Un jugement qui annonce un état totalitaire

par jcbouthemy
mercredi 14 mars 2012

On pourrait s’étonner qu’en France où la Constitution prévoit le droit pour chacun d’obtenir un emploi, il y ait autant de chomeurs. C’est sans compter sur ceux qui nous gouvernent et ont d’autres préoccupations que de satisfaire les besoins de la population.

Pour y parvenir, ils utilisent les mêmes moyens qui ont fait tant de ravages en d’autres temps, d’autres lieux et d’autres latitudes.

Ce qui serait apparu trop cynique si on avait aboli le droit constitutionnel d’obtenir un emploi, issu du Comité National de la Résistance, passe inaperçu si on criminalise ceux qui revendiquent ce droit.

Accusation grave dont j’ai parfaitement conscience.

C’est aussi pour cette raison que j’ai attendu d’avoir sous les yeux le texte du jugement qui m’a condamné avant de proférer une telle accusation.

Pour ceux qui veulent avoir accès au jugement, c’est à cette adresse : http://jcbouthemy.blogspot.com/

La confirmation de ce que peut donner un jugement lorsque la justice se met au service du pouvoir pour étouffer toute revendication concernant un droit constitutionnel fondamental. Il s’agit du droit d’obtenir un emploi inscrit à l’alinéa 5 du Préambule de la Constitution.

Les dictatures ont toujours réussi à condamner ceux qui ne faisaient que revendiquer leurs droits, en s’appuyant sur des mensonges proférés par des accusateurs qui présentent toutes les apparences d’indépendance et de moralité indiscutables. Ce qui permet au pouvoir en place de jouer les Ponce Pilate.

Dans le cas présent, c’est l’ANPE devenue Pole Emploi qui assume ce rôle. Incapable de proposer des emplois aux chomeurs, elle est d’autant plus encline à pourchasser ceux qui remettent en cause, même indirectement, une institution qui ne peut que reconnaitre son impuissance face au fléau du chomage.

Il est quasiment certain qu’au niveau de l’ANPE de Fougères, on n’a fait qu’appliquer les directives venues de la direction centrale qui était la seule à disposer de toutes les informations concernant la loi, la situation juridique des locaux mais aussi les intentions du pouvoir en place.

Quoi de plus efficace que d’utiliser des gens de bonne foi pour faire un mauvais coup !!!

Lorsque la directrice du site de Fougères a porté plainte au commissariat local, on ne peut douter de sa bonne volonté. Je vais faire intervenir les services techniques de la ville de Fougères pour effacer cette inscription mais je devais d’abord déposer plainte pour qu’ils interviennent . Et toujours sur le PV du 9 octobre 2008 portant sur Dégradation par inscription sur un batiment public, Nous n’avons pas l’intention de nous constituer partie civile…

Le piège se referme. Que ce soit au niveau de l’ANPE local ou de la police, tout le monde est convaincu que les locaux où travaillent les agents de l’ANPE sont des locaux publics. Et les services du Procureur vont s’accrocher à ces informations pour valider la plainte et mettre en mouvement le processus qui ne peut aboutir qu’à ma condamnation.

 Un processus qui aurait du s’arrêter lorsque j’ai fourni les preuves de la manipulation…Encore faudrait-il que la justice fasse preuve de courage !!!

Rien que de très banal en somme mais qui a pour résultat de perpétuer le fait que des millions de citoyens ne peuvent bénéficier d’un droit constitutionnel fondamental. 

Dans la mesure où la Constitution forme un tout dans lequel chaque élément est indispensable pour la survie de l’ensemble, nous pouvons craindre que lorsqu’un seul droit est supprimé c’est la société toute entière qui est menacée.


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