire "qui aurait la folie de NE PAS préférer ?, mais je n’ai pas le courage d’entreprendre, pour vérifier, des fouilles dans ma bibliothèque.
Je n’ai pas insinué que la mathématique pure ne sert à rien
=========================
@JL
Certes non, puisque vous dites qu’il ne sert à rien de mieux connaître les nombre premiers, comme si on était en quête, nécessairement, de leur utilisation. C’est moi qui prends soin de souligner que la mathématique ne sert à rien. Mais les choses les plus importantes, dans ce monde, souvent, ne servent à rien.
Le point de vue de Dieudonné sur les mathématiques n’est pas si éloigné de celui qu’exprime Théophile Gautier à propos de l’esthétique dans sa préface à Mademoiselle de Maupin :
"Rien de ce qui est beau n’est indispensable à la vie. - On supprimerait les fleurs, le monde n’en souffrirait pas matériellement ; qui voudrait cependant qu’il n’y eût plus de fleurs ? Je renoncerais plutôt aux pommes de terre qu’aux roses, et je crois qu’il n’y a qu’un utilitaire au monde capable d’arracher une plate-bande de tulipes pour y planter des choux. À quoi sert la beauté des femmes ? Pourvu qu’une femme soit médicalement bien conformée, en état de faire des enfants, elle sera toujours assez bonne pour des économistes. À quoi bon la musique ? à quoi bon la peinture ? Qui aurait la folie de préférer Mozart à M. Carrel, et Michel-Ange à l’inventeur de la moutarde blanche ? Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid, car c’est l’expression de quelque besoin, et ceux de l’homme sont ignobles et dégoûtants, comme sa pauvre et infirme nature".
Je ne crois pas qu’on ait besoin de connaitre des nombres premiers plus grands que ceux que l’on sait calculer aujourd’hui.
====================================
@JL
Les mathématiques servent aussi aux ingénieurs, mais la mathématique pure ne sert à rien. Elle est faite Pour l’honneur de l’esprit humain, comme le pose très bien le titre d’un remarquable petit ouvrage de Dieudonné dont on ne saurait trop conseiller la lecture :
https://www.amazon.fr/Pour-lhonneur-lesprit-humain-math%C3%A9matiques/dp/2010119509
"Le pauvre prie « pour les gens de bien qui lui donnent quelque chose ».
ERRATUM
Le pauvre prie « POUR LA PROSPERITE des gens de bien... »
J’avais oublié un mot dans la phrase de Molière, celui qui me permettait précisément de parler d’une formidable ironie.
La pseudo-morale chrétienne, ici, se mord la queue. Les pauvres « gens de bien » devenus plus « prospères » par la prière de l’ermite auront bien plus de mal que lui à entrer dans la Jérusalem céleste, dont la porte, selon les Evangiles, est si étroite pour les plus riches. Mais il faut bien qu’ils soient assez riches s’il faut qu’ils lui « donnent quelque chose » ! Sa prière favorise donc leur damnation éternelle, dont il se fout, mais lui permettra de s’acheter un petit bout de pain. Pour lui, c’est l’essentiel. Et peu importe le salut de ceux qui, de toute façon, ne lui donneront rien !
Pour lui l’ordre des nombres premiers doit être aléatoire, dû au seul hasard.
================================
@Gollum
Je n’ai jamais dit cela ! La question de savoir s’il existerait une loi de succession des nombre premiers a toujours fasciné les mathématiciens. L’informatique et la statistique ont permis de faire apparaître des espèces de régularités dans la distribution de ces nombres sur la suite des entiers, mais cela ne donne pas une loi qui puisse commander un algorithme, laquelle reste du domaine de la conjecture. Mes connaissances en mathématiques restant fort élémentaires, je ne me risquerai évidemment pas à me prononcer là-dessus !
Ce que je disais, c’est que le Dieu des philosophes est une spéculation intellectuelle du même type, et qui ne pèse pas plus lourd dans la conduite de l’existence. Pendant trois siècles, on a cherché une démonstration du théorème de Fermat. On a fini par en avoir une, même si elle n’est pas aussi triviale qu’il serait souhaitable. La science mathématique y a beaucoup gagné, mais ça n’a pas changé grand chose à la vie quotidienne des mathématiciens, du moins à la vie de ceux qui ne travaillaient pas sur cette question.
Les religions, en revanche, qui tournent en rond depuis des siècles, de la manière la plus fumeuse, sur des questions qui sont à peu près du même tonneau, et tranchent sans même savoir, prétendent organiser votre existence du lever au coucher, de la naissance à la mort. D’un point de vue philosophique, c’est parfaitement choquant et même grotesque.
Voyez ce qui se passe en Algérie
======================
@Jonas
Je ne vois toujours rien, dans la liste des articles, de Chems Eddine Chitour, autre antisioniste notoire d’AgoraVox, prompt à s’enflammer pour la liberté des pauvres et bons Palestiniens, prompt à cracher sur la France et surtout sur Israël, mais beaucoup plus prudent et timoré lorsqu’il s’agirait de porter un regard critique sur la dictature dont souffre son propre pays.
Ce courageux intellectuel a fini par trouver le moyen de m’empêcher de commenter ses articles : quand la liberté de critiquer n’existe plus,doit penser cet émule de la momie présidentielle, on a forcément plus de chances de paraître avoir raison.
S’il publiait quelque chose, transmettez-lui mes salutations ironiques, de sorte que les lecteurs ne puissent confondre une absence de réaction de ma part avec un consentement implicite ou une indifférence : en voilà un dont la malfaisance sur ce site mérite bien d’être ratatinée en toutes circonstances avec la dernière vigueur !
Le peuple iranien ,ne partage pas les obsessions des mollahs à l’encontre d’Israël, mais il ne peut pas s’exprimer ouvertement à cause de la répression, une répression violente et à huis clos.
====================================
@Jonas
Non seulement les Iraniens ne partagent pas les obsessions antisémites des mollahs, mais il voient même d’un bon oeil les raids de Tsahal sur les bases iraniennes en Syrie. Beaucoup d’interventions courageuses d’Iraniens sur Tweeter les ont applaudies.
N’oubliions pas que lors des dernières manifestations des bazaris à Téhéran, les slogans exigeaient la mort de Khamenei et de Rohani, mais on hurlait aussi « Mort à la Palestine ! ». Les Iraniens voient bien que leurs derniers sous passent dans le financement du Hezbollah et du Jihad isalamique à Gaza (un milliard par an en moyenne) et que cela, aussi bien que le soutien aux Houthis yéménites et les objectifs hégémoniques du régime en général, se fait aux dépens de leurs intérêts les plus légitimes.
Netanyahou, maintes fois, aura assuré le peuple iranien de son soutien ; Israël et les Américains auront beaucoup fait pour les affranchir de ce régime pourri. En revanche, je me demande ce que deviendront les relations d’un nouveau gouvernement de l’Iran libéré avec une Europe prétendument démocratique après qu’elle aura si délibérément collaboré avec les islamo-nazis. Je serais iranien, je me sentirais salement trahi par de purs salauds.
@Jonas
Votre intervention me rappelle que l’Iran vient de condamner l’avocate Nasrine Sotoudeh à plus de trente années de prison pour ses positions hostiles au régime et à plus de cent quarante coups de fouet pour avoir soutenu des femmes qui avaient publiquement rejeté le voile islamique.
Comment la France de Macron peut-elle continuer à soutenir un régime aussi pourri et l’aider à échapper aux sanctions pour qu’il puisse persévérer dans ses agissements criminels ?
Je viens de signer la récente pétition pour le soutien à Nasrine Totoudeh. Il y a déjà pas loin de vingt mille signatures. On la trouvera à cette page :
https://www.change.org/p/emmanuelmacron-lib%C3%A9rez-l-avocate-iranienne-nasrin-sotoudeh-freenasrin
CG Jung et Eliade ont montré que l’idée d’Absolu était vitale à l’homme afin de donner un sens à son existence. Sinon il se sent absurde , dans un monde absurde et son esprit tourne au nihilisme.
=================================
@Gollum
Vous nous proposez là une belle ratatouille ! Mais la philosophie n’est pas une préparation culinaire où on ajoute des épices en proportions équilibrées pour donner un peu plus de saveur à ce qui n’en a pas beaucoup.
Parler de l’absurdité de la vie, cela ne mène à rien, on l’a assez représenté à un Camus plutôt limité dans le domaine de la réflexion philosophique, et qui s’était salement embourbé dans cette purée conceptuelle. Pas question non plus de lui donner artificiellement un « sens », à la vie. Est-ce que vous concevriez une espèce de pédagogie qui induise les petits enfants à croire que la vie doit les mener quelque part, comme dans les totalitarismes ? Non. De toute façon, quand on se promène dans ce monde, qu’on le veuille ou non, on va toujours quelque part, contrairement à ce que postule tel essai d’un philosophe nazi. Où qu’on soit, il y a toujours quelque chose à considérer, à comprendre, à transformer. Ca suffit bien.
Et il n’y en a pas chez les athées libertins du XVIIIème siècle qui ont placé leurs appétits devant tout le reste.
==============================
@Gollum
Je suis désolé de devoir vous dire ça, mais votre proposition est idiote. C’est au XVIIe siècle que la morale chrétienne se trouve complètement disqualifiée par une réflexion qui commence à se développer sur les pièges de l’amour-propre, « amour de soi et de toutes choses pour soi » selon La Rochefoucauld. Il apparaît que le chrétien, même s’il prétend le contraire, ne peut s’empêcher de lorgner en permanence du côté de son salut personnel. Cette morale de boutiquier qui est celle de la bourgeoisie montante entre en conflit avec la morale aristocratique héritée d’Aristote. Le bourgeois thésaurise sans vergogne dans ce monde et accumule les bonnes actions pour s’assurer une place confortable en paradis. Dans la morale aristocratique, l’élégance est au contraire de dépenser, voire de se ruiner. Tout calcul d’intérêt est méprisable.
Relisez la scène du pauvre dans Dom Juan. Le pauvre prie « pour les gens de bien qui lui donnent quelque chose ». C’est énorme, et d’une ironie renversante. La morale chrétienne apparaît donc là comme une morale vulgaire et méprisable. Dom Juan, lui, ne dit jamais que Dieu n’existe pas, il s’en fout et il en prend le risque parce qu’il veut être totalement libre et décider souverainement de ses choix. « La plupart des vertus ne sont que des vices déguisés » dit encore La Rochefoucauld, et il apparaît dès lors, dans ce renversement des valeurs qui fonde une nouvelle éthique, que l’humilité chrétienne est assez proche de la tartufferie et qu’à l’inverse, ce que le chrétien dénoncerait comme le péché d’orgueil ressemble à la plus estimable des vertus héroïques.
Mais il y a une distance énorme entre l’athéisme des libertins du XVIIIème siècle qui se permettaient une vie de débauche en raison même de leur athéisme (on peut tout faire puisqu’il n’y a pas de sanctions — voir Dostoievski qui pourfend cette position)
==============================
@Gollum
J’aime bien le littérateur Dostoievski, mais la proposition que vous évoquez : « si Dieu n’existe pas, tout est permis », est une idiotie manifeste. Il serait infiniment plus logique de dire : « si Dieu existe, tout est permis ». Imaginez que notre discussion me mette tellement en colère que je décroche mon sabre de marine (rassurez-vous, c’est un sabre imaginaire !) avec le dessein de vous trancher la tête. Etant athée, j’y réfléchirai à deux fois : ce pauvre Gollum n’a qu’une vie ; de quel droit l’en priverai-je par un acte irrémédiable ? En revanche, si je suis un parfait croyant comparable au moine Amaury du siège de Béziers (tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens !) je vais peut-être faire une sottise, mais ce sera sans importance puisque Dieu accueillera Gollum l’instant d’après dans son paradis — s’il le mérite !. Peut-être serai-je puni, mais tous les grands mystiques vous diront que dans la relation à Dieu, la question de l’intérêt personnel, qui motive les simples et les ignorants, ne doit absolument pas intervenir.
Bref, s’il y a un dieu, il faut lui faire confiance : il n’y a aucune connerie, et même aucun crime, qui ne soit irréparable. Sa justice dans l’autre monde (le seul vrai !) saura rétablir l’harmonie éternelle en effaçant les bavures d’ici-bas.
Pourriez vous développer ce que vous entendez par "ordre calculable dans la suite des nombres premiers ’’ ?
===========================
@JL
Soit N, un nombre premier quelconque et connu. Existerait-il un algorithme qui permît de calculer celui qui vient après dans la suite des entiers ?
Pour l’instant, on ne sait toujours pas résoudre ce problème.
@Massada
Je découvre la caution de l’UFJP (quelle caution !) en même temps que vos commentaires qui me dispensent de mettre les points sur les i..
Tout ça me rappelle quelques saloperies gouvernementales en France : vote de résolutions négationnistes à l’UNESCO sous la présidence de Hollande, et sous l’actuelle, un prix décerné récemment à B’Tselem, voisine idéologiquement de l’UFJP, en même temps qu’à al-Haq, organisation palestinienne noyautée par d’anciens criminels terroristes. C’était particulièrement crapuleux. J’espère que Miri Regev finira par trouver un moyen qui permette d’en finir démocratiquement, en israël, avec les ennemis jurés de la démocratie et les complices avérés du pire terrorisme.
Ci-dessous un article de l’excellent Meyer Habib à propos de ces répugnantes dérives de gouvernements qui font vraiment honte d’être français à tout citoyen muni d’un cerveau. On n’est toujours pas sorti des années noires !
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération