Stéphane Hessel : pensées édulcorées...

par Sylvain Rakotoarison
lundi 27 février 2023

« Prenez le relais, indignez-vous ! Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie. » (Stéphane Hessel, 2010).

Ancien résistant, ancien déporté, normalien, ami de Pierre Mendès France et de Michel Rocard, le diplomate français d'origine allemande Stéphane Hessel est mort il y a dix ans, le 27 février 2013 à Paris, à l'âge de 95 ans (né le 20 octobre 1917 à Berlin). Il s'est fait connaître du grand-public assez tardivement, par la publication de son petit livre "Indignez-vous !" le 21 octobre 2010 chez Indigène éditions.

Dix ans qu'il est parti vers d'autres cieux...
TOI – Cela fait dix ans aujourd'hui.
MOI – Alors, tu voudrais me parler de lui, c’est cela ?
TOI – Oui, j’ai préféré attendre un petit délai de décence.
MOI – Ah ? Tu voudrais faire dans le politiquement incorrect ? T’es un rebelle, toi.
TOI – Non, pas vraiment, mais parfois, c’est exaspérant.
MOI – Tu veux dire que c’est exaspérant d’écouter toujours les mêmes choses ?
TOI – Oui et non, parfois il faut bien répéter les choses vraies. Mais, il ne s’agit pas de cela. Il s’agit d’un malaise.
MOI – Malaise ? Tu veux dire qu’il était un gros dégueulasse ?
TOI – Ah non, pas du tout. Sa personnalité m’a semblé au contraire très attachante. J’aurais bien voulu l’avoir comme papé. J’étais vraiment impressionné que si âgé, il fût encore sur autant de plateaux télé et qu’il se fatiguât comme un jeune candidat.
MOI – C’est vrai que c’est de l’altruisme. À son âge, il pouvait profiter tranquillement de sa retraite méritée en sirotant du lait de noix de coco en Polynésie.
TOI – En fait, ce n’est pas sa personnalité qui m’inquiète.
MOI – Mais quoi donc ? Cet homme était la bonté faite homme. Une empathie, une sympathie, une bienveillance. Le sourire malgré les traits tirés. Vraiment un sacré bonhomme.
TOI – Oui, mais justement, sous des dehors de vieillard débonnaire, il a pu diffuser des idées qui me posent franchement question.
MOI – En général, quand on meurt, on ne garde que le positif, non ?
TOI – Oui, mais les idées, elles, ne meurent pas. Et elles peuvent faire mourir.
MOI – Ne me dis pas qu’il prônait la violence, les massacres…
TOI – Non non, je ne doute pas de sa moralité, mais je me dis que l’âge provoque parfois quelques maladresses (pour l’hypothèse haute que je retiens) et que ces maladresses peuvent être récupérées pour des objectifs peu pacifiques.
MOI – Bon, ben vas-y, accouche !
TOI – Je veux bien, mais je t’avertis, ce n’est pas du tout consensuel…
MOI – Me fais pas peur comme ça !
TOI – Ben si, parce que j’attaque direct avec deux points Godwin !
MOI – Deux ? Je n’en connaissais qu’un.
TOI – Tu as la Seconde Guerre mondiale
MOI – Oui, mais l’autre ?
TOI – …et le conflit israélo-palestinien.
MOI – Ah oui, c’est un sujet épineux sur le net.
TOI – Pas que sur le net. Sur le terrain aussi, partout.
MOI – Tu ne vas quand même pas importer ce conflit dans nos contrées tranquilles.
TOI – Moi, non, mais lui, si, il l’a fait.
MOI – C’était un homme engagé, donc, c’est normal qu’il se soit saisi de ce genre de sujet.
TOI – Oui, il a le droit. Comme il a eu le droit de ne pas parler du Rwanda, ni du Tibet, ni de la Corée du Nord, ni des exécutions capitales en Iran, ni de la grande démocratie au Zimbabwe, ni de l’Arabie Saoudite, ni…
MOI – Tu ne peux pas lui reprocher de ne pas avoir parlé de tout. Procès d’intention. Et pourquoi ne pas lui reprocher de ne pas avoir parlé non plus de la guerre en Ukraine, tant que t'y es ?!
TOI – Eh oui, tu as bien raison, on ne peut pas parler de tout. C’est pour cela que parler d’un sujet est déjà opérer un choix personnel. Un choix de hiérarchie.
MOI – Tu veux dire que le combat de Brigitte Bardot sur les bébés phoques ne devrait pas être tenu parce qu’il y a des guerres et des famines.
TOI – Non, je dis simplement qu’il faut préférer les bêtes aux humains si on préfère se consacrer à sauver des animaux plutôt qu’à sauver des humains.
MOI – Il faut bien des vétos…
TOI – Oui, il faut bien des vétos. Ou des vetos.
MOI – Au Conseil de Sécurité ?
TOI – Oui, j’en reviens au sujet.
MOI – Et c’est quoi, ton sujet ?
TOI – C’est par exemple Paul Ricœur...
MOI – C'est bizarre, Hessel est mort la veille du centenaire de Ricœur.
TOI – Oui, une coïncidence...
MOI – J'en ai une autre : Hessel est mort le jour des adieux de Benoît XVI au Vatican.
TOI – Bon, je reprends. Mon sujet, c'est Paul Ricœur qui disait : « Les dangers du grand âge sont la tristesse et l’ennui. La tristesse n’est pas maîtrisable, mais ce qui peut être maîtrisé, c’est le consentement à la tristesse. Ce que les Pères de l’Église appelaient l’acédie. Il ne faut pas céder là-dessus. La réplique contre l’ennui, c’est être attentif et ouvert à tout ce qui arrive de nouveau. ».
MOI – C’est joli, en effet. Mais il n’a connu ni la tristesse ni l’ennui. Au contraire, il était encore capable de réciter des poèmes d’Apollinaire, d’utiliser une mémoire exceptionnelle… une mémoire d’éléphant.
TOI – Oui, tu as raison, et c’est exactement ce que disait Alain Finkielkraut le 8 avril 2013. Grâce à sa merveilleuse mémoire, il a pu devenir « un cabotin magnifique ».
MOI – Il n’a pas tort.
TOI – Oui, mais il va bien plus loin, vois-tu. Il dit que le vieillard considérait l’indignation comme motif de résistance. Alors que pour Finkielkraut, la résistance, c’est aussi le courage, et que ce courage n’est jamais assuré, qu’il y a toujours un doute sur sa capacité de souffrance.
MOI – Ce n’est pas incompatible.
TOI – Non, mais le problème que pointe Finkielkraut, c’est qu’il dit aux jeunes que l’indignation suffit, qu’il n’est plus besoin de s’interroger sur le courage, qu’il suffit de regarder autour de soi pour s’indigner : « Il invente ainsi le tourisme de l’indignation. ».
MOI – T’y vas pas un peu fort avec ton Finkielkraut ?
TOI – Ce n’est pas mon Finkielkraut, mais il ne dit pas que des âneries. Écoute la suite : « Alors que la morale est faite de dilemmes et de conflits de devoirs, il leur enjoint de ne pas se casser la tête. Autrement dit, la phrase de Ricœur n’est pas vraiment adaptée à son cas. Il n’est pas resté vivant, il est resté adolescent jusqu’à sa mort et c’est ce qui explique son succès (…). Il faut être aveugle et sourd pour célébrer, en notre époque de fanatismes, l’indignation comme telle, l’indignation sans complément d’objet. ».
MOI – Mouais, ce n’est peut-être pas faux… mais qu’est-ce que ça peut te faire ?


TOI – Attends la suite : « C’est peut-être la raison pour laquelle [il] propose in fine un objet à l’indignation générale : i’… ».
MOI – Pardon ? Je n’ai pas entendu…
TOI – « Israël » (j’ai baissé d’un ton parce que c’est mon point Godwin).
MOI – Celui de Finkielkraut plutôt…
TOI – Oui mais voilà, j’ai recherché un peu dans la mémoire collective, et…
MOI – …et tu as vu que Finkielkraut disait n’importe quoi !
TOI – Ben non, justement, l’indignation contre le gouvernement israélien paraît comme une sorte de récurrence obsessionnelle chez lui…
MOI – T’y vas fort, mon coco. D’un autre côté, il n’a pas tort, l’armée israélienne a fait pas mal de trucs bien moches ces derniers temps…
TOI – Oui, évidemment, tant que deux peuples sont en guerre, c’est toujours moche, mais le problème, ce n’est pas de prendre la défense des Palestiniens…
MOI – Ben alors, c’est quoi le problème ?
TOI – Le problème, c’est que si t’es à l’extérieur d’une guerre et que tu verses dans un camp, t’arriveras jamais à faire la paix. À imposer la paix. Regarde les Ricains, ils en sont incapables car ils sont trop clivés.
MOI – Oui… alors, l’Europe pourrait faire le pas décisif, puisqu’elle est moins clivée, non ?
TOI – Certes, mais l’Europe politique n’existe pas, il n’y a pas une seule voix mais vingt-sept… Regarde pour la guerre en Irak, t’avais les Britanniques et les Polonais contre les Français et les Allemands.
MOI – T'exagères un peu : face à Poutine, toute l'Europe est réunie.
TOI – Oui, mais nous sommes dix ans auparavant : pas d'Ukraine, pas de mesure commune pour le covid (achat mutualisé des doses de vaccins, par exemple), pas de réelle unité.
MOI – Mais lui, Hessel, il n’y peut rien. Au contraire, il a fait partie de ceux qui ont essayé de faire avancer le monde et de l’éloigner de la barbarie.
TOI – Peut-être quand il était ambassadeur, mais dans ses derniers temps, avec cette caisse de résonance médiatique aussi forte dont il a bénéficié, ce n’est pas du tout certain…
MOI – Ah ?…
TOI – Figure-toi que cette obsession a elle-même atteint un point Godwin.
MOI – … ?
TOI – Sais-tu qu’il a donné beaucoup d’interviews, et pas seulement en France, en Europe, en Allemagne aussi.
MOI – Non, je ne le savais pas. Il parle allemand ?
TOI – Je ne sais pas, sûrement, il était allemand à l'origine, né en Allemagne, habitant en Allemagne jusqu'à l'âge de 8 ans ; le texte est en allemand puisque c’était pour un lectorat allemand.
MOI – Cela pouvait être une traduction.
TOI – Bien sûr, mais je vais en rester à l’allemand puisque c’est ce qui a été publié.
MOI – Dans quoi ?
TOI – Dans le magazine de la Fondation de l’histoire sociale du XXe siècle ("Stiftung für Sozialgeschichte des 20. Jahrhunderts"). C’était une interview du 2 février 2008.
MOI – …
TOI – Très longue interview sur la période pendant la guerre. Le titre est évocateur : « Sur l’art de la survie dans les camps de concentration de Buchenwald et Mittelbau-Dora et le rôle des fonctionnaires détenus ».
MOI – Je comprends le point Godwin.
TOI – Non, pas si vite ! Pendant une dizaine de pages, il a parlé de ce qu’il avait vécu, de sa rencontre avec Christian Pineau, un futur ministre des Affaires étrangères, etc.
MOI – Pineau ? Connais pas.
TOI – Oui, Christian Pineau a même été pressenti pour diriger un gouvernement de la Quatrième République. Un homme politique très important à l'époque.
MOI – Bon, et alors ?
TOI – Le témoignage est très intéressant, mais il se termine mal, très mal.
MOI – Comment ça ?
TOI – Eh bien, c’est comme s’il cassait le propre château qu’il avait patiemment construit dans ces lignes.
MOI – Je ne comprends pas.
TOI – Pour qu’il n’y ait pas de malentendu, je te vais te lire ici le dernier paragraphe de l’interview.
MOI – Ok.
TOI – « Und dennoch müssen wir »…
MOI – Eh, stop ! Tu ne vas pas me le dire en allemand, quand même ?
TOI – Ben si, mais je te promets une traduction après, comme ça, les franco-germanophones pourront contester ou confirmer la traduction. Il vaut mieux partir de l’original avant de réagir.
MOI – Bon, d’accord, mais tu me traduis après, hein…
TOI – Je reprends, c’est donc lui qui parle : « Und dennoch müssen wir heute konstatieren : die durchlässige deutsche Besatzungspolitik gestattete noch am Ende des Krieges eine offene Kulturpolitik. Man durfte in Paris Stücke von Jean-Paul Sartre aufführen oder Juliette Gréco hören. Wenn ich »
MOI – Ah non, tu ne poursuis pas, tu me traduis phrase après phrase…
TOI – Ok, je vais tenter (je ne suis pas un dieu de la version, on aura le droit de la contester) : « Et nous devons pourtant constater aujourd’hui ceci : la politique permissive (je bute sur "durchlässige") de l’Occupation allemande permettait encore à la fin de la guerre une ouverture culturelle. On avait le droit de jouer à Paris des pièces de Jean-Paul Sartre ou d’écouter Juliette Gréco. »
MOI – Tu te débrouilles très bien.
TOI – Je continue, mais tout d’une traite : « Wenn ich einen kühnen Vergleich als Betroffener wagen darf, so behaupte ich : die deutsche Besatzung war, wenn man sie vergleicht zum Beispiel mit der heutigen Besetzung von Palästina durch die Israelis, eine relativ harmlose, von Ausnahmen abgesehen wie den Verhaftungen, Internierungen und Erschießungen, auch vom Raub der Kunstschätze. Das war alles schrecklich. Aber es handelte sich um eine Besatzungspolitik, die positiv wirken wollte und deshalb uns Widerstandskämpfern die Arbeit so schwer machte. ».
MOI – Ce qui veut dire…
TOI – « Si je pouvais oser une comparaison audacieuse, comme personne impliquée par cela, je dirais ceci : l’Occupation allemande fut, si on la compare, par exemple, avec l’occupation actuelle de la Palestine par les Israéliens, relativement inoffensive, à l’exception des arrestations, des internements et des exécutions, et aussi du vol d’œuvres d’art. Tout cela était terrible. Mais il s’agissait d’une politique d’Occupation qui voulait donner une impression positive et qui, par voie de conséquence, nous rendait plus difficile le travail de résistants. ».
MOI – …
TOI – Tu pourras toujours critiquer ma traduction française, mais en gros, l’idée est là, terrifiante.
MOI – ??
TOI – …celle que l’Occupation allemande ne fut que « relativement inoffensive ». Certes, il y a des exécutions, des déportations, et même du pillage de tableaux, mis sur le même plan, mais à part ça, que d’ouvertures culturelles !… alors que Israël, là, ça n’a rien à voir, c’est bien pire. Tu vois le double point Godwin ?
MOI – Oui oui…
TOI – Il avait déjà 90 ans quand il a tenu ces propos, je préfère penser que c’était de la maladresse.
MOI – Je ne sais pas…
TOI – …mais enfin, ce type de déclaration peut mettre quand même mal à l’aise.
MOI – Je comprends.
TOI – Pas toi ?…
MOI – Si, un peu, mais dommage qu’on ne l’ait pas interrogé sur cela… Il avait cinq ans pour s’en expliquer.
TOI – À l’époque, il était beaucoup moins connu, ce n’est qu’en 2010 qu’il s’est fait connaître du grand public.
MOI – Il a pourtant parlé dans plein de médias à la fois.
TOI – Oui, je me souviens même l’avoir vu peu avant sa mort chez Taddéi.
MOI – C’était un pote d’Edgar Morin
TOI – Paix à son âme…
MOI – …Ah si, je viens de vérifier, il a fait une mise au point sur ces propos.
TOI – Ah, c’est vrai ?
MOI – Ce qui est bizarre, c’est qu’on retrouve l’interview aussi dans le célèbre journal Frankfurter Allgemeine Zeitung du 20 janvier 2011, c’est-à-dire, trois ans après…
TOI – Encore une reprise journalistique ?
MOI – Peut-être… en tout cas, cela avait suscité à l’époque une polémique car son petit bouquin venait d’avoir beaucoup de succès.
TOI – Quelques semaines après… peut-être un moyen pour les journaux de surfer sur l’audience ?
MOI – Sans doute… Et interpellé dans le Nouvel Obs du 9 juillet 2012 (286 réactions !), où l’on le fustigeait (« Il a pris ses responsabilités. Il porte le poids de ses engagements. Il porte désormais le poids insupportable d’un faux pas qui trahit la perdition éthique d’un indigné redoutable. »), il a regretté le 11 juillet 2012 (249 réactions !) ses expressions malheureuses : « [Elles] étaient peut-être rapides, vite écrites, et vite lues. » tout en affirmant très clairement : « Je ne fais aucun parallèle entre l’horreur du nazisme et l’attitude illégale d’un État. ».
TOI – C’est un peu rassurant… mais pas complètement.
MOI – …
TOI – Par exemple, dans cette réponse, il avait quand même redit ceci : « Dans ces territoires occupés, les Palestiniens sont dans une constante mise à l’épreuve par la présence israélienne. Je pense en particulier au cas de Gaza : jamais l’Occupation allemande n’a entouré le territoire français de tels obstacles. ».
MOI – Oui, enfin, il s’est quand même déclaré partisan d’un État d’Israël aux côtés d’un État palestinien, tout en mettant en garde d’ailleurs de manière fort judicieuse : « Tant qu’il y a une violence palestinienne mais pas un État palestinien, Israël est en danger, ne pouvant pas obtenir l’aide de la communauté internationale à l’encontre d’une entité qui n’est pas soumise au droit international. ».
TOI – Tu sais aussi bien que moi l’argument développé « Critiquer Israël, est-ce de l’antisémitisme ? » peut conduire assez loin.
MOI – Justement, lui, il n’est pas allé très loin, il est resté dans les limites raisonnables de la critique d’un gouvernement.
TOI – Soit.
MOI – Je ne suis pas juge.
TOI – Moi non plus.
MOI – Paix à son âme.



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Sylvain Rakotoarison (25 février 2023)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Stéphane Hessel.
L'indignation de Stéphane Hessel.
Robert Hébras.
Carnage de Maillé (1).
Carnage de Maillé (2).
Maus.
Henri Krasucki.
Robert Clary.
Noëlla Rouget.
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