Un peu de patience, et l’on va nous ressortir toutes les photos d’école, où DSK, déjà, en culotte courte, un concombre à la main, matait les petites filles dans une attitude suggestive.
La mondialisation de la bêtise est en marche.
Rien à dire sur cet article qui sent le réchauffé, ou le refroidit, au choix.
Tous les commentaires ont déjà été fait, pas la peine de s’échiner.
Attaquez vous plutôt au concombre masqué, qui ricane dans l’ombre
Sujet tout de même intéressant, car catalyseur de débats en tous sens
Cette photo dit tout, dites vous !
Une photo peut-elle tout dire ?
On connait très bien toutes les manipulations et les supercheries possibles tournants autour de la photo, son utilisation dévoyée dans plusieurs affaires.
Inutile de ramener le dossier à charge, orwellien, ou stalinien, c’est selon là encore.
Fana moi-même de la photo, et possédant un labo, je sais très bien combien un cadrage, un contraste différent peut adoucir ou renforcer certaines plages, et agir sur le ressenti du spectateur.
Chacun peut constater, en regardant dans ces vieux albums, pourvu qu’il est le courage de garder les photos ratées, comment en deux secondes un cliché peut nous donner un visage de parano, ou de joyeux drille illuminé.
Bien normal d’utiliser cependant de façon humoristique une photo, qui semble aller dans le sens de l’article.
Mais de là à prendre pour argent comptant ce qu’elle nous semble dire, ou ce que l’on cherche à vouloir lui faire dire !
Avec deux pots de yaourt vides et un fil entre elles, on arrive très bien à bricoler deux téléphones portables. Bien sûr ça limite un peu, mais avantage, pas besoin de forfait, de chargeur (la yahourtière n’est pas indispensable). Et puis on lutte ainsi contre la mondialisation, on revient à l’esprit de quartier !
Pas mal du tout !
Il ne manque qu’un cornichon
Pour figurer Ferry
Foufouille
Toujours tu chérira la mère
Homme libre
Toujours tu chériras la mer
L’age des cavernes c’est vrai était formidable.
Un espace de conversation comme aoravox n’aurait néanmoins pas existé
Seul l’argument massue avait du poids !
Point encore de débat sur la réintroduction de l’ours dans les Pyrénées
Ni de centrale nucléaire, à part le soleil
Le concombre ne sortait pas encore masqué
Le monde était encore naïf, frais, disons six heures moins le quart
L’été, avant les embouteillages.
Vraiment le monde allait bien puisqu’il n’y avait encore aucune nouvelle du monde
Qui ne savait même qu’il avait un nom ce grand couillon
L’innocence !
Voilà le mot que je cherchais
C’était avant que Johnny n’arrive sur son Harley
Et n’allume le feu !
Strange days...Comme cette chanson des doors à l’ambiance envoutante.
Les clignotants c’est vrai sont tous plus ou moins au rouge.
Mais ça fait tout de même quelque années que le mécanicien ne les regarde plus, ou met des plus gros fusibles et bloque le disjoncteur.
De temps en temps un péquin nous rassure et nous assure qu’il n’est pas trop tard, qu’il nous reste vingt ans pour réagir.
Le problème c’est que ça fait trente ans qu’on entend ce message.
Les jours étranges nous ont découverts,
Les jours étranges ont retrouvé notre trace,
Ils vont anéantir nos joies les plus simples,
Il nous faudra continuer à jouer ou trouver une nouvelle ville.
Des yeux étranges emplissent d’étranges pièces,
Des voix signaleront leur fin fatigué,
L’hôtesse sourit, le péché fait dormir ses hôtes,
Écoute-moi parler du péché et tu sais que c’est bien ça.
Les jours étranges nous ont retrouvés
Et au fil de leurs étranges heures nous languissons
Seuls, corps égarés, souvenirs abusés,
Comme nous passons du jour à une étrange nuit de pierre
The doors
TAVERNE
il ne faudra pas être surpris le jour
où une bande de braillards viendra vous sortir du lit,
et vous poussera dehors, en pyjama, ou même pire encore.
Car la rue quand on lui donne un nom
n’a semble t’il pas besoin de raison pour exercer sa haine.
Au plus vite au débotté
Vous aurez beau dire que tout cela n’a rien à voir avec vous.
Juste une rumeur sans fondement !
On trouvera que vous vous défendez mal !
Pour le reste je vous laisse imaginer la chose.
Car n’ayant aucun gout pour le sang je me tiendrais à l’écart.
Point n’est besoin d’en rajouter quand on l’impression qu’un commentaire exprime parfaitement votre pensée. Si ce n’est que surenchérir à vos propos. Car pour moi aussi la justification de la tradition ne passe pas.
La tradition comme le modernisme, quand on les agite comme des diktats, ne sont que les prothèses à la pensée.
La tolérance ne peut s’attacher à supporter plus longtemps certaines pratiques, qui heurte profondément la majorité des sensibilités.
Les heures de la tauromachie sont comptés. Tout comme celle de la chasse à courre et de l’expérimentation dite scientifique sur les animaux.
C’est dans le vent dans de l’histoire.
Croire qu’en mettant certaines pratiques sous l’étiquette « patrimoine culturel de l’humanité » est une tentative bureaucratique, mais assez lâche et pathétique, pour se mettre au-dessus des lois morales.
Mais même une cloche de verre n’empêche pas un fromage de pourrir.
Etre pour la pluralité des opinions, ce n’est pas pour autant se transformer en passoire, susceptible d’entendre et d’approuver une ânerie sans broncher, c’est à dire une opinion qui n’est pas étayé, ou qui révèle un parti pris évident., ou un compte à régler.
En girouette, qui se tourne au vent selon les modes et les opinions toutes machées, et qui renonce à son libre arbitre
Ou en gogo, à qui on fait avaler des couleuvres.
On voit qu’effectivement vous aimez les pensées simples !
La seule puissance enviable
C’est celle de la pensée !
La logique que vous déployez ressemble à celle du paradoxe de Zénon, qui se
proposait de démontrer l’impossibilité du mouvement.
Et prouver qu’une flèche n’atteignait jamais son but, entendu qu’il lui restait, au point où elle était arrivée, à parcourir la moitié de la distance, avant d’envisager encore une autre moitie, et ceci in-extinto.
Le
but des sophistes était de prouver qu’on pouvait
démontrer tout et le contraire de tout (malheureusement cette
tradition semble s’être perpétuée dans certains
milieux !). .
Penser une chose et son contraire relève de l’absurde et de la folie !
Cela me rappelle encore une de ces vieilles énigmes qui nous prenait la tête :
Celle du paysan qui doit passer un pont avec une chèvre et un chou, sachant qu’il ne peut emmener qu’une chose à la fois, et qu’il y a un loup de l’autre coté du pont.
Effectivement, pour Badinter, être en empathie avec l’accusatrice, était reconnaitre implicitement la légitimité de l’accusation, et de fait, reconnaitre la culpabilité de DSK.
C’est un numéro de chausse-trappe impensable, le comble de la pensée schizoïde.
Quel que soit le parti pris personnel que l’on dans cette affaire, je pense qu’il faut ramener l’arbitre de sa propre raison pour ne pas perdre pied et se faire avoir par les démagogues, qui voudrait nous faire reconnaitre que deux plus deux égal cinq, en utilisant la carte« du droit des victimes », joker imparable pour nous mettre au garde à vous, comme l’était autrefois celle de la religion, de la respectabilité !
Les couleuvres qu’on veut nous faire avaler ont mille noms, et changent de couleur selon les saisons !
L’important n’est il pas de garder une bonne variété des toitures
Afin de conserver la mosaïque du monde ?
Bel article. Très brillant.
Qui démystifie tous ces créneaux de pensée dans lesquels on veut nous faire garer.
Le choix des mots et des expressions n’est en effet pas neutre, et nous conditionne étroitement.
Insidieusement, on nous aligne sur les standards de pensée anglo-américains,
Une sorte de Mac Do de la pensée, très binaire, où tous les effets de nuances et de clair-obscur disparaissent.
Les
leviers utilisés sont de la modernité et de la démocratie, fourres tout
faciles que l’on délaye avec des notions de droits et de revendication
« légitimes », terme utilisé sans cesse comme broyeur afin de couper court
à tout débat, montrant ainsi les limites de cette démocratie dont on se
gargarise, mais dont en fait, on instrumentalise les termes.
"Tous
étaient égaux, mais certains l’étaient plus que d’autres" Faisait dire
Orwell, dans la ferme des animaux, à un des protagonistes.
Cette
réflexion de droit empirique, fenêtre sur l’absurde, m’est venu en
mémoire en écoutant les journalistes qui égratignaient Monsieur
Badinter. Celui-ci, rappelant la présomption d’innocence de DSK, n’avait
eu d’après eux aucun mot de compassion ni sympathie pour cette pauvre
femme victime.
Faut-il alors évoquer Kafka, ou rire, ou tenter comme
M.Badinter l’a fait montrer le caractère antinomique et absurde des
deux aspects du débat dans lequel on voulait l’emmener.
Donner un appui à
la victime, comme on l’invitait à le faire, c’était en effet
reconnaitre la culpabilité de DSK, et faire disparaitre la présomption
d’innocence.
Même un magicien sait bien, en effet ,que le lapin ne peut être à la fois, en dedans, et en dehors du chapeau !
Rien
n’y a fait. Le rationnel était dépassé. Ce débat vertigineux de bêtise,
ce cul de sac de la pensée a sans cesse était réamorcé par plusieurs
protagonistes dans les jours qui ont suivis.
En dehors de cette affaire, on ne peut être qu’ébranlé par le climat qu’elle révèle, et par l’état de la pensée.
Tant que l’on parlera de « feuille de route », il ne faudra pas s’attendre à un espoir quelconque.
A l’époque Clinton, qui avait été sur le point d’imposer une solution ,on parlait de plan de paix. Ce qui relève tout de même d’une ambition plus conséquente.
L’usage des mots n’est pas qu’un détail. il révèle la pensée de leur auteur bien mieux parfois que de longs exercices de rhétorique plate.
Une feuille de route, ça ressemble à quoi ?
A un vague trajet tracé sur une feuille de carnet pour figurer la route des vacances. A une liste de course glissée dans la poche arrière de votre jean quand vous allez au supermarché ? Qu’on la perde, qu’on l’ignore n’est pas bien grave.
C’est à peu près tout la politique américaine en Israël.
Cet état semble continuer pouvoir éternellement bénéficier d’une étonnante protection, et d’un droit inaliénable à bafouer les principes fondamentaux du droit et de la justice, en raison de son passé de victime..
Phrase sans fois répétée, et usée aux manches et aux genoux, la pauvre, tant cette histoire dure depuis si longtemps.
Les USA tentent de garder une image de progressiste, pour ne pas trop s’aliéner la rue arabe, qui surtout en ces temps d’espérance démocratique, risque d’être plus exigeante avec leurs leaders, vis à vis de leur politique israélienne.
L’exercice de charmeur Hollywoodien d’Obama est assez difficile, dans son numéro de claquettes et de voltes faces, mais reste néanmoins dans la suite de la politique américaine des années Reagan et Bush.
Le seul principe intangible, non exprimé, est de ne rien changer, de pardonner tout aux israéliens et de dénoncer vigoureusement la moindre incartade du coté palestinien.
De temps en temps une sainte déclaration la main sur le cœur, pour faire croire et espérer au monde un virage.
Mais tout cela ne semble bien être rien d’autre que pure démagogie, cynisme, et soupape pour continuer le même exercice d’oppression.
Le régime de l’apartheid en Afrique du sud s’est effondré le jour où la pression internationale et les rétorsions économiques ont été suffisamment fortes pour faire tourner le vent de l’histoire.
Loin des feuilles de route, et des torchons qu’on déchire et dont on se contrefout, voilà la seule vérité.
Une évolution vers la justice serait la meilleure façon de couper court aux Ben Laden ou d’autres extrémistes de tous poils, et de rendre la paix dans la région. Et tout le monde serait gagnant : Juifs et palestiniens.
Mais tout cela n’est pas un scoop.
Simplement que pour mettre un œilleton sur la porte, il faut attendre des années l’autorisation des services compétents égyptiens.
Sans être archéologue, on sait très bien que les recherches ne se font pas sur un coup de tête, ni sur un coup de gueule.
Il faut se féliciter que les temps ont bien changé à ce niveau, que l’on n’embarque plus comme avant les frises du parthénon, ou un obélisque pour le mettre sur une place ou au centre d’un rond point à l’anglaise.
Tant mieux pour les momies qui peuvent continuer à dormir tranquille.
A la recherche du temps perdu, il y a des secrets qu’il faut se garder de percer trop vite
Ce genre d’article est très suspect
Faisant semblant de sortir d’une main la tête de DSK de l’eau
Alors que l’autre main l’enfonce
Talion vous évoquiez des cornes
Est ce que se ne serait pas sur notre tête
Que certains voudraient plutôt les voir pousser !
Il faut bien choisir son camp
Mettez vous où ça vous arrange
Heureusement il n’existe pas de parti de l’intelligence
Qui serait autre que celui de la connerie
Où tous ces nigauds iraient
C’est pour moi le parti de la certitude
Des leurre, des gros clous qu’on enfonce dans la tête des gens
Sans même qu’ils ne disent « aïe ! »
Et qu’ils n’y regardent à deux fois
Oubliant les prudences fondamentales
Simplement la loi
La présomption d’innocence
Qui fait bien rigoler
Voilà on l’on est arrivé
Très bas du font !
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