L’IRMA interroge les acteurs de la musique équitable et solidaire

par Quetzal
jeudi 4 octobre 2007

Le Centre d’information et de ressources sur les musiques actuelles (IRMA) vient de publier ce mardi 2 octobre des entretiens de six acteurs d’une « musique équitable et solidaire ». Organisateurs de festivals, acteurs de la musique et de l’économie sociale et solidaire ou chercheurs, chacun d’eux répond à quatre questions, sur l’origine de leur initiative, la possibilité de réplication l’intérêt ou non de la labellisation, et la perennité de la préoccupation éthique dans la musique.

Maryline Chasles, assistante de production des Vieilles Charrues explique comment ce festival a été amené à concevoir son agenda 21, qui traduit un engagement vers le développement durable. Les démarches de Jacques Monnier, directeur artistique du Paléo Festival et de Béatrice Macé co-directrice des Rencontres Transmusicales de Rennes sont assez similaires. Tous deux évoquent les difficultés financières et les arbitrages nécessaires pour faire le pas vers des festivals plus écologiques. Le label « Green’n’Clean », qui récompense les festivals soucieux de respecter l’environnement est cité par chacun de ces professionnels du métier. Mais au-delà de la labellisation, la mise en place de "festivals plus propres" demandent de faire converger de multiples savoir-faire.



Gilles Mordant, fondateur de FairPlayList expose les spécificités d’un projet qui prend en compte tous les aspects de la production musicale, de l’artiste au distributeur, que ce soit sous la forme de ventes de CD, de vente en ligne, de musique vivante ou de diffiusion radio. Ce projet, lancé et animé collectivement depuis plusieurs années, a abouti à trois réalisations en un an : une compilation "éthique et solidaire", qui plus est écologique : "Le Son de Ménilmontant", un festival "Ménilmontant capitale de la musique équitable", et, en amont, la rédaction d’une Charte de Musique Ethique, en concertation avec des acteurs intervenant à tous les niveaux de la filière (artistes, producteurs, disquaires, etc.).

Chercheurs, François Mauger, co-auteur avec Charlotte Dudignac de l’ouvrage Jouer juste et Arthur Gautier chercheur spécialisé en économie sociale et solidaire mettent en perspective l’émergence des préoccupations éthiques et écologiques du monde de la musique, principalement des musiciens. François Mauger fait un rappel des conditions que suppose une véritable labellisation, ce qui devrait contribuer à éviter toute tentative de récupération, que craint également Arthur Gautier.anti_bug_fck


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