Ségolène Royal et Paris Match, poids des mots contre choc des photos
par Babar
vendredi 27 février 2009
Après la publication hier jeudi de photos la montrant à Marbella avec son nouveau compagnon, Ségolène Royal porte plainte contre Paris Match.
Elle n’est jamais où on l’attend écrit Paris Match dans l’une de trois pages qu’il consacre à l’escapade amoureuse de l’ex-candidate aux présidentielles de 2007.
Le magazine qui vient de consacrer sa une et un reportage sur la nouvelle liaison supposée de Ségolène Royal avec l’homme d’affaire André Hadjez a mis en rage la présidente de la région Poitou-Charente. Celle-ci a droit sa vie privée a demandé a ce qu’on la laisse tranquille.
Son avocat, maître Jean-Pierre Mignard, assigne l’hedomadaire du groupe Hachette Filipacchi en justice. Il avait déjà adressé mercredi une lettre de mise en demeure au magazine lorsqu’il avait appris que Match « s’apprêtait, rapporte lemonde.fr, à publier ces clichés ».
Mais la magazine a passé outre. L’avocat demande donc, logiquement, selon l’article 9 du Code civil, « réparation, précise lefigaro.fr, de l’atteinte à la vie privée, assortie de la publication de la décision de Paris Match ».
La même source précise que Ségolène Royal a déjà engagé quinze procédure du même type en trois ans, ce qui lui aurait permis d’obtenir environ 30.000 euros de dommages et intérêts. Comme le rappelle Me Mignard : "Jusqu’à présent, elle a toujours eu gain de cause ».
Pour autant, la pipolisation des politiques étant croissante, ces derniers gagnent de moins en moins ce genre de procès. « La tolérance des juges à l’égard des atteintes à la vie privée est plus grande s’agissant des politiques » précise l’avocat spécialisé dans le droit de la presse Me Jean-Yves Dupeux, au Figaro.
Le paparazzi Jean-Claude Elfassi a cependant beau jeu de rappeller dans lepost.fr que « quand on va à Marbella, on sait qu’il y a des grandes chances d’être pris en photo ».
Il n’empêche, Le Figaro rappelle que le fait de prendre des photos au téléobjectif dans un pays étranger ne plaide pas en faveur du magazine qui écopera probalement d’une amende.