Ceux de la meute

par C’est Nabum
jeudi 15 février 2018

Leur liberté d'exécration

Robert et ses semblables...

Les réseaux sociaux, les sites participatifs hébergent en leur sein des vipères et des loups, des êtres qui ne pensent qu’à déverser leur bile sous le couvert d'un anonymat qui les préserve et leur assure cette morgue insupportable qui les voit fondre sur tous ceux qui ne pensent pas comme eux. Le propos est alors acide, virulent, haineux, violent, injurieux. Ils sont capables de tout et le plus souvent avec l’étrange passivité à moins que ce ne soit la complicité tacite de l’hébergeur.

Quel est donc leur but ? Soigner une névrose de type fortement pathologique ? Chercher à exister eux qui ne sont rien ou peut-être pas grand chose en dehors de la toile ? Se donner des allures de directeur de conscience sans conscience ? Toutes les raisons sans doute sont dans leur pitoyable nature. Le pire étant que les monstres se regroupent, fondent en meute sur une victime jusqu’à la décourager.

J’ai songé un temps quitter Agoravox tant l’endroit était complaisant avec Robert et les siens, ces charmants personnages qui lisent chaque jour quelques lignes de mon billet afin de pouvoir extraire un prétexte à vilénie ou ignominie. Ils sont passés maîtres dans l’art de dénigrer, de rabaisser, de moquer et pire encore, de cracher à la face de celui qui ne leur demande rien. Ils sont parfaitement libres de passer leur chemin mais pour eux, savoir que j’existe est parfaitement insupportable et ils le font savoir haut et fort.

Si la tolérance a une maison, ce n’est certes pas sur la toile qu’il convient de la chercher. Les coups bas pleuvent comme à Gravellote. Cela pourrait être distrayant s’il y avait moyen de percevoir un tant soit peu d’humour chez eux, mais de cela aussi ils sont totalement dépourvus. Ils sont bien à plaindre ces misérables qui n’existent ici que par le pouvoir de nuisance.

Ne leur jetons pas la pierre, ils ont sans doute leurs raisons. Un couple qui bat de l’aile, un travail médiocre, des aigreurs d’estomac, une maladie honteuse… Toutes les hypothèses sont permises et il appartient de se montrer indulgent devant leurs souffrances psychologiques. Je sais que des lecteurs se font un plaisir de venir lire le torrent de boue qu’ils déversent sur ma personne. S’ils trouvent cela amusant, j’avoue que parfois j’en ai ma soupe de leurs attaques en règle.

J’avais longtemps pris le parti de répondre avec distance et ironie. L’humour leur étant parfaitement étranger, cela m’amusait de les savoir perplexes devant ma réplique. Puis le ton s’est envenimé et les attaques personnelles sont même allées jusqu’aux menaces. J’ai du me résoudre à user de la censure. C’est sans doute leur accorder une petite victoire mais comment faire quand l’hébergeur se fait complice de tels agissements.

Je ne peux cependant que les remercier de me permettre de les mettre en lumière aujourd’hui par ce billet tout à leur gloire. Les citer serait cependant leur faire trop d’honneur. Vous n’avez qu’à passer lire les joyeusetés qu’ils déposent sous mes écrits comme des étrons malodorants. Je ne savais qu’écrire, il me donne ainsi l’occasion de remplir quelques lignes pour les évoquer. Voilà bien la seule utilité qu’ils peuvent avoir.

Je n’attends plus que ma radiation de ce site. Je pense que la logique de leur acharnement s’inscrit dans cet espoir. Je ne partirai pas de ma propre initiative, je veux seulement que cette plate-forme se dévoile et affirme, par cette mesure, combien elle est peu soucieuse de respecter la charte qu’elle prétend vouloir imposer à ses visiteurs. Ce sera alors la victoire de Robert et ses multiples complices ou avatars tout autant que la démonstration que la toile enfante plus de monstres que de merveilles.

Un lecteur, très amusé par leur prose fielleuse, m’a écrit ceci à leur propos. « Je les imagine tels des spadassins des romans de cap et d’épée, piaffant de rage et soulevant la poussière à grands coups de bottes rageurs, le pantalon bouffant, le large chapeau à plume, l’épée trop longue qui traîne par terre, la main sur le pommeau, le premier arrivé criant « A moi la garde ! » Effet comique garanti ».

En attendant ce moment, je poursuis ma route, n’obligeant personne à être en accord avec moi ni même à venir me lire. J’ai beau le leur expliquer, ces êtres malfaisants sont incapables d’accepter que ma perversion personnelle se réalise au travers de ces écrits quotidiens qui sont pourtant très faciles à ignorer. Eux ne le peuvent pas et en cela c’est grand honneur qu’ils me font en considérant que je les empêche de se sentir bien dans les brodequins guerriers !

Reconnaissancement leur.

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