Connaissez-vous la vérité du Diable ?

par Garraty
mercredi 26 février 2014

Il s'agît de celle qui permet de la lui faire à l'envers

"Vous connaissez peut-être l’histoire du Diable et d’un de ses amis qui marchaient dans une rue, quand ils aperçurent devant eux un homme qui se baissait pour ramasser quelque chose par terre et, qui, après l’avoir regardé, le mit dans sa poche. L’ami dit au Diable : « Qu’est-ce qu’il a ramassé ? ». « Un morceau de la vérité » répondit le Diable. « Sale affaire pour vous, alors », dit son ami. « Oh, pas du tout ! », répliqua le Diable, « je vais le laisser l’organiser »."

J.Krishnamurti

 

Vos propos et propositions à toutes et tous sont louables, avec leur dose de pertinence, et ils font partie d'un tout. Chaque point de vue mis bout à bout nous amène vers une compréhension commune, ce qu'on pourrait appeler "tendre vers la vérité".

On peut en dire autant de tout ce qui s'échange sur le net en termes d’informations, même les pires bêtises.
Chacun aide l'autre à jauger le bien, comme le mal, peu importe sa vision personnelle, on évolue, on s'enrichit du regard de l'autre.

Mais il y a une tendance universelle à l'opposition et à l'affirmation de sa subjectivité. Ceci mène à une recherche des différences qui prend le dessus sur la recherche des connivences.

 

Voici ma contribution qui tente de réunir deux mondes, deux paradigmes.

Le net est un magnifique outil permettant de structurer rapidement et massivement des connexions spirituelles et des conflits moraux. Pour l'instant le risque de danger à cause de l'espionnage est faible comparer aux échanges de potentialités, donc se cacher serait moins productif. Cependant les effets du virtuel sur l'action réelle sont restreints. Quoique, d'un certain point de vue, il est important de rappeler que toute réflexion, tout écrit, toute transmission et tout échange est une action puisqu'il y a production.

S’il y aura toujours une différence entre le virtuel (non expérimenté) et le réel (en train d'être expérimenté), ainsi qu'il y aura toujours une différence entre penser et agir, il y a aussi toujours un lien, c'est que l'un n'existe pas sans l'autre.

Quant à ce qui est du passé et des penseurs de l'époque et des événements historiques, certains pourrait affirmer sans trop de gageure que depuis au moins Socrate, tout était dit ou presque d'un point de vue métaphysique pour que l'humain puisse adapter ses comportements dans un mode de vie harmonieux. Or ce ne fût surement pas le cas. La faute au pouvoir ? La faute à la peur ? Lequel se nourrit de l'autre. Aucun peut-être. Sont-ils les enfants maudits de l'instinct de survie ? Un frère et une sœur qui avait toute raison d'être dans des époques où les moyens de productions n'étaient pas suffisants pour offrir la sécurité. Mais qu'en est-il aujourd'hui de leur cohérence avec notre savoir ? Avons-nous les moyens d'assurer notre survie dans un cadre de paix et de confort propice aux progrès techniques et sociaux ? Peut-être bien que oui, peut-être bien que non et il faudra alors que beaucoup meurent.

Quoiqu'il en soit le pouvoir et la peur prennent différentes formes et nous devons identifier et combatte chacune de ces formes.

En ce sens, chaque combat, chaque point de vue trouve sa cohérence et finalement ce n'est pas la route empruntée qui compte tant que ça (même si certains se perdent sur des chemins de haine et d'intolérance), c'est l'intensité avec laquelle nous nous engageons qui permet de renforcer l'impact.

Chacun le fait ou pas à sa vitesse de croisière, avec son itinéraire. Comment est ce que dans ce monde où l'information fuse à la vitesse de la lumière, pourrions nous accélérer le mouvement de la réalité en permettant aux chemins de se croiser ?

Tout simplement en renforçant le lien entre virtuel et réel comme le fait ce jeune homme

 http://www.sudouest.fr/2014/02/15/n...

 

Bien sûr , plus il y aura d'initiatives individuelles dans ce sens, et plus le mouvement grandira en s'accélérant. Or à l'instar de ce que tente de faire beaucoup de gens, il y a une nécessité de structuration pour gagner en efficacité.

A ce propos j'ai ma petite idée comme dirait l'autre, et cette idée est toute simple.

Aller parler à ses voisins en les invitant à faire pareil.

Ça parait con. Çà fait peur même. Quid de ma réputation dans le quartier ? Quid du jugement des autres ? Quid du temps perdu à faire ça ?

Tant que les gens n'essaieront pas...

Personnellement je compte le faire et je m'attends à toutes les critiques mais aussi à de bonnes surprises. Ce dont je suis sûr c'est qu'il me faudra du courage pour perdurer dans cette démarche.
Peu importe le résultat, seule l'intensité et l'énergie apportées ou à porter et à portée sont mes objectifs.
Et je ne me mets pas la pression. Il y aura des jours sans et des jours avec. Et je prépare un texte que j'imprimerai sous forme de prospectus. Une simple invitation au civisme et au volontariat face au diktat de la "Justice à plusieurs vitesses". Avec une annexe fonctionnelle sur la fondation de comités civils ( Il est intéressant de noter que l'association de ces termes n'a été utilisé que durant quatre années dans Paris, au sortir de la révolution française ; depuis ce concept de proximité et de dialogue et de régulation par la volonté populaire n'a plus refait surface).

Les gens pourront se torcher avec.
Peut-être qu' un autre voisin repassera chez ces derniers et ils finiront par l'accrocher sur la porte des toilettes pour y réfléchir pendant cet instant de recueillement.
La finalité de tout ça ? Un flop total ou un élan populaire basé sur le dialogue. Peut-être juste des microcosmes citoyens qui vont se créer un peu partout ? Le mieux serait que j'arrive à monter un site web en parallèle avec une configuration permettant la création de forums virtuels et réels... ah c'est beau de rêver en attendant, je ne voulais pas y passer une heure, mais comme d'habitude je m'emporte.

Eh oui c'est beau de rêver mais va falloir que je me bouge, même si j'espère que la « smartnomination » rendra mon idée totalement obsolète.


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