@ Gazi Borat
Tout à fait ! Le Conseil d’Etat réfère bel et bien à une pratique radicale d’une religion, sans mentionner le salafisme.
Nous sommes d’accord, c’est une excellente nouvelle pour la République qui adresse ainsi aux intégristes, quels que soient leurs mouvements, un message limpide.
Dans ce cas, pourquoi s’inquiéter d’"islamophobie" en l’espèce ?
@ Zawgyi
Voici exposé de manière précise et concise l’essentiel de ce sur quoi ce débat a été posé. Merci.
"au lieu de donner la nationalité à cet femme pour qu’elle puisse s’émanciper si elle le souhaite un jour, elle n’en aura pas l’occasion..."
En quoi le fait d’avoir la nationalité française permet-il une émancipation (dont il semble qu’elle ne soit pas désirée) que ne permet pas le simple fait de vivre en France, pays mixte et laïc ?
@ Gazi Borat
On ne peut comparer certains colifichets à une tenue qui couvre intégralement une femme et dont la prescription ne concerne que les femmes.
Effectivement, les musulmanes ne sont pas les seules à se couvrir, notamment au moment du culte, et les perruques que portent les femmes des intégristes juifs sur leur crâne rasé n’est pas plus réjouissante.
En revanche, seuls les courants intégristes de l’islam exigent le port de la burqa/niqab, et ce depuis sa réintégration dans le paysage musulman au moment de la Révolution islamique iranienne, au cours de laquelle apparut également le concept d’islamophobie, désignant de la sorte ("islamophobiques") les Iraniennes qui refusèrent de se voiler à l’arrivée de l’Ayatollah Khomeiny.
@ Gazi Borat
Comment aurait-elle pu cacher le salafisme qui est son choix idéologique et religieux, puisqu’il s’exprime notamment par cet accoutrement qu’elle porte en toutes circonstances de manière, justement, à en faire état ?
@ Gazi Borat
Un décolleté ne prétendant pas cacher pas ce qu’il dévoile, libre à chacun de le considérer avec plus ou moins de retenue. Dans tous les cas, nulle n’oblige aucun à s’adresser à ses seins plutôt qu’à sa face, le soumettant de la sorte à une forme d’outrage au nom duquel les exégètes de la voilure estiment que le corps féminin doit être banni du domaine public.
Gazi Borat, vous tentez d’amener le débat sur la célèbre interpellation "La France, tu l’aimes ou tu la quittes" pour que votre argumentaire en faveur de la dame en question soit reçu du point de vue d’un supposé racisme particulier (voir l’article sur l’islamophobie supposée du Conseil d’Etat) et examiné à la lorgnette de la politique d’immigration du gouvernement en place, ce qui n’est pas le sujet car ce n’est pas parce qu’elle est marocaine que cette dame a été déboutée de sa demande, ni non plus parce qu’elle est musulmane, mais parce que les valeurs qu’elle affiche sont celles du salafisme, ce courant particulièrement virulent au sein duquel les femmes ne sont pas considérées comme des êtres égales aux hommes. Ce faisant, elle a signifié non pas qu’elle n’aime pas la France, ce n’était pas la question, mais qu’elle n’adhère pas du tout à la valeur d’égalité hommes-femmes constitutive de notre communauté.
Auriez-vous défendu un individu dont l’idéologie est de promouvoir l’asservissement des homosexuels s’il avait été débouté d’une demande de naturalisation ainsi que cette dame l’a été ?
En outre, la France ne la déteste pas : elle a tout loisir de continuer à y vivre et à y exercer sa vision spécifique de l’islam et des rapports hommes-femmes.
"et personnellement, ce qui me choque, c’est quand je suis obligé de parler à une femme en regardant sa poitrine largement découverte, plutot que son visage !"
La défense de la burqa trouble votre connaissance de l’anatomie féminine, Monsieur. Les yeux des femmes ne sont pas situés dans le décolleté mais à la même place que les vôtres, qu’il suffit de lever vers le haut de leur visage pour constater que je ne mens pas.
@ Magalie Simon
Ce débat n’intervient pas, en principe, autour d’une religion mais autour du principe d’égalité entre hommes et femmes. Que ce principe d’égalité soit largement ignoré par le salafisme est une réalité.
@ Gazi Borat
Les associations de défense et de protection des femmes et de l’enfance ne se préoccupent pas de leur nationalité. Recueillies dans des foyers, défendues par des juristes, soignées par des médecins, de nombreuses femmes ayant à souffrir d’exactions sont protégées par de nombreuses instances, qu’elles soient anglaises, marocaines, mexicaines ou françaises.
Non Gazi Borat, l’islam n’est nulle part une nationalité, merci de confirmer.
C’est une religion.
Avec divers courants.
Une religion dont certains courants politiques défendent certaines valeurs incompatibles avec celles de la liberté, de l’égalité, de la liberté d’expression et de culte.
Il y a en France de nombreux musulmans de nationalités diverses, dont française, qui n’approuvent pas le salafisme et le sort que celui-ci réserve aux femmes.
@ Gazi Borat
Si l’on pouvait échapper aux débats pseudo-politiciens et revenir aux fondamentaux, en l’occurrence les arguments développés par l’auteur de l’article, ce serait intéressant. Ce d’autant plus, étant donné ce que vous insinuez, que cette décision a également été saluée "à gauche".
Quant à l’intégration, cette dame vit en France selon les règles qui lui conviennent, me semble-t-il encore une fois. Du moins est-ce ce qu’elle a déclaré, déclarant avoir fait le choix de vivre selon les préceptes salafistes.
A moins que l’on ne considère que les femmes en général, et musulmanes en particulier, sont inaptes à décider de leur orientation idéologique lorsqu’elles se présentent, invisibles, devant des fonctionnaires.
@ Gazi Borat
Si l’on pouvait échapper aux débats pseudo-politiciens et revenir aux fondamentaux, en l’occurrence les arguments développés par l’auteur de l’article, ce serait intéressant. Ce d’autant plus, étant donné ce que vous insinuez, que cette décision a également été saluée "à gauche".
Quant à l’intégration, cette dame vit en France selon les règles qui lui conviennent, me semble-t-il encore une fois. Du moins est-ce ce qu’elle a déclaré, affirmant vivre selon les préceptes salafistes.
Gazi Borat, pensez-vous sérieusement que les membres du Conseil d’Etat puissent être qualifiés ainsi ou est-ce simplement plus facile de répondre à quelqu’un comme Debase, dont l’argumentation correspond bien au pseudonyme ?
@ Gazi Borat
Les femmes musulmanes ont droit au vote au même titre que les femmes chrétiennes, juives, bouddhistes, hindouistes, agnostiques ou athées.
L’islam n’est pas une nationalité, que je sache.
"De même que je ne réduis pas l’islam...", etc.
Dans ce cas et pour en revenir au sujet de l’article, vous conviendrez Masuyer que le port de la burqa n’étant pas imposé par les textes dans l’islam, il n’est pas pertinent de questionner la décision du Conseil d’Etat dans le sens d’une "islamophobie" fantasmagorique ?
Raté Masuyer.
Ma position sur l’affaire Truchelut fut en désaccord avec celle exprimée ici par Docdory ou sur le site Riposte laïque, à propos de procès d’intention...
Je note que jamais vous ne discutez mes propos, mais toujours m’insultez le plus naturellement du monde, allez chercher vos arguments dans des commentaires sortis du contexte, un vrai petit caporal, et que vous louvoyez lorsqu’il s’agit de points précis d’une discussion, ce qui vous permet d’éviter les sujets qui vous "grattent", vous.
@ Maxim
Puisque vous demandez l’avis d’intervenants, voici le mien : nul racisme dans vos propos. Vous n’avez fait que décrire ce qui se produit autour de vous : une radicalisation et un repli identitaire accablants.
Saint Masuyer
Qu’il est doux d’être tolérant et quel bel esprit que le vôtre dont le doute affiché en manière de sagesse s’accommode de l’excision et du port du niqab, pourquoi pas de la lapidation, après tout.
Qu’il est doux et sage d’accuser la Déclaration universelle des droits de l’homme de vouloir imposer la liberté de choix et de la travestir en élément infâme de dictature mondiale irrespectueuse du salafisme.
Qu’il est bon de s’ériger en défenseur des pauvres intégristes ayant toute latitude à user de leurs femmes comme d’esclaves puisque telle est leur culture.
Et de jouer à ce jeu pervers qui consiste à accuser la laïcité de tous les maux, et la République avec elle, au prétexte qu’en son sein même tout n’y est pas parfait.
A propos, que pensez-vous de l’Organisation de la conférence islamique et de sa Charte universelle des droits de l’homme ?
Je suppose que, comme à l’accoutumée, vous vous garderez de la lire et de répondre avec précision à une question précise qui vous est posée, et évoquerez la larme à l’œil à quel point au fond ceux qui défendent l’égalité des droits sont d’affreux totalitaristes et à quel point moi-même je ne suis qu’une épouvantable harpie abhorrant les hommes (si j’ai oublié quelques compliments au passage, vous saurez me les rappeler, je n’en doute pas un instant).
Merci pour ce rappel salutaire, Roger Trouman.
En soi d’ailleurs, il rend caduque le soupçon d’"islamophobie" de l’Etat évoqué dans le titre et la défense de ce signe politique, idéologique, et non religieux, par ceux qui crient au racisme et à l’injustice suite à cette décision du Conseil d’Etat.
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