Tristan Sadeghi refusé pour sa réinscription

par lactu-en-ligne
mardi 14 juillet 2009

Tristan est un lycéen bloqueur et son proviseur refuse de le réinscrire sans qu’il signe un papier pour dire qu’il ne participera plus jamais au lycée à des actions « illégales » excusez du mot représenté mais c’est le proviseur lui même qu’il a dit .

 Tristan est un lycéen bloqueur et son proviseur refuse de le réinscrire sans qu’il signe un papier pour dire qu’il ne participera plus jamais au lycée à des actions « illégales » excusez du mot représenté mais c’est le proviseur lui même qu’il a dit . Tristan est dans le lycée Maurice Ravel dans le XX ème arrondissement de Paris . Malgré les bonnes notes de Tristan , son proviseur lui refuse juste pour les blocages qu’il a fait devant son lycée ou aux abords du lycée . Ses professeurs n’ont pas de problème avec Tristan , aucun avertissement TRAVAIL aucun avertissement COMPORTEMENT que du bon travail . Le proviseur a fait ceci que pour Tristan alors qu’il n’était pas le seul. Comme dit un de ses camarade, sur un lycée de 1200 élèves, il y a pas que lui qui a pu y participer . Tristan dit : « On n’étaient 200 élèves en tout dont 4 représentants . » Et aussi comme il dit : « le proviseur fait ceci pour dire l’année prochaine , que si des blocages ont encore lieu cette année et ben ça fera comme votre camarde Tristan . »

Le lycéen, soutenu par son père, a refusé de signer cette lettre et enclenché une mobilisation. Plusieurs rassemblements ont eu lieu cette semaine, dont la dernière le 10 juillet à midi devant le rectorat.

Une délégation composée de représentants des syndicats lycéens, de professeurs, de parents d’élèves et d’élus a été reçue par Michel Soussan, le directeur d’académie. « Ils nous a fourni une réponse inattendue, très sèche : le ministre et le recteur soutiennent le proviseur », raconte Hossein Sadeghi, le père de Tristan. Michel Soussan explique que le règlement de la situation incombe au chef d’établissement. « C’était un rendez-vous un peu cash, et très dur sur le fond », estime Danielle Simonnet, conseillère de Paris engagée dans le soutien à Tristan (Parti de Gauche).

« Je lui ai demandé de contacter le proviseur et de lui faire part de notre demande », explique Hossein Sadeghi. « Dix minutes après, il est venu me dire qu’il avait obtenu son accord de principe. J’ai appelé le lycée et on m’a dit que je pouvais rappeler à partir de mercredi pour fixer un rendez-vous. » 

Les soutiens de Tristan ont décidé d’attendre l’issue de ce rendez-vous avant d’entreprendre une nouvelle action. « Le refus de réinscrire Tristan ne s’appuie sur aucune base légale, c’est une mesure discriminatoire », résume Danielle Simonnet. « On espère que ce rendez-vous sera celui de la conciliation ». En cas d’échec, le comité de soutien envisage un recours en référé devant le tribunal administratif. 

Le père de Tristan est prêt à se battre sur le terrain judiciaire, mais espère ne pas en arriver là : « Depuis trois semaines, j’ai une vie qui n’est plus tout à fait normale. Nous subissons, moi et ma famille, une pression inhabituelle et injuste. Surtout mon fils, qui devrait se sentir en vacances à cette période de l’année. J’ai hâte que ça aboutisse pour que chacun reprenne une vie normale. »


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