Sarkozy mots pour maux, décrypté mot pour mot...
par m
mercredi 11 février 2009
Parfois nous pourrions nous croire dans un hôpital où le patient estime l’amélioration de son état de santé à la détérioration de l’état de santé de ses voisins ...
Habile communicant vous pourrez apprendre comment ne jamais répondre aux questions sans que cela ne se remarque, comment faire de vos échecs des succès .
Mais si vous décryptez plus loin les déclarations il ne faudra pas venir vous plaindre, il ne vous a pas menti hier, malheureusement ...
Le discours de Nicolas Sarkozy du jeudi 05.02.2009...
Première partie des questions.
Je n’ai pas eu l’impression que Nicolas Sarkozy répondait aux questions des citoyens lors du premier reportage.
Chaque question pertinente soulevée par un citoyen donnait lieu à une longue logorrhée au bout de laquelle nous avions tous oublié les questions d’origine.
Façon élégante de ne pas répondre aux questions de façon claire et précise.
La question la plus pertinente d’un entrepreneur : -« On a besoin de quelques milliers ou quelques dizaines de milliers d’Euro pour s’en sortir et on ne les obtiens pas »
L’entrepreneur du bâtiment parlait en fait des crédits accordées par les banques, Nicolas Sarkozy n’a pas répondu à cette question un peu trop dérangeante...
Il était bien plus aisé de rebondir démagogiquement sur « la crise est injuste », nous dire qu’elle est mondiale et sans précédent. (sans blagues)
Nous n’avons donc rien appris de sa première intervention et n’avons obtenu aucune réponse aux questions posées par les interviewés .
L’argent donné aux banques .
« Les prêts aux banques ne coûteront pas un centime aux Français »
« J’utiliserai l’argent que rapporteront ces prêts nous le consacrerons à la politique sociale ».
Les 320 milliards d’Euro potentiels pour aider les banques ne coutent pas un seul centime aux Français.
Mieux encore, les premiers 25 milliards d’Euro dors et déjà prêtés dégageront un intérêt d’un milliard quatre cent mille Euro fin 2009, qui servira intégralement à financer la politique sociale.
Il va sans dire que Nicolas Sarkozy va avoir très besoin de financer... ... les nouveaux demandeurs d’emploi générés par la crise...
-« Je voudrai dire aux Français que les responsables qui disent que nous avons prêté l’argent des Français sans contrôles et au détriment des Français, ils mentent »
L’argent public est bien celui des citoyens que je sache, le contrôle de son usage par les banques est extrêmement limité.
Tout juste une « médiation » dans les conditions d’attribution de certains crédits, une bataille juridique en perspective pour les entrepreneurs aux abois.
Fallait-il laisser les banques couler avec nos économies ? Non !
Fallait-il contrôler contractuellement l’usage fait de cet argent ? Oui !
Fallait-il fixer des règles d’attribution des crédits en forçant les banques à en prêter un pourcentage précis ? Oui !
-« Nous avons sauvé toutes les banques car nous n’avons pas voulu qu’un seul des Français ne perde un centime de ses économies »
C’est une réalité, tous les Français n’ayant pas investi dans des placements à risque n’ont rien perdu.
A ma connaissance c’est le cas de tous les pays, tous ceux n’ayant pas investi dans des placements à risque n’ont rien perdu de leurs économies, ce n’est pas une gloire Française ...
Ceux ayant investi dans des plans d’épargne action ont perdu la moitié voire plus, de leurs bénéfices .
Cependant un bénéfice est une monnaie sonnante et trébuchante, comment se fait il que le bénéfice puisse sortir des caisses alors qu’il était bel et bien gagné, c’est bien une perte...
Un conseil aux titulaires de plans d’épargne action, à l’avenir lorsque vous aurez des bénéfices conséquents, retirez votre argent du plan d’épargne action dès que possible.
Avec le capital de base et les bénéfices, réinvestissez le montant total de votre plan d’épargne action ailleurs.
Au moins en cas de baisse des actions vous ne perdrez pas les bénéfices de votre premier investissement...
La question du pouvoir d’achat des Français soulevée par Laurence Ferrari a fait l’objet d’une esquive de Nicolas Sarkozy qui y a répondu : -« un milliard quatre cent millions d’Euro de bénéfices fin 2009 ».
Le bénéfice dégagé par des prêts de l’état aux banques qui ne dégagera jamais de pouvoir d’achat pour les Français que je sache ...
La rupture.
« La rupture n’a jamais été un objectif, c’est tout juste un moyen », « le cœur de ma campagne c’était réhabiliter le mot travail, récompenser le travail », « il fallait moderniser la France pour créer plus d’emplois » .
Le mot travail précaire a été réhabilité effectivement, les employés d’hier ont perdu leur emploi, les autres sont au chômage technique, les chiffres du chômage ont bel et bien augmenté...
Encore une question éludée convertissant un échec en succès psychologique...
Travailler plus pour gagner plus est-ce toujours d’actualité ?
Ce à quoi Nicolas Sarkozy répond : « Le partage du travail a été une erreur économique, historique, une erreur sociale historique »
Je pense que le président ne regarde pas l’augmentation exponentielle des contrats à temps partiel, en intérim ou précaires.
S’il se rendait dans la première agence ANPE venue, il verrai que le sens du mot « partage de la précarité » n’a jamais été aussi vrai .
La réforme du lycée .
« Des manifestations en France il y en a très souvent. Si on doit arrêter chaque réforme lorsqu’il y a une manifestation alors mieux vaut ne pas faire de réforme ».
Nicolas Sarkozy est fermement déterminé à mener à terme sa politique d’autonomie des établissements.
Il n’a absolument pas su rassurer les citoyens, qui craignent qu’à terme, les études secondaires deviennent payantes comme aux USA ...
C’est certain, « ce qui se conçois bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément », ce qui n’est pas vraiment le cas de la finalité du projet de réforme des Lycées et des Facultés, Sarkozy ne nous a pas du tout rassurés .
Sarkozy déclare -« je trouvais que nous n’avons pas été assez clair »
Monsieur le président, rassurez vous vous n’avez pas été plus clair qu’avant au sujet de la réforme du lycée !
Seconde série de propos des Français .
Des entrepreneurs disant que les banques n’accordent pas de crédits, ce sans même regarder les dossiers.
Des citoyens prouvant qu’ils gagnent bien moins qu’hier.
Difficultés à retrouver un emploi et baisse des salaires.
« J’ai deux gamins au chômage c’est quoi pour eux l’espoir, il n’y a rien du tout pour eux. »
Nicolas Sarkozy n’a répondu à aucune de ces questions dérangeantes, Guy Lagache est arrivé sur le plateau .
Guy Lagache -« Plus de deux millions de chômeurs en France .Votre plan de relance pour sauver l’emploi d’un montant de 26 milliards d’Euro va sauver et créer combien d’emplois et surtout d’ici combien de temps »
Nicolas Sarkozy « Nous allons tout mettre en œuvre pour conserver la croissance dont nous avons besoin pour créer des emplois, phénomène mondial, la semaine dernière dans la seule journée de jeudi, les USA ont détruit 75 000 emplois, au mois de décembre l’Espagne a connu 200 000 chômeurs de plus en un seul mois, l’Allemagne pareil, les USA sont à un million et demi de chômeurs de plus. »
« Cela fait quatre mois que nous gagnons entre 40.000 et 50.000 chômeurs par mois, nous avons avec François Fillon mobilisé tous les investissements qui dormaient dans les cartons de l’État pour donner du travail aux entreprises en anticipant ces dépenses »
« J’ai fait le pari d’une politique de relance par l’investissement pour donner du travail à nos entreprises »
Nicolas a décidé de déclencher tous les investissements des marchés publics « qui dormaient dans les cartons » en anticipant ces dépenses.
Pourquoi pas, les prix du marché sont à la baisse et cela risque de créer un petit nombre d’emplois. (provisoires donc précaires)
La décision de lancer les grands chantiers actuellement n’est pas idiote, un bon point.
Dans le cadre du travail ou du chômage partiel, désormais le chômage partiel serai indemnisé à 60% du salaire brut au lieu de 50%, ce qui calmerai les conflits sociaux .
« Je vais recevoir toutes les organisations patronales et syndicales le 18 février prochain.. ... comment on indemnise mieux le chômage partiel » . « J’espère que l’économie va repartir en 2010 ».
Les plans sociaux divers dont : L’aide aux chômeurs, les CDD, l’augmentation des allocations familiales, les durées de cotisation, les impôts sur les premières tranches de l’imposition seront discutées avec les partenaires sociaux le 18 février prochain.
En somme, à l’ouest rien de nouveau... Wait and see !
L’accumulation des propos présidentiels donnait l’impression d’un inventaire à la Prévert des plus séduisants.
C’est très marketing, ça donne l’impression que c’est déjà gagné et tout le monde peut s’y reconnaître .
Décidément Sarkozy m’a appris une chose : Un propos avéré ou non, démenti ou non, il en reste toujours quelque chose .
-« Il n’y a que 17% de gens qui gagnent le SMIC, si on augmente le SMIC cela signifie que nous laissons 83% des gens de côté »
Là Sarkozy nous prend pour des imbéciles, les SMIC est également l’étalon du taux horaire de tous les précaires, les intérimaires et les temps partiels du pays .
Augmenter le SMIC signifierai que potentiellement que tous les salariés seraient en droit de demander une augmentation.
Supprimer la première tranche d’impôts sur le revenu.
« Nous nous préoccupons des classes moyennes inférieures », a affirmé Nicolas Sarkozy « Comment lutter contre la crise pour protéger ceux qui sont les plus exposés ? », « comment aider les classes moyennes ? »
En offrant des chèques emploi service de de à cinq heures par semaine.
(1/4 d’heure au matin et 1/4 d’heure au soir peut être ?)
Là j’ai une piste concrète pour notre président : Revenir sur la mesure injuste du bouclier fiscal faisant porter la solidarité nationale sur les seules classes intermédiaires.
Un patron gagnant entre 100 et 1 200 années de SMIC en une seule année, est-il raisonnable et juste qu’il soit taxé comme s’il gagnait que 64 000 euros par an ?
Je suis contre la mesure de Barak Obama visant à limiter les salaires à 500 000$.
Ces 500 000$ serviront à verser des dividendes aux actionnaires mais pas à la solidarité nationale.
Je suis personnellement pour que nos patrons gagnent autant qu’ils le peuvent mais qu’il payent les impôts proportionnellement à leurs revenus sans aucun bouclier fiscal.
Pourquoi : Les économies que les entreprises feraient sur le salaire des patrons serai reversé aux actionnaires sous forme de dividendes sans participer à la solidarité nationale.
Il faut revoir le partage des profits dans les entreprises .
« Sur 100 de bénéfices, il devrait y en avoir 33 pour les salariés, 33 pour les actionnaires et 33 pour que l’entreprise investisse » faire « preuve de souplesse ». « C’est pas forcé qu’on doit avoir les mêmes règles dans chaque secteur, dans chaque branche. Ça pose également le problème des salariés qui sont dans des secteurs très difficiles, où les marges sont très faibles »
Sauf que, comment dans une entreprise privée, par quel miracle ces entreprises se laisseront imposer quoi que ce soit par le pouvoir exécutif sans passer par le pouvoir législatif ?
Sachant que ce même Nicolas Sarkozy nous a vendu son libéralisme économique « pour ne pas faire fuir les entreprises et qu’elles ne délocalisent pas à cause de leur manque de liberté ».
Est-ce que ces consignes d’état sont réalisables, est-ce qu’elles ne vont pas à l’encontre du travail éducatif de libéralisme économique qu’il nous a inculqué depuis sa pré-campagne présidentielle ?
« Comment on arbitre entre le souhait légitime des actionnaires de gagner de l’argent avec les entreprises et la demande des salariés d’être associés aux bénéfices des entreprises dont ils ont contribué à créer la richesse ? »
Nuance Monsieur Sarkozy, toute la richesse et la valeur ajoutée est crée par les salariés. Les actionnaires par leur empressement et les investissements en produits financiers font perdre de l’argent aux entreprises.
C’est bien là une des principale leçon de la crise et le principal constat de la détérioration des conditions de travail .
Industries et banques .En finir avec la taxe professionnelle pour 2010.
« Qu’on crée une usine Renault en Inde pour vendre des Renault aux Indiens est justifié, mais qu’on crée une usine en Tchéquie pour vendre des voitures en France, ce n’est pas justifié »
« l’on supprimera la taxe professionnelle en 2010 parce que je veux que l’on garde des usines en France »
« On ne peut pas dire on va supprimer pour l’industrie automobile mais pas pour l’industrie sidérurgique ou textile », a-t-il ajouté. "Je ne peux pas dire aux actionnaires pour le coup : ne délocalisez plus, relocalisez, et en même temps leur laisser des charges et des contraintes qui font qu’ils ne s’en sortiront plus"
La taxe professionnelle qui ne représente que 30% de notre surcoût par rapport à nos concurrents, serait compensée par un impôt du même montant décidé en partenariat avec les collectivités locales, très certainement sous forme de taxe carbone .
Ce qui équivaut à dire que le transfert de la charge financière de la taxe professionnelle se ferait à la charge des citoyens par le biais de taxes (carbone notamment).
Le pouvoir d’achat des Français serait encore un peu plus amputé par le président de la perte du pouvoir d’achat.
Franchement bravo, les entreprises ne perdent pas d’argent, elles font moins de bénéfices nuance ...
Depuis des années, les entreprises ont fait des bénéfices, ont-elle fait dans les sentiments, non, au contraire elles ont délocalisé pour faire plus encore de bénéfices.
Désormais que les entreprises font moins de bénéfices, il est demandé aux citoyens par le biais des multiples taxes, de venir au secours des entreprises .
Encore une fois depuis la décentralisation, les écarts de budgets de fonctionnement entre les différentes collectivités locales continuera de se creuser inexorablement.
Toutes les collectivités locales n’ont pas la santé financière de Neuilly et des Hauts-de-Seine !
Une petite ville comme Gandrange aura beaucoup de difficultés à compenser la taxe professionnelle avec 2 500 habitants par exemple. (Peut-être avec une taxe carbone trois fois plus chère qu’à Neuilly ?)
Je suis curieux de savoir par quels pouvoirs magiques, le président va pouvoir empêcher les conseils d’administration de multinationales privées de délocaliser.
Les conseils d’administration seraient-ils totalement soumis aux désidératas de Nicolas Sarkozy ?
L’industrie automobile auto satisfaisante.
« la différence de coût entre construire une voiture en Tchéquie et en France est de 1000 Euros »
Les primes à la casse de l’automobile a permis de ne pas perdre autant de ventes de voitures neuves que nos voisins.
Mais à quel prix pour tous les contribuables ?
Cela n’a pas empêché les usines Françaises de placer leurs employés au chômage technique et licencier les intérimaires .
Donc les Français payent deux fois : Une fois pour les primes à la casse et une autre fois pour financer le chômage des employés licenciés.
Refonder le capitalisme.
"Je suis plus que choqué par le système de rémunération des traders [...] comme au loto, on gagnait même quand on avait fait des bêtises", s’indigne Nicolas Sarkozy "J’ai vu ce que M. (Barack) Obama a décidé, je suis en train d’y réfléchir, moi je ne suis pas trop pour une règle générale", a-t-il ajouté. Mais "mettre tout le monde sous la toise (NDLR : plafonner les salaires comme Obama), je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure formule".
Pourtant, le fait que des grands patrons puissent gagner plus tout en délocalisant ou en étant en situation d’échec ne le choque pas …
Les traders sont choquants, les grands patrons partant avec des parachutes dorés, ou étant augmentés alors même que leur entreprise est en train de sombrer le choque beaucoup moins …. CQFD
S’attirer la foudre des classes moyennes et des exécutants c’est sans souci, mais s’attirer la foudre des grands patrons est hors de question
« Je désire une position commune des Européens sur les règles du capitalisme » « Nous devons contrôler la transparence des paradis fiscaux » « les agences de notation »
Vœu pieu, est-ce que Nicolas réussira fédérer l’Europe entière, voire le monde, dans les règles du capitalisme .
Cependant, juste après il nous dit que : « la city (Londres) est indexée sur les États Unis », donc que l’Angleterre comme les USA ne suivront pas ses projets ...
Les Fonctionnaires .
"pas de dépenses publiques supplémentaires" ,"règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux" , "Je n’engagerai pas de dépenses publiques supplémentaires, notamment sur la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux" .
Pourtant il y a tromperie sur la notion, remplacer les fonctionnaires n’est pas une nouvelle dépense publique mais un simple maintien des postes existants.
Pourquoi ne pas déplacer les emplois publics vers les secteurs publics qui en ont besoin, comme la justice par exemple.
Est-il normal que pour une plainte pénale il fasse attendre entre trois et cinq ans ?
Le but est de faire des économies sur le service public...
Les paradis fiscaux.
« Si on fais pas les réformes structurelles qui s’imposent, les gens se révolteront et ils auront raison »
Nicolas le révolutionnaire, qu’il prenne garde, si ses projets de réforme échouent il pourrait être accusé d’incitation au trouble de l’ordre public .
C’est enregistré …
La T.V.A
Superbe idée de baisse de TVA à 5,5%, reste à savoir comment sera financé le manque à gagner avec des « caisses vides » trois mois après son élection ...
Au sujet de Bernard Kouchner.
"C’est un homme pour qui j’ai beaucoup d’amitié, en qui j’ai grande confiance"
Nicolas Sarkozy dit qu’il n’est pas un homme à lâcher les autres, c’est une expression assez comique au souvenir David Martinon, « Nous te soutiendrons à mort ».
Nous savons tous ce qui est advenu de David Martinon ...
A ce sujet, tant de gens de son gouvernement ont un passé étant en conflit d’intérêt avec la France, qu’il ne saurait se comporter d’une autre façon sans inquiéter certains de ses ministres …
Quelle accumulation de richesses de nos élus, quels régimes de retraite spéciaux, et en plus ils peuvent travailler pour des intérêts étrangers dans les périodes de vache maigre...
Nous comprenons mieux pourquoi nos politiques sont en total décalage avec ce que vivent les Français.
Méditations personnelles :
Si nous en croyons nos économistes, il semblerait que la sortie de crise sera annoncée par la révision au "juste prix" de l’immobilier, d’après les spécialistes ...
Traduction : Lorsque des sociétés de gestion immobilière, des agences immobilières et des particuliers seront ruinés parce que leur bien aura été acheté plus cher que sa valeur réelle, là nous sortirons de la crise, les actifs toxiques seront sortis du marché ....
Je ne suis pas économiste mais on m’a toujours dit "quand le bâtiment va, tout va".
Donc lorsque l’immobilier sera au "taux juste" nous pouvons prévoir la VÉRITABLE CRISE puisque nombre de personnes vendront à perte, d’autres auront des biens qui ne valent plus rien, le marché immobilier se crispera.
En clair le plus dur est à venir, nombre d’entreprises de construction risquent de fermer leurs portes.
Voici déjà deux ans que Nicolas Sarkozy m’apprenait que la croissance du pays repose sur la consommation, aussi je suis très étonné qu’il n’ait rien prévu à ce sujet...
Le professeur ne met pas en pratique ses propres cours ?
Nous ne sommes pas tous des Doc Gynéco, certains écoutent tout de même....
Les experts Européens estiment dors et déjà, que la croissance Française pour 2009 sera négative de plus de 1% à la vue du plan de relance Français.
Donc moins de consommation, moins d’emplois, moins de pouvoir d’achat...
Exportation et importations de hors zone Euro ne correspondent que de 12% à notre économie, l’Europe pourrait parfaitement vivre en autonomie Européenne.
Les doutes de Nicolas Sarkozy au sujet de son éventuelle candidature à sa propre succession en 2012 relève du comique, Nicolas Sarkozy sait très bien qu’il n’a plus la cote depuis le jour ou il nous a dit : - « Pourquoi voudriez-vous que je continue de vider des caisses qui sont déjà vides » .
Plus personnellement j’attends que : -« Les frais de soins dentaires et les lunettes devraient être beaucoup mieux remboursés, car on ne porte pas des lunettes par coquetterie et qu’il n’est pas possible d’aller chercher du travail avec une dent en moins ».
Et avec beaucoup plus de dents en moins que quatre, est-ce que c’est possible ?
Conclusion : Après quasiment huit heures d’analyse de l’intervention télévisée de Nicolas je n’ai rien appris du tout, à part qu’il faut attendre .
Comme à chacun des discours de Nicolas Sarkozy j’apprends beaucoup sur la communication et la capacité à faire fléchir les questions jusqu’à les faire oublier.
Sarkozy dit publiquement qu’il ne ment jamais : Ce sont donc les citoyens qui ne comprennent pas le Français !