La pollution de l’air tue

par L’équipe AgoraVox
mercredi 4 février 2009

La pollution urbaine mauvaise pour la santé ? Un programme scientifique le confirme.

En 1997, l’Institut de Veille Sanitaire(InVS) lançait son programme de surveillance air et santé (PSAS) dans neuf grandes agglomérations françaises : Bordeaux, Le Havre, Lille, Lyon, Marseille, Paris, Rouen, Strasbourg, Toulouse.


Ce programme, explique l’InVs, s’inscrit dans le cadre de la loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Energie du 30 décembre 1996 qui précise notamment que l’état doit assurer « la surveillance de la qualité de l’air et … de ses effets sur la santé ».

12 ans après son lancement le PSAS porte ses fruits. Le résultat vient d’être publié dans le Bulletin épidémiologique Hebdomadaire (BEH). Une première.

L’article paru dans le BEH exolique en substance que, selon le PSAS, des niveaux de dioxyde d’azote, dioxyde de soufre et d’ozone relevés entre 2000 et 2004 dans les neuf agglomérations concernées et qu’ils ont été comparés à leurs registres de mortalité.

Résultat : plus le taux de pollution est élevé, relève le site futura-sciences, plus les taux de pollution sont élevés, plus les risques d’hospitalisation et de mortalité « à court terme » sont importants.

En conclusion l’Institut de Veille Sanitaire précise que le PSAS-9 est maintenant un système pérenne de surveillance épidémiologique de l’impact de la pollution atmosphérique urbaine sur la santé. « Il est destiné à fournir des éléments d’information utiles aux décideurs et à la population ».



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