Chirac au secours des maladies des pays du Sud
par Maixent -de Cyr
lundi 6 mars 2006
A l’initiative du président Jacques Chirac, s’est tenu, du 28 février au 1er mars à Paris, un sommet pour la collecte de financements innovants pour lutter contre les maladies du VIH et le paludisme... dans les pays du Sud.
Ce sommet, avec la participation du Secrétaire général des Nations Unies en la personne de Koffi Annan et de quelques chefs d’Etat, parmi lesquels le président de la République du Congo, président en exercice de l’Unité africaine (UA), Denis Sassou Nguesso, le président du Mali, Amadou Amani Touré, a pu statuer sur les maladies du Sida, du paludisme, qui sévissent dans les pays en voie de développement.
L’idée du président de la République française a finalement séduit quelques représentants des pays présents au sommet. En effet, le président Jacques Chirac est parvenu à entraîner une douzaine de pays avec lui : le Brésil, le Chili, Chypre, le Congo, la Côte d’Ivoire, la France, la Jordanie, le Luxembourg, Madagascar, le Nicaragua et la Norvège. Tous ces pays ont donné leur accord pour une éventuelle taxation des billets d’avion sur des vols nationaux et internationaux.
Les fonds collectés serviront à traiter les maladies du Sida, du paludisme... dans les pays en voie de développement. Rappelons que ces maladies sont en train de faire des ravages en Afrique. Des villages entiers sont en train de disparaître dans les pays en voie de développement. On ose espérer que les pays réunis lors du sommet appliqueront leurs engagements pour que des solutions soient trouvées dans les pays du Sud.
L’initiative n’a pas convaincu un grand nombre de grands pays, qui, soulignons-le, n’ont pas donné leur assentiment à ce projet, comme les USA, l’Allemagne, et d’autres.
Quant à la France, elle appliquera la taxe aérienne sur les vols nationaux et internationaux dès le 1er juillet prochain. On espère que d’autres pays se rallieront à cette cause. Le temps est venu de l’observation pour voir l’évolution et l’application des mesures décidées.
L’initiative est en soi bonne, et on attend de voir la suite.