DSK : face à l’Urgence française

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lundi 22 août 2005

PARIS (AP)

Face à "l’urgence française", "le problème socialiste n’est pas de changer des têtes, mais de renouveler l’orientation, de proposer un autre chemin que ce que fait la droite et ce que fit la gauche", souligne l’ancien ministre Dominique Strauss-Kahn dans un entretien publié lundi dans "L’Express".

Interrogé sur son attitude en cas de majorité en faveur de Laurent Fabius lors du congrès du PS au Mans en novembre, DSK "observe que pour l’instant il n’a pas fédéré les oppositions. Peut-être ne le souhaite-t-il pas ? Peut-être ne le peut-il pas ?".

Si l’ancien Premier ministre l’emportait finalement, "je respecterais le vote des militants, mais je ferais de la désignation du candidat PS à la présidentielle un moment de la clarification socialiste".

Interrogé sur son éventuelle candidature à la candidature, M. Strauss-Kahn confirme que "comme d’autres", il a "de l’ambition pour (s)on pays et le goût de le servir". "Cependant la question pour le moment n’est pas ’qui’ mais ’pour faire quoi’", ajoute-t-il.

"Nous serons, lors de notre congrès du Mans, à 18 mois de l’élection présidentielle et il s’agit donc pour nous de clarifier nos positions, de proposer, de rassembler", souligne-t-il. "Ce congrès court deux risques (...) la division et la confusion".

"La question n’est pas de casser, de blesser, de battre qui que ce soit, mais de construire une cohérence nouvelle et une cohésion apaisée".

Dans ce contexte, "ce que je souhaite c’est que notre texte soit ambitieux, mais réaliste". Car "il ne faut pas tromper les Français en prétendant mettre en oeuvre une politique qu’on sera contraint d’abandonner en cours de route". AP


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