@ Zalka
Nous sommes d’accord.
Et sur l’impôt, je me permets de vous renvoyer à cet excellent article de Michel Koutouzis : « Voies et chemins de l’argent dans le monde de l’islam », ici même :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=26559
Cordialement.
@ Zalka
C’est Alzheimer.
Depuis des mois, West a le sentiment grandiose que Marie-Pierre, Marsupilami, une quarantaine d’intervenants et moi-même sommes une seule et même personne : un marsupial cloné. Son délire infect est entré dans le folklore.
Laissez faire, faut pas bousculer les cerveaux en décrépitude
Hey, Léon ! Points de suspension Et Pierre R aussi !
Ne nous éloignons pas du sujet !
@ Zalka
Je n’aurais pas dit mieux.
« Montrer le texte » ! Mouhahaha !!!!!!
A bientôt, M’dame la Vannetaise
@ Zalka
Bravo pour vos diverses interventions, mais ici je ne suis pas d’accord. Le christianisme aujourd’hui est violemment, toutes proportions gardées, prosélythe. Cf. les born-again, les Evangélistes. Et cette situation folle des Coréens en goguette au Pakistan.
Nous sommes là, il est vrai, loin du christianisme originel, mais celui-ci fut prosélythe.
La seule religion monothéiste qui ne l’est pas, c’est la religion juive, avec pour seul et grand défaut la notion de « peuple élu », ceci expliquant cela.
Oui, Marie-Pierre,
L’un de mes beaux-frères, défunt, a beaucoup souffert, étant Marocain, de voir sa mère et ses sœurs dans l’obligation de se voiler à Tanger sous peine de harcèlements, et sa mère, qu’il avait connue en maillot de bain sur la plage, se couvrir en le visitant en France. Il lui donnait l’injonction de retirer ce voile qu’il n’avait jamais connu dans sa jeunesse, et ne supportait pas sur sa mère lors de ses visites, pas plus qu’il ne le supportait dans son pays, où il avait connu les femmes les cheveux libres.
@ Marie-Pierre
Précisément pour la raison inverse.
En invoquant la douleur, la gêne, l’horripilement, la stupéfaction, le remuement de l’être relativement à ce qu’il est convenu de nommer « la pudeur », tu t’adresses aussi aux hommes. Qui sont, tout autant que les femmes, concernés.
L’oppression politique et idéologique commence par les femmes et s’étend aux hommes.
La question du voile, il me semble, comme toutes les questions, hormis celles inabordables logiquement (règles, accouchement, avortement) car absolument impartageables, sauf à lire frénétiquement car la lecture, principalement romanesque, offre ce luxe de se propulser dans des vies qui ne sont pas sienne, cette question concerne aussi bien les hommes que les femmes.
Au fond, je pense qu’il n’est aucun sujet « typiquement féminin ».
D’autant moins celui du voile, qu’il est une affirmation idéologique.
« d’où elle sort une heure après son arrivée sans voile ».
Pas de quoi rigoler.
Elle peut encore, ici, aujourd’hui, sortir de cet hôtel sans voile.
@ Mandrier
Je trouve votre témoignage intéressant. J’ai lu rapidement récemment un article, je crois sans en être sûre dans « Charlie Hebdo » (je lis à peu près tous les journaux, quelle que soit leur orientation, donc il m’arrive régulièrement de ne plus savoir quel étonnant article a été publié ici ou là, car notre presse réserve encore et toujours, fort heureusement, quelques surprises) dans lequel le rédacteur s’écriait que le changement proviendrait du sexe.
Même si personnellement je peine à envisager une quelconque tension vers un « mieux » sous l’angle sexuel, force est de reconnaître que ce moteur de l’humanité a plus d’une fois démontré son pouvoir
Ça ne me rend pas spécialement optimiste pour autant.
Salut, Marie-Pierre,
Je trouve très intéressant l’angle que tu as choisi de la pudeur, et très courageux.
Souvent, lorsqu’il est question de la problématique du voile, avec toutes les difficultés que ça soulève, et toute l’émotion aussi, parce que nous ne cessons de nous questionner et sur notre droit à intervenir dans des histoires qui ne sont pas les nôtres, et sur notre légitimité à défendre, via un signe, des valeurs qui nous sont chères, nous axons notre réflexion sur un terrain plus général.
Aborder le sujet de manière intime comme tu l’as fait me paraît essentiel.
Encore bravo, et encore merci.
Non, j’ai envie de citer Gasty, Le Chat, Furtif, Snoopy, Bozz, Icks Pey, Cambronne, Gazi Borat, Aux-Larmes-Citoyen, Argo... Excusez-moi, les retours facilitent les hommages, et la mémoire est injustement sélective. Il est vrai que si je découvre au passage un commentaire ou un article de l’un ou l’autre, j’ai de nouveau envie de prendre du temps ici.
Sinon, je m’afflige. Bref, cessons ce hors-sujet.
Bonne soirée à vous.
@ Newby
J’avoue que certains rédacteurs, récemment, tels Florentin Piffard, François-Xavier Ajavon, Taïké Eilée, le pour lors silencieux Jean-Christophe Moreau, pour lors silencieux Michel Koutouzis et Marsupilami, et des intervenants tels 115, Stalker, Claude, Romain de Pescara, Irony, et d’autres que je n’ai pas là en mémoire justifient non seulement ma propre lecture, qui n’a aucune importance, mais l’intérêt d’AVox malgré les salacités dont vous connaissez les représentants.
Bienvenue à vous, en tout cas, dans la matrice bruitesque
@ Newby
Bien qu’ayant - malheureusement ou pas, je me pose vraiment la question depuis quelque temps, mais finalement reviens ici, donc... - peu de temps en ce moment et pour participer aux débats et pour écrire sur des sujets qui me tiennent à cœur, j’ai pu remarquer ce dont vous faites le constat : AVox se transforme dangereusement en foire d’empoigne et s’attife des pires attributs du Net et de la société du Bruit.
Merci pour vos interventions, drôles et justes, sur l’article de Marie-Pierre.
Chère Claude,
Ce n’est pas du courage, juste quelques heures de désœuvrement
West se montre depuis longtemps d’une vulgarité sans nom, mais il use d’arguments tels qu’au fond, si vous n’êtes pas actrice d’une certaine liberté des femmes (si vous saviez comme je ris à l’instant même !), vous n’avez aucun droit à la parole tant sur les sujets d’art que sur ceux qu’un article comme celui de Marie-Pierre soulève, sauf à vous faire taxer d’avatar frustré.
Heureusement, il reste quelques commentateurs, et je dirai même sur ce fil, un certain nombre de commentateurs, intéressants à lire, et régénérants, qui plus est
L’argument de la kipa est tenu pour nul et non avenu, ne concernant pas les femmes, ni le sujet, par conséquent.
Parlons-en sur un fil dédié, merci.
Rassurez-vous, Battement d’Elle, si nous n’avons pas eu le choix en nous achetant un jean ces dernières années - du moins avec un portefeuille courant -, les ceintures remontent.
Nous allons donc pouvoir nous pantalonner sans ajouter avant le chemisier un coton long, pour se mouvoir sans exposer nos postérieurs.
Les lubies des créateurs de mode totalitaristes sont incomparables avec celles des radicaux.
Quant à l’évolution, il apparaît pour lors que les voiles se multiplient... et les revendications communautaristes avec.
Absolument d’accord avec votre intervention, Florentin Piffard. Il y a dans le choix librement consenti - car effectivement on ne peut en toute honnêteté s’arrêter à considérer que le port du voile est pour toutes ces jeunes filles d’ici et d’aujourd’hui qui le portent le résultat, exclusivement, de pressions sociales et/ou familiales - de se couvrir une forme de rébellion, parfois de fait une forme de protection, mais je pense que tous les intervenants le savent, à l’égard des caïds.
Cet acte rebelle peut de fait revêtir les significations que vous évoquez, toutes très justes à mon avis, qu’il s’agisse d’une revendication de « pudeur » eu égard à la surexposition du corps féminin jusque dans les tréfonds de son ventre ou d’une affirmation de suprématie dans l’ordre de la séduction et sa course folle.
Précisément, ce qu’il est intéressant de noter, selon ces angles, c’est bien, il me semble, la valeur absolument non religieuse de ce signe.
Par ailleurs instrumentalisé.
« Et si vous prétendez libérer des femmes ailleurs, »
Vous faut-il une noire liste de nécrologie à propos de femmes qui ont voulu se libérer du voile là où la loi de leur pays le leur imposait, West ?
Ou peut-être quelques macabres dépêches sur les crimes d’honneur commis jusqu’en Angleterre, où l’on a plusieurs fois égorgé ou découpé en morceaux des jeunes filles qui ne se cachaient pas assez aux yeux de leurs père ou frères ?
A moins que vous ne préfériez lire « Musulmanes » de Florence Assouline, où il est question de femmes à jamais cloîtrées et devenues folles ou suicidées ?
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