Julie, retrouvée à Toulouse, avait fugué

par
mardi 25 août 2009

C’était une fugue. L’adolescente de 14 ans qui avait disparu le 19 août dernier du camping d’Elne (Pyrénées Orientales), a été retrouvée à Toulouse saine et sauve. Et en bonne santé.

Avec fugue, mais sans raison. Pour l’heure les enquêteurs tentent de reconstituer l’emploi du temps de Julie Doudoux. La jeune fille qui vit dans un contexte familial difficile - son père est mort et sa mère est gravement malade - était en vacances avec ses grands-parents dans un camping non loin de Perpignan. C’est là qu’elle rencontre un homme marié de trente ans via le cousin de ce dernier.
 
Gardé à vue pendant 24 heures, il expliquera plus tard l’avoir emmenée en voiture à Narbonne où ils auraient passé la nuit ensemble, sans rapport sexuel, dans l’appartement d’un ami absent dont il possède les clés.

Elle serait montée dans son véhicule d’elle-même. Selon le témoignage de ce suspect mis hors de cause et qui n’a jamais été arrêté pour des faits de violence sur mineur, Julie l’aurait contacté, affirmant en avoir assez de ses grands-parents. Lors de cette fugue elle aurait ensuite détruit devant la puce de son téléphone portable afin, lui explique t-elle, de ne pas être localisée. Les enquêteurs l’ont d’ailleurs retrouvé dans l’appartement avec ses boucles d’oreille.

Très vite, les enquêteurs penchent pour la thèse de la disparition inquiétante. Lundi, le procureur de Perpignan, Jean-Pierre Dréno, déclarait n’avoir « aucun indice d’enlèvement » alors que le grand-père ne croyait à la thèse de la fugue. Selon lui sa petite-fille est trop « trouillarde ».

Pourtant Julie ne portait pour tout vêtement un haut de maillot de bain violet et un short gris et noir et ne possédait ni change, ni argent. C’est pourquoi son compagnon de rencontre, lorsqu’il a laissé Julie, à la demande de cette dernière, sur un parking de supermarché lui a donné 40 euros tirés au distributeur. Aucune charge n’est retenue contre l’homme qui pensait que Julie était majeure a déclaré le procureur.

Depuis ce moment, la trace de la jeune fille se perd jusqu’au moment où des prostituées du quartier du Mirail, à Toulouse, la reconnaissent grâce à son signalement diffusée par la gendarmerie. « Elles racontent avoir aperçu peu avant les cinq heures du matin une jeune fille assez dénudée dans la rue, rapporte RTL. Les policiers se rendent aussitôt sur place, et retrouve Julie dans un squat à proximité ». Julie suit les policiers sans aucune résistance.
 

Lire l'article complet, et les commentaires