Avoir des principes

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mardi 10 avril 2018

Cette brève réflexion sur les principes républicains et leur concrétisation, n'a pas prétention à dire le vrai, mais uniquement à servir d'illustration. Et, au mieux, à servir d'effet d'entraînement pour se positionner soi-même, l'essentiel étant d'incarner ce en quoi l'on croit (étymologiquement : ce qu'on a à coeur).

 

Liberté, Égalité, Fraternité + Laïcité. C'est une question de principes. Parce qu'on peut remarquer partout, que manque l'éducation civique et morale, c'est-à-dire l'instruction qui permettrait de s'y retrouver avec notre devise nationale (ou, si vous ressortez de la francophonie, avec des valeurs qui inspirent assez bien les Droits de l'Homme dans leurs genres, mais ce n'est pas le débat). Le débat, concentrons-le sur les principes seulement, s'il vous plaît.


Un principe, c'est ce qui vient en premier, au-dessus, et qui guide nos actions. Mais ce n'est pas un idéal, contrairement à ce qu'on dit souvent, parce qu'il doit justement guider nos actions. L'erreur essentielle est justement de se tromper, en confondant les idéaux et les principes. Répétons que les principes doivent avoir une traduction concrète. Donc ni idéaux, ni concrets, je dirais que les principes sont intelligents : d'intelligence avec les choses. (Aussi bien, les principes ne sauraient procéder comme de stricts protocoles, non plus - mais bien d'intelligence avec les choses, selon.)

On dit Liberté, Égalité, Fraternité + Laïcité, et l'idéal qui en découle, c'est le paradis ou presque. Mais restons intelligents (d'intelligence avec ce qui est), ne philosophons pas tout purement :

Tout est contenu dans les prémisses idéologiques de nos constitutions et de nos droits, et on manque de savoirs et de savoir-faire principiels (de savoirs et savoir-faire quant aux principes). Cela demande une éducation, une droiture, une autodiscipline, et qu'on arrête de hurler à la lune toujours à réaffirmer une devise ou des valeurs idéales, sans en faire soi-même la preuve intègre ; de même, qu'on cesse croire détenir leur vérité dans nos petits protocoles trop stricts.

Il faut être d'intelligence en soi-même avec les principes, il faut les mûrir, et il n'y a que vous qui puissiez le faire personnellement, il faut les être, ou bien continuer à n'être rien, ou à n'être rien que tout et n'importe quoi, à se chercher des solutions technico-commerciales de magouilleur·se·s, pour faire semblant de et passer pour être libre, égal, fraternel + laïc.

C'est évidemment à ce point, que se jouent toutes les ambiguïtés, entre sagacité ou malignité de l'intelligence - c'est-à-dire droiture ou rétorsion dans la démarche de principes. La sagesse implique d'y rester vigilant·e, parce que les fourbes, eux·elles, ont l'avantage d'être vite à l'affût.

Comme dit l'adage : quand les justes ne font rien, ils jouent le jeu du mal.

Mal' - LibertéPhilo

 

 

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