De l’Indignation à la Révolution

par Roosevelt_vs_Keynes
jeudi 2 juin 2011

Les doléances des indignés sont universelles, légitimes, les mêmes partout dans le monde : dignité, justice, travail qualifié, respect, démocratie…

Pour construire cela, les peuples doivent nécessairement retrouver le pouvoir de financer leur avenir : équiper l’homme et la nature, via un vecteur de découvertes et de progrès scientifique au service du bien commun, tel qu'un ambitieux programme spatial.

Ce qui l’interdit est connu et reconnu : le système financier et sa culture débilisante qui nous condamnent tous. L’oligarchie, elle, ne cherche qu’une chose : provoquer le chaos pour instaurer une dictature mondiale : un empire meurt toujours.

Le seul moyen pour mettre ce système en banqueroute organisée, et redonner le pouvoir d’émission de crédit productif public aux Etats-nations afin de construire l’avenir, est connu des décideurs du monde entier : c’est la procédure Glass-Steagall, qui interdit et annule rétroactivement tout renflouement, par l'argent public et des salaires, des activités spéculatives. Cette procédure a été créée spécifiquement dans ce but par Franklin Roosevelt en 1933. Détricotée par La City et Wall Street pendant la deuxième moitié du XX° siècle, elle a été réintroduite le 12 avril 2011 au Congrès américain, sous la forme du projet de loi H.R. 1489 Return to Prudent Banking Act, de Marcy Kaptur. A la minute où le Glass-Steagall sera réinstauré, il pourra être repris dans le monde entier - Glass-Steagall Global - annulant toute dette illégitime pesant sur le dos des peuples du monde entier et redonnant le pouvoir souverain d'émettre du crédit pour le développement.

Mais il faut avant tout comprendre pourquoi les Etats-Unis sont l’élément clé dans cette Histoire, y compris pour l'Europe et l'Asie.

Tant que les Etats-Unis n’auront pas réinstauré le principe du Glass-Steagall de Roosevelt, les Indignés s’indigneront, et le monde continuera sa descente aux enfers. Les décideurs du monde entier le savent tous, mais, ne recherchant que le plaisir et ayant été éduqués pour fuir la douleur de l’effort comme la peste, sont culturellement incapables d’entrer en guerre contre les intérêts financiers, qui sont en train d’opérer le plus grand génocide de l’Histoire.

Aucun média, ni aucun acteur public ne formera aucun citoyen à l’enjeu existentiel que représente le Glass-Steagall pour les peuples du monde, tant que le peuple lui-même ne s’emparera pas de la question et ne se battra pas pour imposer un débat public sur cette procédure… qui est tout sauf une simple mesure technique à insérer dans un programme, fût-il présidentiel.

Tout ceci a été évoqué à la Bastille le 29 mai 2011.


Lire l'article complet, et les commentaires