La pilule « Alli » suscite la polémique

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mercredi 28 janvier 2009

« Alli » la pilule polémique ? La semaine dernière chacun attendait avec espoir que cette pilule anti-obésité vendue sans ordonnance apparaisse sur le marché pharmaceutique. Elle le sera théoriquement à partir du mois de mai prochain. Hélas la pilule miracle qui doit faire fondre les graisses en un clin d’œil est au centre d’une polémique.

Le principe de la pilule Alli® est d’éviter l’absorption d’un quart des graisses ingérées au cours d’un repas. « Associé à un régime hypocalorique et pauvre en graisses, rappelle lepoint.fr, Alli® permettrait de perdre 50 % de poids de plus qu’avec un régime seul ».

La pilule ne sera pas délivrée seule, mais avec un programme d’accompagnement (« conseils de nutritionnistes et des activités physiques », rappelle encore lepoint.fr).



La Commission européenne vient de donner son accord au laboratoire GlaxoSmithKline (GSK) pour la commercialisation de ce médicament qui sera délivrer dans les pharmacies françaises, sans ordonnance, à partir du mois de mai prochain. Leparisien.fr rappelle qu’en France, « près de la moitié de la population est en surcharge pondérale », ce qui représentée un marché considérable pour le laboratoire GlaxoSmithKline qui commercialise la fameuse pilule

C’est la première fois qu’un tel médicament contre l‘obésité doit être vendu en pharmacie sans ordonnance. Ce qui ne manque évidemment pas de susciter des inquiétudes.

Dans une lettre adressée à la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, l’association Allegro-fortissimo s’inquiète « de cette libéralisation ». Elle perçoit « dans l’autorisation de ce médicament en vente libre un réel danger touchant aux mesures "sauvages" utilisées par un grand nombre de personnes pour maigrir même quand leur surpoids n’est pas pathologique, un mirage pour les personnes en obésité et des conséquences non négligeables sur la santé des patients consommateurs de cette spécialité. »

Le site de santé Carevox cite la directrice marketing de GSK, Martine Frey, pour qui c’est « une nouvelle option dans la lutte contre l’obésité offerte à tous ceux, et ils sont nombreux , qui ne souhaitent pas consulter un médecin ».

Certes, constate Carevox, mais les personnes en surcharge pondérale ne devraient-elles pas d’abord « consulter un médecin ou un nutritionniste » avant de choisir l’auto-médication, qui dans ce cas peu s’avérer néfaste…



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