Les philosophes, les sans-papiers et l’aéronef

par Francis, agnotologue
vendredi 26 décembre 2008

Libé.fr publie aujourd’hui sous la signature de Mme Sophie Foch-Rémusat, MM Yves Cusset et Pierre Lauret philosophes, un billet intitulé : "Les philosophes, les sans-papiers et l’aéronef", consacré à la relation d’une mésaventure vécue à cause de leur réaction à la présence de personnes accompagnées de policiers pour reconduites à la frontière. Je voudrais faire une proposition, mais n’étant pas abonné à libé.fr, il ne m’est pas possible d’y réagir, c’est pourquoi je le fais ici.

Dans cet article, les auteurs dénoncent la brutalité des policiers et analysent les raisons pour lesquelles, nous citoyens de ce pays, ne pouvons et ne devons pas accepter cela.

Extraits : " Il est délicat d’expulser des Africains dans des avions remplis de passagers africains. Car ces derniers savent qui sont ces hommes qui voyagent en "classe prison". Ils savent qu’ils ont quitté leur pays à cause de la misère, ou de la tyrannie, ou de la guerre. Ils savent le courage dont ils ont dû faire preuve pour arriver en France, puis pour s’y maintenir. Ils savent enfin la honte sociale qui frappe ceux qui sont contraints de rentrer, privés de tous leurs biens et n’osant plus se présenter à leurs proches. Cette opinion est partagée par de nombreux citoyens pour qui ceux qu’on appelle les "immigrés" sont des voisins, des camarades de travail, les copains de leurs enfants".

Ma proposition est la suivante : Serait-il possible d’obtenir des compagnies aériennes que la vente des billets soit un contrat qui stipule un contrat du genre qui pourrait s’exprimer ainsi :

"En cas de présence de personnes reconduites à la frontière pendant ce vol, la compagnie s’engage à prévenir les passagers avant l’embarquement. Le porteur de ce billet, s’il accepte néanmoins de monter à bord de l’appareil, s’engage à faire preuve de la plus grande discrétion vis à vis de ce désagrément. En cas de refus d’embarquer pour ce motif, la compagnie s’engage à lui rembourser son titre de transport."

Les philosophes, les sans-papiers et l’aéronef

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