Cabines de bronzage : « cancérogènes » mais autorisées
par L’équipe AgoraVox
vendredi 31 juillet 2009
Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) vient de classer cancérigènes les cabines de bronzages. Selon cet organisme dépendant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les séances d’ultraviolets accroissent de 75% le risque de mélanomes, la forme de cancer de la peau la plus agressive, en particulier pour les individus de moins de trente ans. Désormais les lits à ultraviolets sont officiellement considérés comme aussi dangereux que l’amiante, benzène ou la cigarette. Le ministère de la santé ne compte pourtant pas les interdire, mais en réglementé davantage l’usage.
Le CIRC, l’agence cancer de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a étudié de près une vingtaine de travaux sur le sujet. Sa conclusion est sans appel. Les Cabines bronzantes sont aussi dangereuses que le tabac. « L’exposition aux UV artificiels avant l’âge de 30 ans augmente de 75% le risque de mélanome » , souligne le CICR dans cette étude publiée dans le dernier numéro de la revue médicale Lancet Oncology dans sa dernière livraison, concluent que le recours à des séances d’ultra-violets dans des cabines de bronzage accroît le risque de cancer de 75%, notamment chez les enfants et les jeunes adultes.
Les dermatologues, qui saluent cette décision, ne réclament pas l’interdiction des cabines de bronzage, pas plus que celle de la vente libre de lampes . « En France, rappelle Le Monde, quelque 12 000 cabines sont ouvertes au public et environ 8 millions de Français les fréquentent plus ou moins régulièrement ». Mais, selon Georges Reuter, président du Syndicat national des dermatologues (SNDV), "le grand risque, ce sont les gens qui font des séances d’entretien à longueur d’année".
En Grande-Bretagne, le Cancer Research UK, réclame « du gouvernement l’interdiction de ces dispositifs aux jeunes filles de moins de 18 ans, la fermeture des salons de bronzage sans surveillance par du personnel formé et une information sur les risques à tous les consommateurs », précise encore le Figaro.
En 2005, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) avait pointé« le risque élevé de cancer que présentaient les ultraviolets de cabine ».
Le CIRC, l’agence cancer de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a étudié de près une vingtaine de travaux sur le sujet. Sa conclusion est sans appel. Les Cabines bronzantes sont aussi dangereuses que le tabac. « L’exposition aux UV artificiels avant l’âge de 30 ans augmente de 75% le risque de mélanome » , souligne le CICR dans cette étude publiée dans le dernier numéro de la revue médicale Lancet Oncology dans sa dernière livraison, concluent que le recours à des séances d’ultra-violets dans des cabines de bronzage accroît le risque de cancer de 75%, notamment chez les enfants et les jeunes adultes.
Les dermatologues, qui saluent cette décision, ne réclament pas l’interdiction des cabines de bronzage, pas plus que celle de la vente libre de lampes . « En France, rappelle Le Monde, quelque 12 000 cabines sont ouvertes au public et environ 8 millions de Français les fréquentent plus ou moins régulièrement ». Mais, selon Georges Reuter, président du Syndicat national des dermatologues (SNDV), "le grand risque, ce sont les gens qui font des séances d’entretien à longueur d’année".
En Grande-Bretagne, le Cancer Research UK, réclame « du gouvernement l’interdiction de ces dispositifs aux jeunes filles de moins de 18 ans, la fermeture des salons de bronzage sans surveillance par du personnel formé et une information sur les risques à tous les consommateurs », précise encore le Figaro.
En 2005, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) avait pointé« le risque élevé de cancer que présentaient les ultraviolets de cabine ».
Le Figaro rappelle qu’un décret datant de 1997 « réclame la présence, dans ces établissements, de personnel qualifié, l’information du consommateur et la déclaration des installations. Leur accès est aussi interdit au moins de 18 ans ». De fait, Roselyne Bachelot ne compte pas interdire les cabines, mais renforcer les contrôles, les conditions d’agrément ainsi que la formation du personnel. Sans oublier une inévitable campagne de prévention…
Pour l’Académie de médecine, rapporte le Figaro, la législation existante est « faussement protectrice ». Selon l’Institut, « des recommandations (de durée, de doses) doivent théoriquement être observées mais ne le sont jamais en pratique » La Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes a également révélé « que, selon la même source, près de 25 % des solariums ne respectaient pas la réglementation ».