Mariage et adoption homo, quelles racines ŕ l’absurdité ?

par eric
samedi 13 octobre 2012

1 Absurdité : Le gouvernement propose un texte ouvrant aux Français la possibilité de contracter un mariage avec des personnes du même sexe et d'adopter. Cette loi est inutile, purement symbolique mais de la mauvaise façon et en définitive, nuisible pour tout le monde.

Elle l’est en particulier pour les enfants.

Elle constitue une rupture de la tradition républicaine

Une entorse à la laïcité et à la liberté de conscience.

Elle porte en germe homophobie et stigmatisation des homosexuels.

2 Devant de telles absurdités, on peut se demander quel est le but poursuivi par cette véritable instrumentalisation de l’homosexualité.

Les réponses les plus vraisemblables sont les plus inquiétantes.

1 Une loi inutile, "insuffisante", absurde et dangereuse pour tous mais, a court terme, surtout pour les homos.

Elle ne répond à pratiquement aucune des questions qui l’ont justifié. Elle n’est donc qu’une étape. Il y en aura d’autres. Elles iront dans le même sens, comme vient de l’annoncer le premier Ministre. Elle est un "paravent" pour « préparer la société » et ne pas la prendre de front. Or dans la pratique, les questions posées ne se posent pas, les réponses ne sont pas apportées et les logiques sont absurdes.

Il y aura peu de mariages entre personnes du même sexe.

L’essentiel des gens à qui serait ouvert ce nouveau droit n’est pas intéressé.

Si la plupart des chiffres dans ce domaine sont incertains et souvent tirés par les cheveux, en prenant les maxima et minima, on parvient aux mêmes constats.

En prenant en compte toutes les estimations entre 99 et 99,85% des Français, n’envisagent pas une union légalisée avec une personne du même sexe toutes modalités confondues et homosexuels compris.

L’essentiel des PACS, forme d’union ouverte aux personnes du même sexe est contracté par des personnes de sexe différent...

La proportion de PACS contractés par des personnes de même sexe (5%) est faible au regard du nombre de gens potentiellement concernés.

La durée des PACS suggère que les rares personnes de même sexe soucieuses de donner un caractère légal à leur vie commune le font dans une perspective de court terme. 2 500 pacs de même sexe, non déclarés comme dissous sur les 22 000 initiaux, soit un taux de dissolution minimum de 89%.

Ce taux est beaucoup plus élevé concernant les femmes dont les unions sont plus rares (un tiers).

L’évolution annuelle du nombre de PACS, tous sexes confondus suggère que le choix de cette légalisation est à hauteur d’un tiers motivé par des effets d’aubaine fiscaux.

Au-delà d’un effet de mode la première année, on sait déjà qu’il n’y aura pas, de façon significative de « mariage homo ».

C’est du reste ce que prouve l’expérience des pays où il a été introduit : Effet de mode puis, baisse progressive ; taux de séparation rapide beaucoup plus élevé pour les hommes ; beaucoup, beaucoup plus élevé pour les femmes. Au total satistiquement proche de zero. Il n'y a pas de "demande" de personnes de même sexe de légaliser leur couple même à travers le pacs. On voit mal que l'acces au mariage, un peu plus contraignant, ne change cette tendance de fond.

Avec cette loi, y aurait moins d’adoptions homo "d’orphelins" qu’aujourd’hui.

Il n’y a pas en France d’enfants à adopter : quelques centaines de pupilles de la nation pour 5000 dossiers agréés

Les principaux pays pourvoyeurs d’enfant refusent les adoptant originaires de pays ou un mariage homo est légalisé.

Le nombre d’adoptants potentiels sera peut-être un peu plus élevé, mais ce n’est même pas sur.

Les duos homo très, très soucieux d’adopter le faisaient déjà d’une manière ou d’une autre. Le nombre de ceux qui attendent que cela devienne facile pour exprimer un « inextinguible désir » d’enfant est il très élevé ? Cela suggérerait que la revendication d’un « enfant droit » est aussi celle d’un droit facile à mettre en œuvre et rapidement.

On va remplacer une « possibilité » d’abus de droit et d’exception, par une impossibilité physique au nom d’une demande qui n’existe pas vraiment.

Compte tenu de l’absence d’enfants à adopter, il n’y aura d’adoption pure que si le juge décide à priori d'interdire à un orphelin de pouvoir dire un jour papa Et maman. c’est-à-dire décide par conviction personnelle, militantisme ou sur la base d’un texte ultérieur le recour à une discrimination positive ou des quotas en faveur des couples homo, ,

Compte tenu des chiffres connus, on parle de la rupture de l’égalité républicaine, au détriment d’enfants, à hauteur de trois cas par an sur la base de 10% d'homo dans la population et de 300 français à adopter.

Elle ne résoudrait pas les problèmes des familles recomposées et des PMA à leur place.

Il y aura de rares cas d’adoption :

Pour les bisexuels (permanents, intermittents ou successifs) ayant par ailleurs des enfants,

Les gens ayant transgressé la loi en recourant à la PMA à l’étranger.

Dans les deux cas, on est confronté sensiblement aux mêmes difficultés que dans les familles recomposées en matière d’autorité parentale de délégation etc… sans qu’on ait connu des avalanches d’adoption par les parâtres ou marâtres de « familles recomposées traditionnelles »…

Il est à noter que les questions posées initialement ne peuvent être vraiment « résolues » que par l’introduction d’une polyparentalité

Les associations LGBT le signalent du reste très raisonnablement. Celle-ci est en germe dans ce texte. Elle est dans sa logique. À voir si elle est souhaitable.

La bisexualité ne peut se vivre à deux....

La question des droits sur l’enfant des, au minimum, trois personnes concernées ne sera pas résolue, sauf dans les cas de décès. Elle ne l’est pas du reste dans la « recomposition traditionnelle » dés lors qu’il y a conflit.

En ce qui concerne les PMA illégales, on a vu l’extrême instabilité des couples concernés. On comprend le désir de marquer son « territoire » au moment de s’engager dans un projet commun.

Mais la question est résolue d’elle-même en l’absence de PACS, de mariage ou de conflit. Cela suggère à nouveau un nombre infinitésimal de cas.

En ce qui concerne les « projets familiaux » deux couples homo de sexes opposés s’entendant pour procréer, la question s’ouvre encore, surtout dans les cas de séparations suivie de recompositions.

Hypothèse particulièrement intéressante parce que dans les cas, rares, mais existant, de cohabitation, la question de l’amour respectif des uns et des autres "élevant" pour les enfants, évoquée pour remettre en cause les filiations biologiques, prend potentiellement toute son extension.

Est-il souhaitable de multiplier les cas de « multipropriété » d’enfants.

La loi ne nous dit rien des futurs conflits entre ex-femme divorcée, mais qui a élevé l’enfant, parents de l’une et de l’autre, nouvelle conjointe ayant ou non la garde, grands parents etc qui plus est en l’absence de la boussole de la filiation…Les parents d'une lesbienne qui a recourt à la PMA sont ils obligé, interdits d'être grand parents ? Peuvent ils faire valoir un droit de visite, l'autre conjoint peut il leur opposer l'absence de filiation, de volontaria ?

Il faut bien voir également qu’il s’agit de prendre l’état comme potentiel arbitre de situations conflictuelles graves. Ce texte veut contribuer à déterminer une propriété de l’enfant dans les cas très conflictuels des rares adoptions parmis les rares mariages au sein d’une minorité souhaitant de la loi dans ses relations parmi d’une minorité de la population.

La loi est faite pour durer, pas pour satisfaire le désir de l’instant.

Quid du droit de visite d’une grande mère non biologique lesbienne mariée, à la fille biologique ou issue de la bisexualité de la conjointe mariée de sa fille non biologique.

Cas limite peut être, mais tous ceux qui sont évoqués pour défendre ce texte le sont.

Or, la loi et la jurisprudence résolvent déjà ces cas extrêmes quand il n’y a pas conflits. On a vu et l’on voit des juges attribuer l’autorité parentale à un conjoint du même sexe non biologiquement lié à l’enfant. Inutilité à nouveau de ce texte.

La logique de tout ceci est un enfant déchiré entre des adultes se discutant des droits sur lui. La quantité d’adultes concernés pratiquement n’étant potentiellement limité, et ce n’est malheureusement même pas sûr , que par la disponibilité physique de l’enfant.

On s’achemine au mieux vers une « Salomonisation » du droit. Un juge, un couteau à la main tenterait de comprendre quel est le « propriétaire » légitime.

Au pire vers une infantilisation : le juge demande à l’enfant en âge de choisir, de le faire, non plus entre deux parents, mais entre des ayants droits potentiels au nombre pas nécessairement limité.

On pose ainsi un « droit à l’enfant » assortis d’un droit « sur l’enfant « faisant bon marché des droits « de l’enfant ».

 

C’est une entorse à notre tradition républicaine :

- En principe la loi protège le faible contre le fort et qui niera que l’enfant ici est le faible dans tous les cas de figure.

- Elle fixe la norme en fonction du cas général et gère les exceptions et non en fonction de l’exception pour « redéfinir » le cas général.

- La devise de la république est liberté égalité fraternité.

Ce texte se fonde sur l’équivalence des « amours ». Ce n’est pas une valeur républicaine. Ce n’est pas un concept juridique. Il n’est pas souhaitable que l’état s’y intéresse. Il n’a sa place ni dans nos lits, ni dans nos cœurs.

Remplacer la « fraternité », lien social indissoluble dans le temps et indépendamment des sentiments par un « amour » au contenu et à la durée floue est en phase avec une loi conjoncturelle fondée sur la satisfaction illusoire et de court terme de désirs éventuellement changeant. La loi doit être "durable" mais ici elle veut gérer de l'instantané.

Ce texte va dans le sens d’un oxymore. Une famille, avec tous les aléas possibles est inscrite dans le temps. C’est cette dimension qui en fait toute la valeur, la pesanteur et la problématique.

Il s’agit ici comme dans tous les textes « sociétaux » de développer des modèles familiaux « instantanés, choisis, réversibles » et donc irresponsables.

Ceci est une contradiction dans les termes parce que les bases de toute « famille » sont l’engagement, la responsabilité donc la durée.

C’est une entorse à la laïcité et à la liberté de conscience :

 Alors même qu’on ne sait pas, scientifiquement ce qu’est l’homosexualité dans ses diversités, la loi part du principe de la stricte équivalence de toutes les formes de sexualités et de toutes les formes de couples. Elle en déduit un « devoir d’égalité » pour proposer aux couples de même sexe, un modèle marqué par une longue tradition hétérosexuelle.

Ceci semble extrêmement normatif et nier la possibilité d’une spécificité voir d’une diversité de l’expérience homosexuelle.

La population homo comme hétéro sera donc tenu de « croire » en une stricte équivalence non démontrée. Nous ne croyons pas qu’il soit dans le rôle de l’état d’imposer des « croyances ».

C’est une forme d’homophobie et elle est dangereuse :

Les symboles importent. Si ce texte permettait une meilleure acceptation de toutes les formes de sexualité, il pourrait avoir un intérêt même compte tenu du caractère extrêmement marginal des publics réellement concernés. Après tout on a fait une loi pour dix filles voilées exclue par an.

Il assigne symboliquement aux homosexuels un modèle hétéro normé et unique. Quid des bisexuels par exemple. Qui plus est ce modèle est jugé par beaucoup de promoteurs du texte comme archaïque, rétrograde, réactionnaire, dépassé voir oppressif.

Il les mets au centre d’une réforme qui au fond ne les intéressent pas, mais qui fragilise en pratique et symboliquement le modèle familial dominant. La loi transforme, la langue, le droit, les pratiques, les symboles, brefs de nombreux éléments du lien social et du vivre ensemble.

 

Ce faisant elle les désigne comme les boucs émissaires potentiels de ces transformations.

Pour dix filles expulsées par an pour cause de voile et pour calmer quelques profs laïques, on a fait un texte. Résultat, des gamins exaspérés refusent d'écrire le signe plus dans des additions , une moitié de la population française se coltine avec l'autre sur la place de l'islam sur le dos de populations qui ont des taux de pratique religieuse réelle infèrieurs à ceux des catholiques, et la violence se développe dans les classes.

D'ailleurs, cela a déjà commencé :

Dans le débat entre pro. et anti, on parle de "lobby homo". On verrap lsu pbas qu'il n'existe pas. Il y a des associations d'acitivistes. Elles sont négligeables sur le plan quantitatif. Elles seraient bine en peine de se faire entendre ou écouter si elles n'éatiant relayées par des groupes beaucoup plus important. Monopolisant la "parole" homo, elles font déjà partie des boucs émissaires de ce débat.

Et ce n'est qu'une étape : derrière la polyparentalité pointe la polygamie.

Pas la polygamie importée, qui elle fait l'objet d'une étrange stigmatisation. Elle est passible d'une amende de 48 000 euro. Mais une polygamie à la française qui existe, mais sans statut juridique. La polyginie n'est pas interdite contrairement à la polygamie. La polygamie étalée dans le temps ou simultanée, notamment dans le cas du bisexualisme, qui est quand même à l'origine d'une bonne part des enfants " en contact avec l'homoparentalité" pose toutes les questions qui justifient le mariage homo et l'adoption mais de manière plus importante. Et cela touche aussi les hétérosexuels évidement et sans doute en priorité.

Toutes les raisons invoquées pour le mariage homo restent valables. Il y a plus de personnes concernées, homo ou hétéro. Les problèmes de parentalité n'y sont pas moins complexes.

Il est même paradoxal que la question ne soit pas traitée comme plus prioritaire avec la polygamie importée. Qu'on soit pour ou contre, on sait qu'une famille polygamme est une famille. La famille homo est une "invention récente" ou "en devenir".

Pourquoi se préocuper des problèmes juridiques de quelques centaines d'enfants Tahlys, ( ceux dont les mères font le voyage en Belgique pour une PMA), quand ceux des enfants et conjoints polygammes sont plus graves et touchent plus de monde ?

Pourquoi donner un statut juridique à des gens qui refusent le droit, mais le refuser à ceux qui se sont inscrit dans son cadre. Les polygames importés ont en effet fait le choix de leur droit local.

Légaliser une famille qui n'a jamais existé, interdire la loi à une famille qui a toujours existé ?

Chaque fois que l'on va aux origines, aux tenants ou aux conséquences, aux aboutissants de cette proposition de texte, on se heurte à l'absurdité.

 

II Alors pourquoi ? Et comment ?

 On a déjà un bilan de ce genre de texte.

Derrière ces textes :

Ces « revendications sont marginalement portées par des associations très militantes et très actives mais aussi très peu nombreuses et en tout état de cause non représentatives et très égoïstes. Le texte facilitera un peu la vie de rares familles existantes, mais bloquera largement les accès à ces modes familiaux pour de nouveaux entrants.

Elles exigent l’élargissement d’un droit que les homosexuels ont déjà à travers le pacs et n’exercent pas.

Elles sont portées par un large public qui a toujours dénoncé les liens familiaux « hérités » « traditionnels » comme une entrave à la liberté individuelle.

Ce public est à l’origine de toutes les lois « sociétales » avec les mêmes justifications : amour, égalité, libertés.

La nouvelle devise est : « On a le droit d’aimer, tous les amours sont égaux, chacun est libre de faire ce qu’il veut ».

Le recul prouve que c’est dangereusement faux et qu’on est arrivé à des résultats parfaitement inverses à ceux qui sont recherchés.

Le bilan des textes fondés sur ces présupposés

On l’a vu avec les évolutions des lois sur le divorce et avec le PACS

L’égalité s’est avérée illusoire et le résultat catastrophique

Il y a eu beaucoup plus de facilité à se séparer, plus de « liberté » pour tout le monde, mais pas « d’égalité » face aux conséquences.

Ce sont, de façon écrasante, les femmes qui demandent la séparation. Dans ce domaine, la parité est encore loin.

Dans des proportions similaires, elles obtiennent la garde des enfants. Ce sont les prémices de ce droit « à l’enfant »qui ont joué.

Ceux-ci, dans de trop nombreux cas, se sont retrouvés privés de pères ou les pères d’enfants, avec dans les deux cas un désintérêt manifesté par les difficultés à faire payer les pensions.

Le résultat mesurable est un « progrès » considérable pour les plus fort au détriment des plus faibles et avec le soutien de la loi.

Les nouveaux pauvres sont massivement les plus fragiles des principales victimes de cette « égalité amoureuse libertaire ».

Des femmes, ayant décidé « librement et égalitairement » de divorcer au nom de l’authenticité de l’amour, et ayant obtenu leurs enfants, survivant mal, grâce à l’aide de l’état, constituent les gros bataillons des nouveaux pauvres.

Des hommes, "plaqués" devenus SDF survivant peu malgré l’aide de l’état. Ils sont moins nombreux mais en général plus amochés. Leur nombre explose.

Moins visible mais pas forcément moins nombreux et moins fragilisés, les enfants élevés au milieu de ces tribulations. Mais eux aussi pourraient être « pris en charge » n’était « l’insuffisance des postes et des moyens », malgré leur croissance importante, de l’offre et de la demande en matière de pédo pshychiatrie : (voir le rapport Buisson).

Les bénéficiaires sont les forts, et, qui s’en étonnera à ce stade, ceux qu’on présentait comme devant rendre compte de « leur domination abusive séculaire » à travers ces « libérations égalisantes ».

Au premier rang, l’homme, « encore jeune », réussissant dans la vie, qui se remarie plus facilement, en général avec une plus jeune. Et bien sûr, on nous a présenté cette réintroduction de la polygamie étalée dans le temps avec abandon de fait des enfants comme un « progrès de la féminisation des valeurs sociales de la liberté de l’égalité et de » l’amour... »

On peut même se demander si l’arrivée à l’âge mûr de générations de filles élevées sans père ne facilite pas encore le processus.

Et que l’on se rassure. Cédant malgré leurs réticences à l’appel de la nature qui touche leur jeune conjointe, il n’est pas rare qu’ils concèdent un petit tardillon ; Dès lors, entre pacs, mariage et concubinage, toutes les « recompositions » fiscales sont otpimisables. L’amour égalitaire serait non seulement libérateur mais aussi « fiscalement libératoire ».

Ainsi, l’état n’oublie personne :

Une succession de textes favorisent une « redécomposition familiale », au profit des plus favorisés par la vie, largement accompagnée et soutenue par le contribuable.

 

On ne peut à ce stade s’empêcher de suggérer qu’il ne s’oublie pas non plus.

Car les vrais publics qui soutiennent de façon obsidionale, tatillonne, minutieuse et patiente ces textes successifs de « redécomposition », semblent bien êtres, massivement, des gens qui vivent des difficultés ainsi développées ou facilitées.

Ce sont les mêmes : qui sont favorables à ce que l’on puisse choisir son « genre » mais pas a ce que les parents puissent choisir l’école de leurs enfants ; qui s’interrogent sur les « insuffisances de la parentalité ; les engagements réversibles, ; la recréation rémunérée et subventionnée du lien social ; la polyfidélité ; la nécessité pour des publics étrangers largement bénéficiaires d’aides du fait de leur situation économique, de pouvoir les élire, mais pas de pouvoir eux même décider des dépenses en étant élus etc….

Cela fait du monde. On devine lequel.

Pour chacun des textes sociétaux de détricotage familial, on a sensiblement le même scénario.

Des groupuscules utlraminoritaires posent une revendication « d’amour de liberté et d’égalité ».

L’UNAF, 740 000 familles, institutionnellement représentatives pour donner un avis aux pouvoirs publics, et pour ne prendre qu’elle, donne des avis réticents, légitimés par la présence en son sein de tous les types de famille et de sensibilité politique.

Les décisions finales vont plutôt dans le sens le plus favorable au détricotage familial, avec le soutien des très nombreux professionnels de la résolution des problèmes qu’ils contribuent à créer.

Rapidement l’amour libératoire fiscalement conduit à élargir un bénéfices fiscal ou social au bénéfice des familles qui n’en sont plus ou pas et au détriment de celles qui en sont encore.

Ce n’est pas un des moindres aspects de ces processus. Il se vérifie clairement dans ce cas précis.

Ainsi il est abusif de prétendre que l’Etat remédie aux détricotages familiaux par l’aide sociale et la fiscalité et plus pertinent de se demander s’il ne les encourage pas. Quand des textes se mettent à anticiper le développement de formes semblables, alors qu'elles n'ont quasiment pas d'existence statistique, il devient précurseur et incitateur. Il veut accoucher d'une nouvelle société.

À ce stade, il n’est plus interdit de se demander si les personnes dont on parle ne créent pas la demande qui permet le développement de leur offre.

Plus profondément encore si elles ne sont pas dans la plupart des cas aussi les premières victimes, de leurs prurit libérateurs. Certains chiffres le suggèrent. On aurait alors des gens, en rupture de famille, victimes de leur propre volonté de liberté, souhaitant avant tout la généralisation et la légitimation de leur modèle d’échec familial par la destruction des familles encore existantes.

Compte tenu de ce que l’on sait de ces publics, ils cumuleraient le dernier paradoxe de vouloir rendre tout « durable » hors la famille.

Il est long et fastidieux mais assez facile de voir sur internet que les « durables « sont en général aussi les partisans de l’instantanéité des rapports humains.

On peut aussi faire la liste des organismes qui se sont trouvés en amont du procès d’Outraux pour juger à la foi de leur désir d’interventionnisme et de leur compétence en matière familiale. On y constate à tous le moins combien ils sont nombreux et couteux. Ces ont eux qui veulent peser l'amour et le sexe dans de fines balances pour gérer nos vies.

 

Conclusion :

L’annonce de la résurrection, la promesse biblique, « tu aimeras ton Dieu, tu aimeras ton prochain comme toi-même » nous libèrent ici et maintenant d’un rapport obsessionnel au temps et à sa propre mort et donc à soi-même en nous ouvrant la possibilité d’un amour de l’autre quel qu’il soit.

Elles permettent l’engagement dans la durée, qu’il s’agisse d’héritage, de transmission, de confiance, d’amour. Parce qu’elles donnent un sens à nos vies.

Elles fondent notamment le projet familial chrétien.

Comme les autres sujets sociétaux, y compris l’euthanasie, ce texte est une agression frontale contre ces valeurs motivant pour moi, un protestant parmis d'autres, une opposition frontale et résolue.

Une république laïque n’a évidemment pas à en tenir compte dès lors qu’il ferait l’objet d’un large choix démocratique.

L’expérience de ce type de vie familiale "traditionnel", mais aussi un recul de l’ordre de 4000 ans sur les mérites respectifs de l’instantanéité des désirs et de la responsabilité en matière de bonheur pour les individus, les familles et la société nous conduisent à préconiser au gouvernement de rester prudent…..

Pas pour moi, pas au nom de "mes" valeurs. Pour la société, les familles et les homos.

Ceux qui ont des "familles" deviennent de plus en plus, grace à la sécurité, les solidarités etc... les privilégiés de notre société. C'est mon cas. Le fait que qui le veut convole avec qui n'est pas contre, comme il le veut, ne change en rien mon mode de vie, ne menace pas mes intérêts.

On peut bien essayer de m'obliger à croire que tout est dans tout et vice versa, Locke à depuis longtemps démontré que cela ne sert à rien. On ne peut contraidre les consiences.

Le devoir de l'état est de protéger les faibles, d'aider à faire face aux aléas de l'existence, à la rigueur d'aider a assumer liberté et responsabilité. Pas d'accoucher de façon volontariste des modèles sociaux non éprouvés par le temps et l'expèrience humaine avec le risque de les réduires à des invidus atomisés, vivant dans l'instant et dependant. De l'Etat.


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