@Brutus
Depuis toujours, les philosophes ont aimé la marche : les péripatéticiens donnaient leur enseignement en marchant, Socrate allait dans les rues d’Athènes à la rencontre des autres, les interrogeait, leur faisait découvrir une forme de vérité.
Le nom « péripatéticiens » est, d’ailleurs, issu d’un verbe grec : « περιπατέω, péripatéo, se promener, circuler, aller et venir ».
Rousseau était un marcheur infatigable :« J’aime à marcher à mon aise, et m’arrêter quand il me plaît. La vie ambulante est celle qu’il me faut. Faire route à pied par un beau temps dans un beau pays sans être pressé, et avoir pour terme de ma course un objet agréable ; voilà de toutes les manières de vivre celle qui est le plus de mon goût... », écrit ce philosophe dans le livre 4 des Confessions, évoquant ce bonheur de la marche qui le séduit depuis ses plus jeunes années.