Il y a un an Anne-Lorraine, assassinée dans le RER D...

par Babar
mardi 25 novembre 2008

« Anne-Lorraine, un dimanche dans le RER D », c’est le titre d’un livre (éditions CLD) qui retrace le calvaire de la jeune Anne-Lorraine Schmitt, étudiante en journalisme de 23 ans, assassinée sauvagement dans le RER D il y a un an par un récidiviste. 
Anne-Lorraine Schmitt repose en paix depuis près d’un an, depuis ce jour sinistre où l’assassin qui avait voulu la violer dans un wagon désert du RER, en banlieue parisienne, lui a asséné 32 coups de couteaux fatals.

Les réactions avaient été nombreuses pour dénoncer cet acte et surtout rendre hommage à la jeune femme. Aujourd’hui, un an après, le père d’Anne-Lorraine, Philippe Schmitt, ne veut pas en rester là. Il essaye de comprendre pourquoi et comment un tel acte a t-il pu être possible. Il collabore auprès de l’Institut pour la justice afin de faire évoluer les lois.



 « 9 h 58 : Anne-Lorraine monte dans le RER D. 10 heures : elle téléphone à son petit-frère, François-Xavier. Elle sera là pour la messe. Promis. 10 h 15 : le train se vide, file vers Goussainville. 10 h 20 : le type monte. Il l’aborde, le souffle court. Lui dit qu’il va lui « faire l’amour ». 10 h 22 : Anne-Lorraine crie, se débat. Il la fait taire à coups de couteau. Trente-deux au total. 10 h 30 : elle agonise. Lui, le récidiviste, blessé, descend du train. Vingt-quatre heures plus tard, Elisabeth et Philippe Schmitt retrouveront leur fille aînée à la morgue » relate le Figaro.

Pour Philippe Schmitt, avocat, ancien officier de la cavalerie blindée, impossible de vivre comme avant. Impossible de se résoudre à cette mort. Comment le pourrait-il ? On ne fait pas son deuil, jamais. Alors que reste t-il sinon l’action ? C’est sa façon à lui de ne pas sombrer.

Philippe Schmitt « a entrepris depuis, notamment auprès des politiques, une croisade pour "lutter contre les dérives du système judiciaire" dont il dénonce "le mélange d’utopie, d’idéologie et d’aveuglement’. Il vient de témoigner dans un livre, "Anne-Lorraine, un dimanche dans le RER D" (CLD Editions), dans lequel ce colonel explique son combat visant, depuis un an, à "lutter contre les dérives de notre système judiciaire".

"Le principe de précaution devrait obliger les juges à garantir la société contre des personnes qui resteront pour elle des dangers publics", dit-il dans un entretien aux auteurs du livre, les journalistes Emmanuelle Dancourt et Frédéric Pons. Il s’affirme opposé à la confusion des peines, réclame des peines de réclusion à perpétuité "réelles" et estime que les notions judiciaires de récidive et de réitération sont une "espèce d’escroquerie" », rapporte Europe 1.



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