Cyclisme : le laboratoire de Châtenay-Malabry ne confirme pas que les échantillons sont ceux d’Armstrong
par Francesco Piccinini
mardi 23 août 2005
PARIS (AP)
Le Laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD) de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) a annoncé mardi dans un communiqué ne pouvoir être en mesure de confirmer que les échantillons contenant des traces d’EPO prélevées pendant le Tour de France 1999 appartenaient à l’Américain Lance Armstrong.
Le journal "L’Equipe" a publié mardi une enquête établissant que des traces d’EPO de synthèse avaient été retrouvées à six reprises dans les urines du Texan lors de son premier Tour victorieux cette année-là.
Dans son communiqué, le LNDD a tenu à préciser avoir "bien mené des travaux de recherche impliquant l’analyse EPO rétrospective des échantillons du Tour de France 1998 et 1999 en collaboration avec l’Agence mondiale antidopage (AMA), qu’il a accepté de transmettre toutes les informations anonymées (sic) dont il disposait à cette autorité sous réserve d’exclure leur utilisation dans une procédure disciplinaire".
Pour établir le lien entre les traces d’EPO et Armstrong, le journal "L’Equipe" a comparé les numéros des échantillons urinaires analysés avec ceux inscrits sur les procès-verbaux de contrôle du septuple vainqueur de la Grande Boucle.
"Le laboratoire n’a pas la possibilité de raccorder ses résultats à un sportif et n’est donc pas en mesure de confirmer la filiation qui a été faite entre ses résultats de recherche et les procès-verbaux nominatifs publiés par le journal L’Equipe", conclut le LNDD. AP