Hérault : interpellation du corbeau ?

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vendredi 4 septembre 2009

Onze personnes en garde à vue. Sept autres sont entendues. Depuis fin 2008, ministres, hommes et femmes politiques et médiatiques de premier plan reçoivent des menaces de mort par correspondance. Parfois accompagnées d’une cartouche, elles sont signées des Combattants de la cellule 34. Avec son coup de filet effectué mercredi à à Saint-Chinian et Saint-Pons, dans l’Hérault, la section antiterroriste de la brigade criminelle, chargée de l’enquête depuis le mois de mars, est-elle en train de démanteler ce réseau aux intentions criminelles.
 
 
34.Comme le département de l’Hérault. Et comme les Combattants de la cellule 34 qui menacent depuis fin 2008 des personnalités, de la politique aux médias, en passant par le président de la république Treize perquisitions avaient déjà été menées le 7 avril, à Montpellier.
 
Aujourd’hui, avec onze personnes interpellées, il semble que l’affaire avance. Mais les enquêteurs restent prudent même s’ils estiment avoir neutralisé Pierre Blondeau, le cerveau supposé de cette rocambolesque entreprise. Depuis le mois d’août, le patron du bar-tabac La Cigale, un ancien militaire faisait, d’après la Dépêche, « l’objet d’une surveillance discrète ».
 
Il est connu pour mettre en cause les hommes politiques locaux, comme le député Kléber Mesquida ou Raymond Couderc le maire de Béziers. A cette différence qu’il ne les menaçait pas et qu’il signait ses lettres et que leurs combats n’ont pas grand hcose à voir avec les délires de la Cellule 34. Pierre Blondeau et ses compagnons « s’étaient dernièrement illustrés en s’opposant pendant des mois à un centre d’enfouissement de déchets », rappelle la Dépêche et s’opposent actuellement « à l’installation de nouvelles éoliennes dans les hauts cantons héraultais ».
 
Ses amis, interpellés hier avec lui, sont notamment un principal de collège à la retraite, un plombier, un notaire. Ils auraient tenu haleine les enquêteurs pendant plusieurs mois.

De fait, aucun élément « significatif » n’a été saisi lors des perquisitions.
 

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