BATEAUX IVRES sur une PLANÈTE IVRE à la DÉRIVE

par hugo BOTOPO
jeudi 16 juin 2016

Évoquer les naufrages en Méditerranée dans une rubrique "ÉCONOMIE" est sacrilège aux yeux des humains au coeur compatissant, indignés mais pas au point de se remettre en cause et de condamner un système économique agréable pour quelques-uns et mortifère pour TOUS. Les naufrages à venir vont se généraliser à l'économie mondiale et à l'humanité !

L'arrivée massive de migrants -invasions sans invitations ?- dans les villes et campagnes de l'Europe assoupie, soulève des interrogations et réveille quelques consciences. Pourquoi sont-ils partis de chez eux ? Aurions-nous quelques responsabilités à partager avec les victimes si ce n'est avec leurs bourreaux ? Poser la question c'est déjà y répondre.

Dans notre habitude de classements, nous différencions les "vrais réfugiés politiques" à savoir des résistants à des dictatures risquant leur vie du fait de leurs opinions et de leur soif d'un minimum de justice. Quand la seule issue de leur combat politique est l'arrestation imminente pour être torturé et l'assassinat expéditif, ils doivent fuir et trouver refuge dans des pays démocratiques accueillants.

À ceux-là s'ajoutent des populations non politisées mais condamnées à être pillées, rançonnées et massacrées par des bandes armées en lutte pour la conquête du pouvoir et de la domination sur la main-d'oeuvre humaine et sur les ressources minières et économiques du pays. Certaines bandes armées enrôlent de force les hommes et les adolescents comme combattants ou chaire "à canon" (marche forcée dans les champs de mines ou porteurs de ceinture d'explosifs télécommandée). Beaucoup de ces derniers réfugiés ou rescapés se déplacent à l'intérieur de leur propre pays vers des zones plus sûres : ils sont alors du ressort de l'Office des Nations-Unies pour les Réfugiés, et des gouvernements des pays concernés. Il n'y a guère de Pays où il n'existe pas la moindre zone de protection ou de stabilité. Beaucoup de familles quittent des zones de combats, leur maisons souvent détruites, avec peu de bagages, pour se retrouver réfugiés dans leur pays sans ressources : alors les hommes jeunes, valides, de bonne formation éducative et professionnelle, partent vers l'eldorado européen pour y trouver la paix, la sécurité et surtout du travail, même mal payé, pour subvenir aux besoins familiaux. Ce sont alors des "réfugiés économiques" sticto sensu.

 

Même dans des pays sans conflits armés politiques ou criminels, des jeunes hommes immigrent dans des conditions clandestines pour aller glaner quelques revenus pour soutenir la nombreuse famille restée au pays ! Ce sont les conditions économiques et climatiques de leur pays qui les laissent sans emploi et sans ressources. Ces immigrés de la faim grossissent la cohorte des "réfugiés économiques". Les famines, principalement dans la bande sahélo-saharienne s'étendant de l'Atlantique jusqu'à la mer rouge et l'océan indien, font énormément de victimes silencieuses, surtout des enfants, s'ajoutant aux victimes des conflits armés et des répressions des manifestations politiques. La paix dans l'indifférence locale et surtout mondiale reste insuffisante pour rétablir la survivalité et le nécessaire développement des populations abandonnées. Avant de déverser un flot de "Yaka, Yfocon" une analyse objective des causes s'impose.

 

La première cause des famines et de l'exil économique est la DÉMOGRAPHIE GALOPANTE des pays concernés : depuis 1900 la population de l'Afrique est passée de 100 millions à 1200 millions d'habitants, et la population mondiale de 1,65 Md à 7,35 Md d'habitants. Dans un pays pauvre et semi désertique comme le Niger, l'indice de fécondité était de 7,6 enfants par femme en 2012 et ainsi 49% de la population a moins de 15 ans ! Les ressources en eau (sauf près du fleuve Niger) sont faibles et ne permettent pas la nécessaire irrigation des cultures pour satisfaire les besoins en nourriture. Les dons massifs de nourriture en périodes de famines, de plus en plus fréquentes et massives, font concurrence aux productions locales : les agriculteurs vivent difficilement cette concurrence et abandonnent souvent leurs maigres exploitations pour grossir les bidonvilles. De toute façon, dans la BSS, les conditions climatiques, les ressources locales en eau, la désertification due au surpâturage et la faible fertilité des terres ne permettraient pas de subvenir à une population toujours plus nombreuse. En dehors de l'agriculture il n'y a pas d'activités économiques suffisantes pour absorber le flux de jeunes en capacité de travailler : l'émigration ou la mort lente, telle est l'alternative de la voie pacifique ; sinon c'est les émeutes de la faim et les révolutions sanguinaires !

Dans une moindre mesure, la croissance démographique incontrôlée affecte tout le Continent Africain, le Moyen-Orient, les pays d'Asie (hors la Russie/Sibérie), les Amériques du Sud et Centrale. Seule la Chine a mené une politique de contrôle et de réduction des naissances, politique brutale, efficace, même si sa dureté excessive est en voie d'adoucissement : quel serait le niveau de développement moyen des 2,5 à 3 Md de Chinois qu'il y aurait maintenant sans cette politique ?

À la démographie galopante par les naissances il faut ajouter l'heureux impact de la médecine sur la diminution de la mortalité infantile (hors famines) et la durée moyenne de vie. Une bonne médecine devrait aller de pair avec une politique de contrôle des naissances et de planning familial, avec la généralisation des moyens contraceptifs féminins et masculins. Si les religions dominantes condamnent l'avortement (IVG chez nous) car pour elles l'être humain existe dès la conception, elles adoptent et imposent -au nom d'une certaine morale religieuse- un refus des moyens contraceptifs : est-ce moral de laisser concevoir de nombreux enfants condamnés à mourir de famines, de malnutrition, d'émeutes, de guerres ou même de crimes pour prélever leurs organes !

 

La croissance démographique galopante et incontrôlée amplifie les conséquences d'un sous-développement économique des pays concernés. Si pour des pays asiatiques la densité de population est très élevée, en Afrique elle reste inférieure à celle de l'Europe, et même quelques pays sont à un niveau inférieur à celui des USA. Si depuis les débuts des colonisations une politique de développement comparable à celle des pays colonisateurs avait été mise en place, alors le niveau démographique de l'Afrique serait plus faible et la nécessité d'émigrer, de s'exiler pour les jeunes adultes n'aurait pas lieu d'être. Seulement le système économique dominant, un capitalisme avide de profits, de matières premières à bas coûts extraites ou fournies par des travailleurs sous-payés, a conduit à la situation catastrophique actuelle. Cette situation dramatique sera la source, au niveau planétaire, de conflits armés, de révolutions, de migrations envahissantes, car la mise en place de véritables politiques de développement et d'investissements massifs au bénéfice des populations locales n'est pas pour demain !

Au lieu de mettre en oeuvre une telle politique, des expéditions militaires pour le contrôle des matières premières (ou du gouvernement des pays producteurs) ont déstabilisé des régions entières, comme la funeste invasion de l'Irak en 2003. Les injustices sont devenues visibles de toutes les populations du monde du fait des réseaux internet : cette magnifique invention et sa mise en oeuvre rapide est vite devenue un révélateur des turpitudes criminelles du système économique et financier voulant régenter la planète entière.

Les malheurs entraînant les malheurs, les conséquences des dérèglements climatiques dus en partie au réchauffement climatique, vont s'abattre prioritairement sur ceux qui ne peuvent pas mettre en place des politiques de préventions, à savoir les peuples et les nations les plus pauvres et les moins développées.

 

Après cette revue des conditions de vie des "esclaves", des abandonnés dans les fossés de la "route fleurie" du progrès économique et social, il faut se pencher sur le sort des "maîtres" toujours prompts à se plaindre du trop d'impôts, des coûts de main-d'oeuvre trop chers (coûts unitaires du dixième au centième de leur propre coût (ou revenus)), du trop de contraintes à leur enrichissement personnel en terme de protection de la nature, de l'environnement, des ressources planétaires et de la santé de tous les humains !

Les "maîtres" créent de la valeur (et des richesses ?) pour eux-mêmes et les actionnaires en licenciant des travailleurs salariés correctement, en les faisant passer du statut de bons consommateurs de leurs productions, à celui de chômeurs indemnisés (par les organismes publics) et sous-consommateurs : mais ils se considèrent comme des "bienfaiteurs de l'humanité" car ils font alors travailler des "esclaves" dans des conditions favorisant la réduction de leur durée de vie (horaires démentiels, salaires de misère, pas de protection sanitaire, épuisement rapide donc inutilité de cotiser pour les retraites,...). C'est à peine mieux que les camps de travail arborant la devise "arbeit macht frei" car il y a un soupçon de salaire, repris en grande partie pour le logement et la nourriture !

 

La "DEREGULATION" anglo-saxonne source d'un NAUFRAGE économique

La "DEREGULATION" à l'anglo-saxonne doit se traduire par "DÉRÈGLEMENTATION" en français et non pas par "dérégulation" : le terme régulation concernant les procédés de retour à l'équilibre, la dérégulation (française) ferait l'apologie des déséquilibres en économie et condamnerait le dogme intangible des lois du marché oeuvrant naturellement vers des solutions d'équilibre ! La "deregulation" imposée par Reagan et Thatcher consistait en la suppression de nombreuses contraintes réglementaires étouffant les acteurs de l'économie et de la finance : il fallait libérer les énergies et les destructions créatrices pour un monde meilleur ! Certes, on peut citer des exemples d'inepties administratives telles, en UE celles sur la forme des bananes et des concombres, et en GB l'impérative utilisation d'un électricien agréé pour changer une ampoule dans un luminaire d'un bureau avec demande établie sur un formulaire papier par le chef du bureau et approuvé par le chef du service entretien pour l'exécution !

La dérèglementation comme panacée économique a eu des résultats surprenants :

- la réduction des protections sociales des travailleurs avec baisse des salaires et des avantages spécifiques et baisse du pouvoir d'achat, donc de la consommation ;

- la promotion de l'auto-entrepreneur, de l'individualisme libérateur et surtout du travailleur jetable à tout instant. Le contrat "zéro heure" britannique liant l'esclave à son maître sans garantie d'un minimum de travail rémunéré pousse le cynisme à son paroxysme ;

- l'appel à la sous-traitance la moins chère, d'abord dans le pays d'origine, puis dans des pays du tiers-monde par des délocalisations ;

- une progression du chômage, avec des pans entiers de l'économie sacrifiés, sans se rendre compte que la suppression de tous les travailleurs salariés ou indépendants, supprime d'autant la masse des consommateurs qui fait tourner la machine économique ;

- les coûts -prétendument excessifs- de la main-d'oeuvre de production (en usine, en atelier, en bureau d'études) et de service (laboratoires d'analyses, surveillance médicale, opérations chirurgicales...) induisent une tendance lourde à l'automatisation et à l'utilisation de robots ultra-performants. Seuls les salaires et émoluments des patrons et grands dirigeants ne sont jamais jugés excessifs par la classe dirigeante : s'il faut licencier 200 smicards et ainsi augmenter le salaire du grand patron passant de 400 à 500 smics tout en laissant à la collectivité publique -honnie- le soin de subvenir aux besoins des licenciés, quelle démonstration de la puissance créatrice de valeur du patron !

- la réduction du domaine d'action des États et de leurs gouvernements, pour moins d'impôts et de contraintes administratives. Les commandes aux complexes militaro-industriels -source de juteux profits pour les industriels- sont, par contre, maintenues et développées ;

- la progression faramineuse des profits et de l'enrichissement de la minorité des plus riches, fait écho à l'augmentation, en nombre, de la classe pauvre et de la classe moyenne inférieure en voie de paupérisation ;

- la soumission des politiques, des élus, aux diktats des maîtres de l'économie et de la finance : ces derniers savent seuls ce qui est favorable à la bonne marche de l'économie (pour leur profits) et quels sont les candidats utiles à subventionner ;

- en absence de réglementations protectrices contre les dérives des plus forts et des plus maffieux, l'État doit être l'assureur en dernier recours pour prendre en charge les conséquences désastreuses et dramatiques de la cupidité et de la débilité des élites, des maîtres ès-divine finance, adorateurs de l'argent-roi consubstantiel du pouvoir ;

- la naissance d'une nouvelle religion universelle avec le dogme de la bienfaisance des marchés, de la "substantifique moelle de l'argent et de la finance" devenue virtuelle et immatérielle, réglant les devoirs et les maigres droits des esclaves attachés au système. Cette religion a corrompu les Christianismes, le Judaïsme, l'Hindouisme, le Bouddhisme, le Taoïsme, les Idéologies politiques et une grande partie de l'Islam. Ce sont des branches intégristes de l'Islam qui portent l'étendard de la lutte contre cette "religion adoratrice du grand satan", en utilisant avec efficacité les armes de la propagande, de la violence et de la peur, armes trop souvent utilisées par les "bons Apôtres" de la supériorité de la Divine-Finance !

- l'indifférence et le rejet du monde de la politique et du monde médiatique, les médias étant sous la férule financière des grands financiers. Et la naissance concomitante de mouvements populaires spontanés contre le monde pourri de la finance, de l'économie et de la politique.

 

- Quant aux résultats matériels pour l'humanité et la planète, leurs caractères destructeurs de ressources minérales et biologiques (plantes, animaux marins et terrestres) sont visibles partout et alertent les observateurs "humains" de l'écosystème planétaire. Les perturbations climatiques à venir, le réchauffement climatique avec la fonte des glaces éternelles, ne sont que des prémisses des cataclysmes à venir. Parmi ceux-ci, hors la forte croissance démographique, ceux relevant de la santé sont particulièrement inquiétants : les cancers dus aux particules (amiante, poussières), aux goudrons (tabac), aux différents stress de la vie professionnelle et de la vie privée, et aux différents produits chimiques industriels, alimentaires et agricoles (additifs, pesticides), les résistances aux antibiotiques consommés en excès en médecine et dans les élevages (agricoles et piscicoles), les effets secondaires de médicaments parfois inutiles pour la santé mais générateurs de profits, l'alimentation industrielle à base de sucres et de graisses générant une "pandémie d'obésité", les mutations des virus des épidémies, les AVC et crises cardiaques dus aux contraintes psychologiques de la vie avec ses harcèlements, etc...etc... Les effets du système économique occidental dominant sont effarants et destructeurs des écosystèmes terrestres et maritimes, avec la disparition de nombreuses espèces, l'invasion de nouvelles espèces, surtout de plantes, d'algues et d'insectes, la disparition des insectes et oiseaux pollinisateurs.

- La santé est devenue un marché très profitable pour les acteurs de la santé et les industries pharmaceutiques : les professionnels dénoncent du bout des lèvres la "malbouffe" et les méthodes de production et de transformation : les pollutions/empoisonnements à petit feu dus aux pesticides et aux différents additifs, les excès de matières grasses et de sucres rapides et lents, gênèrent des maladies endémiques, handicapantes comme les diabètes, l'hypertension, l'hypercholestérolomie qui doivent être traités à vie. C'est un grand marché captif pour les médecins, les laboratoires d'analyses, les pharmaciens et les industries pharmaceutiques. Certains médicaments comme les statines voient même leur intérêt thérapeutique remis en cause par des sommités médicales, au moins pour les affections légères et en prévention ! La promotion active et organisée des méthodes alimentaires de prévention de ces maladies de société n'est pas une priorité : elle impacterait, à la baisse, les profits de tous les acteurs professionnels intéressés ! Tant qu'il y a suffisamment de ressources au niveau des patients/clients et des caisses d'assurances maladies (et les mutuelles), alors pourquoi casser un système qui marche si bien : les patients restent toujours des "malportants" et supportent les effets secondaires, à traiter par des compléments pharmaceutiques !

 

PERSPECTIVES d'AVENIR

Pour la planète et les "humains" le système économique actuel, déclaré comme le seul valable pour créer des richesses et assurer un développement harmonieux, est le facteur principal de la dégradation des équilibres naturels planétaires et de la disparition, à terme rapproché, de l'humanité (la planète s'en remettra). Promouvoir des solutions centrées sur la fraternité, la solidarité et sur des organisations publiques, est ringard et voué à l'échec quand bien même les grandes réalisations de l'humanité ont revêtu un caractère collectif. A titre d'exemple, la conquête lunaire par la NASA est une oeuvre publique collective, la NASA définissant et organisant la réalisation des programmes par des industriels, des laboratoires privés et publics, des universités : 300 000 personnes occupées en moyenne à temps plein pendant tout le programme, avec des pointes de 500 000 ! L'invincible "armada" US est définie, gérée et pilotée par le monstrueux et tout puissant Pentagone, organisme public, quand bien même cet organisme passe de nombreux contrats au tout puissant complexe militaro-industriel aux mains des magnats de l'industrie, ces derniers finançant les diverses campagnes électorales des politiques.

Toutes les mesures dites de bonne gestion pour réduire les dettes des États, constituées en grande partie d'intérêts cumulés du fait de l'incapacité à rembourser, réduisent la consommation donc la production. Augmenter les impôts pour réduire la dette publique gonflera le portefeuille des "investisseurs/épargnants. Comme ces derniers n'ont pas besoin de consommer plus, la production et la consommation s'effondrent, le chômage augmente, les impôts ne rentrent plus et c'est le cercle vicieux avec des "financiers" de plus en plus riches (en argent virtuel !) et une masse grandissante de pauvres. Tout ceci est bien connu, mais comme le système actuel, déséquilibré et profondément injuste, est proclamé comme le seul possible, (ce qui est faux) alors le navire de l'économie et de la divine-finance s'enivre de ses performances -destructrices- et va à la dérive sur un océan de victimes qui bientôt se déchaîneront dans une révolte explosive de la dernière chance de survie.

 

Les possibilités de chavirage de l'humanité

L'humanité, en forte croissance numérique, est régulièrement bouleversée par des soubresauts destructeurs : leur importance va croissant en étant proportionnel à l'évolution massive de la démographie mondiale. Les guerres napoléoniennes (et les révolutions de l'époque) sont au niveau du million de victimes. La première guerre mondiale atteint la dizaine de millions. La seconde guerre mondiale depuis les prémisses d'octobre 1917, les luttes "révolutionnaires" entre bolcheviks et nazis/fascistes (Allemagne, Italie, Espagne), le conflit mondialisé (39/45), la guerre froide et les conflits asiatiques anticommuniste, jusqu'à la chute du mur de Berlin, c'est 100 millions de victimes ! La prochaine étape de confrontation généralisée atteindra le milliard de victimes, puis après une certaine accalmie pour récupérer ce sera l'étape finale des 10 milliards de victimes, soit la fin de l'humanité ! Les moyens potentiels susceptibles d'être mis en oeuvre pour ces "crimes de l'humanité" seront efficaces et d'une grande variété :

- guerre nucléaire "classique" avec ses ogives détruisant les villes plus la radioactivité ;

- dissémination de déchets nucléaires sales et sabotage/explosion des centrales ;

- provocation de pandémies à partir de virus et/ou bactéries mutants de haute nocivité ;

- empoisonnement progressif et irrémédiable de l'air, des eaux et du sol, par les pollutions chimiques (pesticides, engrais, métaux lourds,...) ;

- dérèglement des fonctions vitales physiques, biologiques et psychologiques par des perturbateurs endocriniens et autres perversités :

- épuisement des ressources halieutiques et dégradations des sols arables, entraînant des famines systèmiques ;

- révoltes/révolutions consécutives au désespoir généralisé induit par le comportement des "maîtres" accumulant toutes les richesses de la planète, selon la loi du plus fort ;

- sabotage des installations vitales , surtout pour les grandes villes : alimentation en eau, en électricité, en gaz ; grèves dans les transports, l'évacuation/élimination des déchets, les établissements de santé (devenue une activité régie par les profits) ;

- Migrations massives d'affamés, sans ressources, suite à l'élévation du niveau des océans noyant toutes les grandes cités portuaires et les zones littorales :

- manipulations psychologiques et religieuses pour que les "purs" éliminent physiquement les "impurs" responsables des catastrophes, à savoir les pauvres et non pas les riches, maîtres du monde ;

- tout autre action destructrice à venir telle la révolte des robots et leur prise du pouvoir !

 

Le sauvetage de l'humanité

Si le chavirage de l'humanité, soumise aux bourrasques et aux vagues scélérates des dictatures néo-libérales de l'argent-roi tout puissant et des terroristes à la religiosité apocalyptique, va tout droit à la catastrophe, le pire n'est pas une certitude !

Reconstruire l'humanité sur la base d'une vraie fraternité universelle, respectueuse des biotopes et des ressources de la planète, est d'une impérieuse nécessité : déjà s'élèvent des voix d'économistes de renom, de scientifiques de toutes disciplines, de financiers désabusés (eh oui ! il y en a qui ont viré leur cuti), d'autorités religieuses pacifiques, tolérantes et oecuméniques, pour engager les humains dans la voie de l'avenir. La pieuvre au pouvoir ne se laissera pas déposséder sans l'irrésistible volonté d'action des forces encore contenues ; et les religions ne sont pas disposées à prôner la régulation, le contrôle et la baisse des naissances !


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