Le savoir est une arme, ne l’oublions pas

par Karugido
mardi 27 juillet 2021

Le savoir est une arme, ne l'oublions pas.

Je ne vais pas vous faire un dessin. Beaucoup de gens, probablement la majorité se rendent compte de l'escroquerie et de la dangerosité de la situation.
La vaccination obligatoire déguisée démontre qu'un cap a été passé dans la gestion tyrannique du pays sous la Vème république.
Je ne m'étendrai donc pas sur les arguments démontrant l'absurdité de la situation.
J'ose imaginer que beaucoup de gens comprennent qu'il y a un problème quand les chiens de gardes répètent sans cessent pour façonner l'opinion publique que : les non-vaccinés mettent en danger les vaccinés.

Cette injonction paradoxale suffit à éradiquer leur crédibilité.
Car soit cette phrase est vrai : dans ce cas les vaccins ne marchent pas.
Soit cette phrase est fausse : dans ce cas les vaccins marchent.

Tenter d'associer ces deux idées, de croire que les vaccins marchent aussi bien que la croyance le permet ET que les non-vaccinés mettent en danger les vaccinés (pourtant censés être protégés par le vaccin), crée une déstabilisation mentale ouvrant la porte à tous les abus possibles et imaginables en terme de manipulation du consentement.

Si je reprends la plume c'est pour vous parler d'un secret de polichinelle qui pourrait, ou devrait être connu par tous et passer du stade de secret à celui d'arme de destruction massive d'oligarchie pour la défense des libertés fondamentales sous le système tyrannique de la Vème république.
Défense des libertés qui semble autant préoccuper les pro-vaccins que les anti-vaccins.

Bien qu'en réalité ça ne soit pas une arme suffisante, celle-ci permettra de créer une base, une protection juridique, de donner une légitimité à un grand nombre d'actions que ce genre de situation appelle.

Avant tout, il faut avoir conscience de 3 choses, 3 concepts :

 

 

Tout d'abord la hiérarchie des normes :

Il s'agit d'une logique juridique concrète, réelle car appliquée, qui consiste à déterminer un ordre dans les textes juridiques en vigueur.
Actuellement en France il y a 5 blocs :

 

  1. Le bloc constitutionnel

  2. Le bloc conventionnel

  3. Le bloc législatif

  4. Les principes généraux du droit

  5. Le bloc réglementaire

 

Voici un schéma généreusement proposé par le gouvernement :

L’ordre des bloc est important : Le bloc constitutionnel est au dessus du bloc conventionnel lui même au dessus du bloc législatif etc..
Les blocs supérieurs définissent, déterminent l’existence et le fonctionnement des blocs inférieurs.

Donc le plus important dans un tel système est de connaître le bloc constitutionnel, car il s'agit du bloc dominant tous les autres. Les autres blocs existent grâce à lui.

C'est donc ce bloc qui va nous intéresser.

Le bloc constitutionnel est composé de  :

 

Ces 4 textes sont au même niveau juridique entre eux et sont supérieurs à tout les autres textes inférieurement positionnés dans la hiérarchie des normes.
 

Donc, contrairement à ce qu'on pourrait croire en écoutant le discours de certains (et ce que j'ai pu croire), la constitution n'est absolument pas le seul texte primordial censé régir notre société. Elle est censé créer le cadre du fonctionnement politique mais d'autres textes moins structurants peuvent justement être mis au même niveau pour protéger des abus de pouvoir constitutionnel (ou pseudo-constitutionnel).
Ceci soulève la question du seuil, du niveau d'importance donné à un ensemble de texte par rapport aux autres.
C'est une réalité importante à prendre en compte et à ne pas négliger surtout pour ceux qui prétendent obéir à une logique de « cause des causes ».

Bien qu'il y ait 4 textes, je peux vous assurer qu'ils ne sont pas si longs et si difficiles à lire. Certes ils ne sont pas aussi simples à lire que les derniers polars à la mode ou autres mais ça reste plutôt simple, surtout si on les compare aux textes de lois pompeux et aux traités européens écrient en dépit du bon sens à l'aide d'un jargon d'oligarques technocrates cherchant à justifier par là même leur place de sangsues prédatrices de la société.
C'est pourquoi je vous conseille fortement de prendre le temps de les lire.
Je vous garantis qu'il n'y a pas besoin de sortir d'une usine de formatage qu'est Science po ou de l'ENA pour comprendre ce qu'il y a dedans.

Ça ne vous intéresserez pas de savoir comment et pourquoi notre place dans la société est ce qu'elle est ? Pourquoi nous en sommes là ? Pourquoi nous sommes incapables d'influencer l'évolution de notre pays ?
Vous savez lire ? C'est suffisant, lisez !

Il y a beaucoup de choses intéressantes dans le bloc constitutionnel qui peuvent et devraient être utilisées par toute personne souhaitant lutter contre l'oligarchie.


 

Cependant, j'aimerai notamment attirer votre attention sur l'article 16 de la DDHC de 1789.
Celui-ci nous informe que : 
« Toute Société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution. »

En somme cette article nous dit que toute société dans laquelle la garantie des droits et la séparation des pouvoirs ne sont pas appliquées (n'existent pas réellement) est une société qui n'a pas de Constitution.
Donc si elle a une constitution contraire à ce principe, elle peut être considérées comme nulle.

En réalité, la séparation des pouvoirs et la garantie des droits vont de paires, car si la séparation des pouvoirs n'est pas respectée, de-facto les droits ne sont pas garantis.

Il faut prendre conscience que si l'article 16 de la DDHC est validé, selon la hiérarchie des normes la totalité des lois inférieures peuvent être considérées comme nulles car elles émanent d'institutions tyranniques.
A noter, pour les psychopathes en puissance qui pourrait lire ces lignes, ceci ne veut pas dire qu'il n'y aurait aucune loi. Car les autres lois du bloc constitutionnel restent en vigueur.
En somme vous ne pouvez pas égorger votre voisin, voler, violer en toute impunité car ceci enfreint l'article 4 de la DDHC (ainsi que les principes moraux, mais bon, les psychopathes ne s'embarrassent pas trop avec ce genre de détails).
Article 4 qui mériterait aussi d'être plus connu étant donné la situation.

Bref, pour aller plus loin il faut avant tout définir la séparation des pouvoirs et par là même les pouvoirs, enfin ceux qui sont communément admis depuis le siècle des lumières, période durant laquelle ces termes ont été « popularisés ».

Dans un état de droit, il y a 3 pouvoirs fondamentaux :

 

Les institutions de la Vème qui détiennent ces pouvoirs sont respectivement :

 

 

Pour que « la séparation des pouvoirs » soit « déterminée », effective, il faudrait que le texte structurant le fonctionnement politique, la constitution, veille à ce que :

 

 

Cependant quand on lit la constitution de 1958 on peut constater qu'il y a un nombre non négligeable de cas où cette séparation n'est pas respectée ce qui rentre dans le cadre de l'article 16 précédemment cité et annule de fait la constitution.

Ainsi on devrait parler d'anti-constitution et qualifier la Vème république de tyrannie.

Pour vous donner quelques preuves de ce que j'avance, nous pouvons par exemple nous intéresser à l'article 10 nous informant qu’actuellement, sous la Vème république :
 

« Le Président de la République promulgue les lois dans les quinze jours qui suivent la transmission au Gouvernement de la loi définitivement adoptée.
Il peut, avant l'expiration de ce délai, demander au Parlement une nouvelle délibération de la loi ou de certains de ses articles. Cette nouvelle délibération ne peut être refusée. »

 

Ceci signifie que le Président de la république DECIDE si oui ou non une loi est valide (par la promulgation) et que si jamais une loi ne lui va pas, il peut IMPOSER au parlement de retravailler cette loi jusqu'à satisfaction. IMPOSER car comme vous pouvez le lire « Cette nouvelle délibération ne peut être refusée ».

Si quelqu'un vous met un couteau sous la gorge et vous demande votre portefeuille, est ce que vous prendrez ça comme une proposition ou un ordre ?

Oui ici il s'agit bien d'un ordre, un ordre donné par le pouvoir exécutif au pouvoir législatif.

On peut difficilement faire plus concret comme exemple de non séparation des pouvoirs.
Le pouvoir exécutif est largement au dessus du pouvoir législatif qui n'est pas indépendant de celui-ci. Pire encore c'est le membre le plus important de l'exécutif, le président (ou l'empereur à ce niveau là) qui soumet à sa volonté, seul, l'ensemble du pouvoir législatif.

Mais ce n'est pas tout, en plus de soumettre le pouvoir exécutif à sa volonté, l'empereur peut aussi soumettre le pouvoir judiciaire.
C'est ce qu'on peut lire par exemple dans l'article 17  :

« Le Président de la République a le droit de faire grâce à titre individuel. »
 

Donc l'empereur peut tout simplement mettre à la poubelle le travail du pouvoir judiciaire et ceci sans aucune contre-partie, garantie ou quoi que ce soit.

 

Il y a d'autres exemples dans lesquelles le pouvoir exécutif domine les 2 autres pouvoirs de façon indéniables, mais je n'ai pas envie de faire un article trop long, donc je vous laisserez les trouver, car le but n'est pas que vous vous contentiez de lire cet article mais que vous vous empariez personnellement de ces faits.

 

Passons au cas du pouvoir législatif qui est structurellement le larbin impuissant du pouvoir exécutif comme le démontre la réalité et de nombreux articles notamment l'article 31 et 33.

Cependant il a aussi accès à divers privilèges.

Par exemple l'article 26 nous apprend que :
 

« Aucun membre du Parlement ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l'occasion des opinions ou votes émis par lui dans l'exercice de ses fonctions. »

 

En somme les parlementaires ne sont pas du tout responsable de ce qu'ils disent ou votent.
Ils peuvent par exemple faire des appels à la haine, voter pour, à tout hasard, des lois liberticides et mettre en danger l'ensemble de la population française sans être aucunement inquiétés.

Voici un bel exemple de domination du pouvoir législatif sur le pouvoir judiciaire.

 

Pour conclure, je vous dirais que d'après ce que j'ai pu lire et comprendre de la constitution de 1958, il y a un grand nombre d'articles qui enfreignent la séparation des pouvoirs et ceci ne se fait pas de façon égalitaire entre les pouvoirs.

 

Du point de vue de la construction d'une tyrannie ceci est tout à fait logique puisque le seul frein à une tyrannie dans un état de droit sans séparation des pouvoirs pourrait être le pouvoir judiciaire.

Ce qui est « intéressant » c'est qu'on peut même identifier une forme de corruption du pouvoir législatif pour qu'il reste docile face au pouvoir exécutif.
On se rend compte de ceci en lisant l'article 56 déterminant la composition du conseil constitutionnel.
Le conseil constitutionnel est censé être le juge des abus de pouvoir , notamment législatif (qui est en bonne partie dans les mains de l'exécutif), il est censé être le garde fou de ce joyeux bordel.
Un esprit relativement sain pourrait se dire que ça serait le rôle logique du pouvoir judiciaire de servir de juge dans une telle situation.
Et bien la réalité est tout autre, dans l'article 56 vous pouvez apprendre que ce conseil constitutionnel est composé uniquement de membres sous influence du pouvoir exécutif et législatif.
Pour être exacte :
 

 

Cerise sur la gâteau, ou plutôt une pastèque sur le gâteau : tous les anciens présidents font partie à vie du conseil constitutionnel ET le président du conseil est nommé par LE PRESIDENT de la république ET (histoire de rajouter un peu de sel) sa « voix est prépondérante en cas de partage »...

Le conseil constitutionnel est à la constitution et aux abus de pouvoirs ce que l'IGPN est à la police et aux bavures.
Il s'agit simplement d'une institution de façade ayant pour fonction de créer dans l'imagination collective un soi-disant rempart contre les abus de pouvoir.

 

Pour conclure, nous avons constaté que nous rentrons dans la situation déterminée par l'article 16 de la DDHC.

Pour rappel celui-ci nous informe que :

 

« Toute Société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution. »

 

Donc cette article annule l’existence même de la constitution de 1958, elle la rend « nulle ».

Les conséquences sont, au minimum, que la totalité des textes de lois votés depuis 1973 (année durant laquelle la DDHC a été ajoutée au bloc) est invalidée par l’inexistence de la constitution.
Et si nous poussons encore les conséquences un peu plus loin, l'ensemble de la Vème est illégitime.
Donc le gouvernement et les parlementaires devraient se retirer de la vie politique s'ils auraient une once d'honneur, et laisser la mise en place d'un processus de changement de régime.

On peut toujours rêver...

Cependant les lois liberticides concernant la vaccination obligatoire et la soumission à l'autorité sont donc caduques, ce qui implique que les associations et autres organisations recevant du public, qu'elles soient de nature privée ou même publique ont LE DROIT DE NE PAS OBEIR aveuglément.

Je dirai même qu'elles ont LE DEVOIR de ne pas rentrer dans le jeu de l'autorité suprême du gouvernement.
La résistance à l’oppression est rendue légitime, presque légale, par l'article 16 de la DDHC.

Seule la peur de l'autorité nous pousse à nous soumettre alors que pourtant il suffirait de dire « non », de récupérer sa souveraineté en tant qu'être humain coincé dans une tyrannie qui dure depuis bien trop longtemps.

J'espère que la mise en lumière de ces faits pourra soutenir les divers projets visant à remettre le pays dans une certaine justesse et que la prise de conscience de l'existence de la hiérarchie des normes donnera des idées aux résistants.

N'oubliez pas que ce texte s'est focalisé sur l'article 16 de la DDHC, mais qu'il y a d'autres articles du bloc constitutionnel (évidemment hors ceux de la constitution) qui pourraient vous servir.

PS : j'ai cité qu'un petit nombre d'exemples de non séparation des pouvoirs dans la constitution de 1958, si jamais le sujet vous intéresse, je ferai peut-être un article complémentaire.

 


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