La campagne « anti-fromage » du Professeur VaZlin’

par Professeur VaZlin’
mercredi 25 juin 2014

Les entretiens du Professeur VaZlin’.

vazlin@laposte.net

Le 23 Juin2014  N° 219 

Puisqu’ils ne veulent pas quitter le fromage, empoisonnons-le !

La campagne « anti-fromage » du Professeur VaZlin’

- Professeur VaZlin’, votre dernier entretien a suscité pas mal de réactions. Après les avoir lues, j’en retire une bizarre impression. Au tout début de cet entretien, vous rappeliez qu’un an auparavant vous démontriez que les chiffres du gouvernement étaient faux ou mensongers. A l’époque, vous leur opposiez vos propres calculs et annonciez quels seraient les chiffres du chômage et du déficit pour 2014. Vous étiez tellement sûr de vos chiffres que vous en aviez fait le pari. 

Nous voici un an après. A l’heure du bilan, c’est vous qui aviez raison. ([1])

Moi, je trouve ça formidable. Et bien dans les commentaires de vos correspondants, pas un n’en fait la moindre allusion.

Je n’arrive pas à comprendre !

J’aurais imaginé, au contraire, qu’ils envoient dans la foulée copie de votre entretien à Hollande en lui disant : « regardez, il y a des gens qui peuvent vous aider ([2]) », qui avaient vu ce que vos conseillers ne voient pas, qui avaient compris mieux que vos énarques.

 

- Vous savez, cher ami, que j’envoie tous mes entretiens au Président Hollande.

 

- Justement, pour pousser à la roue, il fallait vous appuyer, le lui rappeler en envoyant à notre tour vos entretiens et études. Peut-être mon voisin n’aurait pas perdu son emploi ; peut-être Valls n’aurait pas 50 milliards à trouver on ne sait pas trop pourquoi et encore moins comment. Ce sont nos emplois, nos impôts qu’on aurait pu épargner. C’est inappréciable !

Eh bien non, dans les messages de vos correspondants, aucun ne l’évoque. Comme s’ils ne l’avaient pas lu, ou si cela était sans importance !

Par contre, traiter les politiques de crapauds a fait réagir ! parfois en bien, parfois en désaccord, mais des réactions, vous en avez eues.

 

- Eh bien, cher ami, c’était le but ! Savoir ce qui fait réagir les individus. C’est démontré : on ne réagit que viscéralement.

Si le ton de mes derniers entretiens a surpris, c’est justement ce que, avec mon cercle d’amis-conseillers, nous avions décidé d’expérimenter.

Jusqu’ici, les tentatives du Professeur pour motiver les correspondants et les mobiliser n’ont pas drainé beaucoup de monde. Dans mes entretiens, j’essayais de simplifier des concepts compliqués, les expliquer, prouver leur solidité pour ensuite dire à mes correspondants : « vous voyez, nous tenons là des solutions solides, un programme socio-économique costaud et incontestable ; c’est donc un outil inattaquable à exposer à la face de nos élus, une arme puissante à opposer à leur refus ou leur réticence. Servons-nous en ! Forçons-les à nous écouter. Si nous l’envoyons par centaines, par milliers à Hollande, à nos élus, il faudra bien qu’ils en tiennent compte »

Eh bien, cette action toute simple, ça n’entraine personne, ou si peu !

J’entends les gens dirent : « il faut une révolution » mais ils n’ont même pas le courage de faire suivre un simple Mail à la Présidence !

Flemme ? Lâcheté ? Les deux ? Je ne sais pas. On pourrait s’y pencher longtemps. J’ai préféré tenter le diable qui est en nous.

Je pense que dans le mot « révolution » ils exhument toute une charge « viscérale » dont ils veulent s’assouvir.

C’est pour ça que j’ai choisi cette « campagne anti-fromage » qui touche beaucoup plus « au ventre » les citoyens, et le nombre des réponses reçues le confirme.

Bien sûr, le « tous des crapauds » a été de suite mis en parallèle avec le « tous pourris » de Marine. C’était si facile ! Et bien, je maintiens mon « tous des crapauds » et je le justifie :

 Je ferai un rapprochement avec les principes moraux anti-esclavagiste de Harriet Stowe, l’auteur de « la Case de l’Oncle Tom ». Elle soutenait qu’il ne pouvait y avoir de « bons maîtres » parce que ces maîtres ne pouvaient ignorer qu’il y en eut de mauvais et ne faisaient rien !

De la même façon, le Professeur ne peut considérer qu’un député qui vote des lois qui ne s’appliquent qu’aux autres, mais surtout pas à lui, peut-être un « bon politique » [3]..

 Le Professeur ne peux tolérer, devant les privilèges fastueux de ces nouveaux nobles, l’excuse :« je ne suis pas d’accord, mais j’en profite »

Je ne parle pas de corruption, de « tous pourris ». Au contraire, il ne devrait y avoir aucun pourri parmi nos élus parce que la loi devrait les exclure immédiatement et pour toujours du monde politique.

Or, dans notre république existe un tribunal spécial : la CJR (Cour de justice de la république) une Cour aux petits oignons pour « ne pas condamner » nos élus ([4]) en tout cas, y mettre bien du temps ! ([5])

C’est tout ce fromage qu’il faut empoisonner pour qu’ils s’en aillent.

Et ne croyez pas que c’est une utopie ou une folie. En Espagne, un nouveau parti « Podemos » ([6]) vient de naitre (à l’occasion des européennes). Il est guidé par un jeune : Pablo Iglesias Turrión, Son programme est à peu près celui du Professeur VaZlin’. Entre autre : audit de la dette et moratoire quant au paiement de ses intérêts.

Bref, ce nouveau parti (en 2 mois d’existence) a eu 5 députés européens élus qui ne toucheront que 1900 € par mois « pour ne pas perdre le contact avec la réalité de la vie des citoyens espagnols et pour se débarrasser de ce qu’il appelle « la caste » au pouvoir.

Nous sommes bien dans la même logique. J’ai bien touché le fondamental par la « campagne anti fromage » que je compte lancer.

Mais maintenant, avant de poursuivre et entrer dans les détails de cette « campagne anti fromage », la balle est dans le camp de mes correspondants : écrivez moi, donnez moi votre avis, et dites-moi si vous êtes prêts à vous mobiliser, vous, vos réseaux, vos amis, vos voisins, pour demander « l’abolition inconditionnelle de tous les privilèges de nos élus et l’alignement de leurs statuts sur celui de tous les Français ».

Premier pas vers un changement de politiques et de politique

 

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D’accord ? Pas d’accord ? Interpellez le Professeur VaZlin’ : vazlin@laposte.net

Où trouver les entretiens du Professeur Vazlin’ ?

Les entretiens du Professeur Vazlin’ sont repris par le site de « Yonne Lautre » site « inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, sans subvention, indépendant de tout parti », ce qui veut dire : plein de bonnes idées, de belles images, de pédagogie et de matière grise librement partagée.

                       Tapez http://archivesyl.sdnyonne.lautre.net/spip.php?article4&.



[1] En fait, c’est la 2° fois que les chiffres du Professeur sont confirmés par les bilans en fin d’année, La 1° fois c’est l’entretien N° 195 du 3 mars 2013 « Le Chômage, c’est une question de point de vue ! » dans cet article, le Professeur avait montré, -mais à postériori- que les chiffres du chômage et le déficit budgétaire étaient prévisibles et une conséquence directe du budget pour 2012/2013. Il s’est servi de la même méthode pour calculer, un an à l’avance, les chiffres du chômage et du déficit. (avec la même précision)

[2] Voir l’entretien N° 200-5° partie du 9 septembre 2013 « Pourquoi le Président Hollande n’appliquera pas le programme du Professeur VaZlin’ ! »

[3] Typiquement la réforme des retraites qui touche tous les Français, sauf ceux qui en sont les initiateurs et ont voté une telle loi.

[4] C’était une promesse électorale de Hollande de la dissoudre, mais les promesses de Hollande…

[5] Pasqua, Balladur, en sont les grands bénéficiaires. Christine Lagarde, entre la plainte déposée contre elle dans l’affaire Tapie et sa première convocation : 3 ans ! et rien ne se passe ;

[6] Par analogie à « Yes we can »

 


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