Pesticides et maladie de Parkinson sont liés chez les agriculteurs
par Francesco Piccinini
jeudi 18 juin 2009
Ce sont des liaisons dangereuses. Très dangereuses. Selon des chercheurs de l’unité Inserm « Neuroépidémiologie » et de l’université Pierre-et-Marie-Curie (UPMC) qui publient, pour les agriculteurs exposés aux pesticides, notamment le DDT, le risque de survenue de la maladie de Parkinson est quasiment deux fois plus élevé.
Cette enquête, conduite par les chercheurs de l’Inserm et de l’Université Pierre et Marie Curie, a été menée en collaboration avec la Mutualité sociale agricole (MSA) auprès d’un groupe de 224 patients atteints de maladie de Parkinson qui ont été comparés à un groupe de 557 personnes non malades, toutes affiliées à la MSA, de même âge et sexe et habitant dans le même département.
Cette enquête, conduite par les chercheurs de l’Inserm et de l’Université Pierre et Marie Curie, a été menée en collaboration avec la Mutualité sociale agricole (MSA) auprès d’un groupe de 224 patients atteints de maladie de Parkinson qui ont été comparés à un groupe de 557 personnes non malades, toutes affiliées à la MSA, de même âge et sexe et habitant dans le même département.
Dans cette étude publiée en ligne dans la revue Annals of Neurology, l’Inserm rappelle que la maladie de Parkinson est la deuxième maladie neuro-dégénérative la plus fréquente, après la maladie d’Alzheimer.
La maladie de Parkinson trouve son origine « dans une combinaison de facteurs de risque génétiques et environnementaux ». Il est aujourd’hui démontré que la survenue de la maladie de Parkinson est corrélative à une exposition professionnelle aux pesticides, notamment de type organochloré. Cette famille de pesticides qui regroupe notamment le lindane et le DDT a été largement utilisée en France entre les années 1950 et 1990.
Selon l’Inserm, « les résultats montrent que les patients atteints de maladie de Parkinson avaient utilisé plus souvent des pesticides et durant un plus grand nombre d’années que les témoins ». Les chercheurs en concluent que les agriculteurs exposés aux pesticides avaient un risque presque deux fois plus élevé de développer la maladie de Parkinson que ceux qui n’en utilisaient pas.
La maladie de Parkinson trouve son origine « dans une combinaison de facteurs de risque génétiques et environnementaux ». Il est aujourd’hui démontré que la survenue de la maladie de Parkinson est corrélative à une exposition professionnelle aux pesticides, notamment de type organochloré. Cette famille de pesticides qui regroupe notamment le lindane et le DDT a été largement utilisée en France entre les années 1950 et 1990.
Selon l’Inserm, « les résultats montrent que les patients atteints de maladie de Parkinson avaient utilisé plus souvent des pesticides et durant un plus grand nombre d’années que les témoins ». Les chercheurs en concluent que les agriculteurs exposés aux pesticides avaient un risque presque deux fois plus élevé de développer la maladie de Parkinson que ceux qui n’en utilisaient pas.
Ce n’est pas la première fois que les pesticides sont mis en cause dans l’apparition de pathologies telles que l’infertilité, les cancers ou les affections neuro-dégénératives. Avec cette étude, les chercheurs de l’Inserm et de l’UPMC prouve de façon certaine les lien corrélatif entre l’exposition soutenue aux pesticides et la maladie de Parkinson.