Massacre de dauphins au Japon

par Christophe Agnus
mercredi 21 décembre 2005

Qu’on retrouve un dauphin mort échoué sur une plage ne constitue pas une catastrophe écologique. C’est triste, bien sûr. La raison en est souvent un problème plus grave (pollution de l’eau), une maladie, ou le filet d’un pêcheur (l’homme ayant libéré le dauphin mort pour le laisser partir avec le courant). Mais comment peut-on, au XXIe siècle, accepter des massacres comme ceux que les Japonais font à Futo ? Les images sont terribles, et il est difficile de comprendre la position japonaise : les pêcheurs japonais n’ont pas besoin de ce massacre pour gagner leur vie. Et on est très loin, ici, de la chasse de subsistance, telle que peuvent la faire les Inuits ou les Açoriens quand ils partent à la chasse au morse ou au cachalot. Réponse japonaise : la tradition. Elle a bon dos, la tradition. Surtout quand elle sert à justifier des massacres inutiles. Qu’on me comprenne bien : manger du dauphin quand on a faim, c’est logique pour l’homme prédateur. Si les Bangladeshis des chars (les paysans sans terre, très pauvres) devaient tuer du dauphin pour se nourrir, je comprendrais parfaitement. Mais il s’agit, ici, de fournir des restaurants haut de gamme...
Un site : Réseau cétacés.


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