Les jeux vidéo sont-ils innocents ? Violence et sexe dans le jeu GTA

Les jeux sont-ils fait pour les enfants ? C’est une question que l’on pourrait se poser aujourd’hui. Certaines personnes y ont déjà répondu, à commencer par Hilary Clinton qui demande l’ouverture d’une enquête sur les « subtilités cachées » du jeu Grand Theft Auto de la maison d’édition Rocsktar Games. Pourquoi tant de bruit ? Si la violence est omniprésente dans ce jeu vidéo, les concepteurs du jeu seraient allés encore plus loin en intégrant au jeu - via l’aide d’un code caché - la possibilité d’offrir aux joueurs les quelques coups qui n’étaient pas encore permis : le sexe. La polémique proviendrait du fait que toutes les informations techniques qui permettent d’accéder à cette partie cachée du jeu seraient bel et bien présentes sur le disque vendu sur le marché, le programme qui permet de débloquer le jeu ne modifierait que légérement le code source sans apporter des informations qui forment le contenu pornographique. L’histoire pourrait passer inaperçue, mais des plaintes ont été déposées, et l’ESRB, l’organisme chargé de la mise en place des catégorisation « AO » (Adult Only) est accusée d’avoir classé le jeu « M », c’est à dire disponible aux 17 ans. Les enjeux ne sont pas moins que ceux du réseau de distribution. Car un jeu classé « R » (+ de 18 ans) ou « AO » ont du mal à trouver des débouchés dans la grande distribution qui refuse de les vendre. Si à la demande d’Hilary Clinton, une enquête va être menée afin de déterminer la source réelle des éléments à caractère pornographique du jeu GTA (sont-ils bien cachés sur le disque vendu, ou sont-ils apportés par le programme pirate ?), le jeu reste dans les 5 meilleures ventes aux Etats-Unis 7 mois après sa sortie. Ce nouveau rebondissement risque fort bien d’attirer de nouveaux adeptes.