En Algérie Sarkozy signe un traité d’amitié ou un traité de paix ?

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lundi 3 décembre 2007

Cinq milliards d’euros de contrats plus un accord cadre sur la coopération dans le domaine du nucléaire civile. Voilà ce qui s’appelle de l’amitié. Nicolas Sarkozy est à partir d’aujourd’hui lundi 3 décembre et jusqu’au 5 décembre en visite officielle en Algérie. Il est accompagné par 8 ministres, 150 chefs d’entreprises et une centaine de journalistes pendant ce voyage.

« Selon l’Elysée, explique Le Monde, l’objectif de cette visite est de refonder le partenariat d’exception. Les deux gouvernements signeront une "convention de partenariat" fixant pour dix ans le cadre de leur coopération - une sorte de "traité d’amitié simplifié" ».

En descendant de l’avion, les oreilles de Nicolas Sarkozy ont dû siffler. Mais la polémique déclenchée par le ministre des Anciens Combattants qui reprenait des thèmes chères à la rue algérienne (voir Agoravox) est oubliée. En apparence. « Ce n’est pas en "désertant le terrain" qu’on répond à ce type d’attaque, mais en allant sur place, dit-on à l’Elysée », selon Le Monde.

Ce qui compte, maintenant, c’est de repartir sur des bases solides avec l’Algérie. Bouteflika et Sarkozy vont donc mettre, pendant ces trois jours, un peu d’huile dans les rouages. Le président Algérien avait d’ailleurs commençé à préparer le terrain en désapprouvant les propos de son ministre des Anciens Combattants.

Pour l’heure, explique David Martinon, porte-parole de l’Elysée, « l’objectif est de refonder le partenariat d’exception qui lie l’Algérie et la France à travers des projets concrets et des initiatives qui profitent directement aux populations ».

On a déjà entendu ça quelque part.


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