A quand la fin des discriminations ?
par Antoine Christian LABEL NGONGO
lundi 9 février 2009
Que fait la justice contre les attaques psychologiques qu’un(e) employé(e) peut endurer lorsqu’il montre les carences et faiblesses du système administratif français (sur le plan des discriminations sous diverses formes) et qu’il (ou elle) se trouve confronter à des moyens mis en œuvre pour le torpiller sournoisement.
Je me demande vraiment si elles finiront un jour dans cette France que j’aime. Je me bats avec mes moyens, je vois les collègues qui se démènent dans le système lourd de notre pays. D’ailleurs, j’ai porté plainte contre une directrice en 2005 qui a usé de tous les moyens pour me faire payer l’affront de l’avoir démasqué, la justice tarde à faire la part des choses. Qu’ai-je fait comme outrage ? Je n’ai été soutenu par personne, à part un témoin des évènements. Que fait la justice contre les attaques psychologiques qu’un(e) employé(e) peut endurer lorsqu’il montre les carences et faiblesses du système administratif français (sur le plan des discriminations sous diverses formes) et qu’il (ou elle) se trouve confronté à des moyens mis en œuvre pour le torpiller sournoisement. Ni les politiques en place, mis au courant n’ont agi, ni la hiérarchie (directions ressources humaines, direction générale) n’ont essayé ou tenter de mettre fin à ces situations insoutenables. Aucune démarche (émanant de la hiérarchie administrative) n’a abondé dans le sens de faire une enquête poussée pour comprendre la situation et réparer si possible les dégâts.
J’ai écrit aux organismes et associations (SOS …, MR…, et j’en passe). Ces derniers ne m’ont jamais répondu alors que j’avais écrit en envoyant des courriers recommandés avec accusé de réception. Aucun appel reçu de leur part pour me montrer un intérêt quelconque, ils ont été, je ferais un raccourci « méprisant ». Mon problème ou celui de mes collègues ne les menaient pas à la télévision, où ces derniers se pavanent ou fanfaronnent. J’ajoute ma stupeur sidéré de voir comment ces derniers s’excitent lorsqu’ils doivent passer à la télévision et quand il s’agit de faire quelque chose de concret, de s’impliquer pour enquêter, il n’y a personne.
Je vais par contre sur ce site et dans cet article rendre hommage à cet organisme : la HALDE. Son nom féminin est valorisant, et les personnes qui y travaillent, exercent leurs activités avec méthode et méticulosité. Je précise tout de même qu’à partir du moment où nous sollicitons la HALDE, il faut être irréprochable, il faut fournir toutes les preuves et éléments qui peuvent éclairer votre dossier. J’ai été contacté à maintes reprises par les avocats de la HALDE. Toutes les questions qui m’étaient soumises étaient adressées à la collectivité qui m’emploie. Pensez que du fait que j’ai refusé d’être soumis au diktat de ma directrice, ma carrière est au ralenti. La duplicité entre les responsables est forte. On a l’impression que le fait d’être directeur (trice) et copain (ou copine) avec un(e) autre directeur (directrice) sous-entend qu’on est parfait. Il est à se demander s’il n’existe pas une « maladie » du supérieur qui se croit être au-dessus des lois et d’être irréprochable. Combien de vies ont-elles été détruites par ces supérieurs qui se croient au-dessus des lois.
Ceux qui usent de la discrimination, ne la font-ils pas dans le seul but de continuer à dominer, à imposer la haine et la soumission des plus faibles. Je dis et pense qu’il faut que nous soyons décidés d’arrêter cette entreprise malsaine de discriminations qui veut broyer les plus faibles ou ceux qui sont différents, parce qu’ils sont handicapés, noirs, jaunes, indiens, maghrébins, femmes, homosexuels, etc. Pourquoi faut-il laisser faire ces personnes qui ourdissent leurs forfaits ? Combien de personnes ont été licenciées ? Combien de personnes se sont retrouvées en dépression ? Combien se sont suicidés ? Quand va t-elle disparaître cette maladie de supériorité qui tend à faire souffrir ceux qui sont différents et qu’on ne veut pas voir s’épanouir. Je suis décidé à mettre un terme à cette entreprise de « démolition » psychologique des employés (tant du privé que du public). Je veux protéger mes enfants et les autres contre de tels individus dans quelques années lorsqu’ils seront adultes. Il faut qu’une fois pour toutes les discriminations sous toutes les formes soient brisées. Que cesse ce népotisme qui sied tant à certaines collectivités territoriales. Que règne enfin une justice sereine. De toute façon, les directeurs des services qui usent de ces solutions discriminatoires doivent être sanctionnés par leur hiérarchie. Cela ne peut durer indéfiniment. Car que de vies sont détruites tant sur le plan professionnel que familial.