PS : Royal non-candidate élue

par Babar
vendredi 7 novembre 2008

Ségolène Royal en tête. Ce n’est pas de l’histoire fiction. C’est le résultat du vote des militants socialistes dans les sections ce jeudi 6 novembre. Ça s’annonce donc plutôt bien pour l’ex-candidate PS à la présidentielle de 2007. Sauf que, là, Ségolène Royal n’est pas candidate…


Selon Le Monde, « ce score permet à la présidente de la région Poitou-Charentes de faire son grand retour dans l’appareil du PS et, estime-t-elle, lui donne "la légitimité" pour briguer le poste de premier secrétaire. Pour autant, Mme Royal n’entend pas faire de sa candidature au poste de premier secrétaire "un préalable". Elle veut, avant tout, rassembler. Derrière elle, les deux motions de Martine Aubry et de Bertrand Delanoë sont au coude à coude, autour de 25 %. Elles ne seront départagées que lorsque la totalité des résultats aura été officialisée. Au dernier pointage, il n’existait qu’une différence de 662 voix en faveur du maire de Paris. »

Benoît Hamon lui aussi crée la surprise. Selon Ouest France, « Benoît Hamon a immédiatement diffusé un message sur son blog. Il se félicite d’une "grande victoire politique", qui lui donne "une grande crédibilité". Il a confirmé sa candidature au poste de premier secrétaire ce matin sur Europe 1. » Âgé de 41 ans, « entré en politique chez les rocardiens, il a, selon Le Canard enchaîné, successivement conseillé Jospin, travaillé avec Aubry, refusé l’Europe du traité constitutionnel avec Fabius, tenté de rénover avec Montebourg, porté la parole de Hollande, jusqu’à être perçu l’an dernier comme le successeur dont aurait rêvé le premier secrétaire ». Bref, Hamon, l’homme du consensus ? L’homme qui pourrait faire la différence, bien qu’à ce stade, chaque candidat - Hamon, Ségolène Royal, Martine Aubry ou Bertrand Delanoë - soit en mesure de la faire…

 « "Ce n’est pas le scénario le plus simple pour le PS", a réagi le premier secrétaire sortant du PS, ce matin sur RTL, appelant les quatre principales motions à "chercher ensemble les voies d’un rassemblement". Il a estimé que la victoire de Ségolène Royal "ne lui permet pas d’être majoritaire dans le Parti socialiste". "Le problème ce n’est pas cet ordre d’arrivée c’est comment on donne au parti (...) une majorité stable capable de le conduire", a-t-il poursuivi. Il prédit des "jours difficiles" pour le PS, si une majorité ne se dégage pas », selon Ouest France.



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