6 mois après, le dépeçage d’Alstom s’accomplit
par Laurent Herblay
samedi 20 décembre 2014
En juin, le gouvernement annonçait une prise de participation dans Alstom, avec la création de co-entreprise avec General Electric, qui reprenait également une partie des activités de l’entreprise française. Quelques mois après, il semble que les vautours s’agitent sur les derniers restes d’Alstom.
Voici un nouvel exemple typique du mode de fonctionnement de ce capitalisme totalement dérégulé et qui ressemble définitivement à la loi de la jungle. Le pire est que l’Etat avait théoriquement un droit de vote, ce qui signifie qu’il a entériné ce plan barbare, où les dirigeants de l’entreprise n’hésitent pas à la dévorer eux même contre espèces sonnantes et trébuchantes. Quant aux actionnaires, dans ce système, il y a bien longtemps qu’ils ne se soucient plus du long terme et qu’ils ne regardent que ce que cela leur rapporte à court terme, les rendant ouverts à ce genre de dépeçage où ils touchent rapidement beaucoup d’argent, plutôt que d’essayer de construire quoique ce soit dans la durée,