Sevran délinquant récidiviste

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vendredi 8 décembre 2006

M. Sevran vit dans une sphère d’immoralité, et ce ne sont pas les efforts de l’éditeur et de certains critiques pour l’entourer de connotations bucoliques qui changeront les faits (cf. le titre de son dernier volume autobiographique, Le privilège des jonquilles, l’accroche de l’éditeur : « Christophe, le nouveau jardinier, est allé ramasser les premières fleurs dans le parc, sous les bois. Il a posé sur le rebord de la fenêtre un bouquet d’or pour moi », un exemple de critique : « Un style impeccable, une langue classique qui impose son rythme avec ce qu’il faut de détachement. »

Privilège ? Certes : comment admettre que M. Sevran évolue dans les médias et les salons, dans les soutiens politiques aussi (M. Sarkozy, un ménage urgent s’impose dans vos soutiens), lui qui déjà chez Fogiel le 8 janvier 2005 avait ainsi parlé du tourisme sexuel : « Sinon, qu’irions-nous faire dans ces pays infestés de moustiques ? » Et plus de détails sur ce blog par exemple. Aujourd’hui il s’adonne encore (why not, après tout ? Il méprise tant ce qu’il appelle « l’hypocrisie » des autres...) à des discours vulgaires et que les lois ne tolèrent pas. Le sujet ? La famine en Afrique. Les causes du phénomène ? Morceaux choisis de son analyse : « La bite des noirs est responsable de la famine en Afrique [...] Et alors ? C’est la vérité ! L’Afrique crève de tous les enfants qui y naissent sans que leurs parents aient les moyens de les nourrir. Je ne suis pas le seul à le dire. Il faudrait stériliser la moitié de la planète ! [...] Je n’ai pas de comptes à rendre, ni à vous ni à personne. Je dis ce que je veux et j’écris ce que je veux ! Me considérer comme un néo-nazi est une belle connerie [...] Les coupables sont facilement identifiables, ils signent leurs crimes en copulant à tout-va [...], ils peuvent continuer parce que ça les amuse, personne n’osera leur reprocher cela, qui est aussi un crime contre l’humanité : faire des enfants, le seul crime contre l’humanité impuni. On enverra même de l’argent pour qu’ils puissent continuer à répandre, à semer la mort ». (Var matin, Europe 1)

Le Collectif des Antillais, Guyanais, Réunionnais et Mahorais (Collectif Dom), le Cran (Conseil représentatif des associations noires), le PS ont officiellement réagi et entamé des procédures. Que va faire l’éditeur, Albin Michel ? Que va faire France 2 (il présente encore « Chanter la vie » le dimanche) ?


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