Fiscalité : un cas d’école

par Dwaabala
samedi 27 octobre 2012

Ou : du yacht au pédalo.

Il n’a pas fallu attendre longtemps pour trouver l'occasion de placer ce scoop.

Sans commentaire. Eneffet, pour comprendre l’humour de l'intéressé cité ci-dessous, il suffit de comparer ce que rapportent à l'État :

100 000 personnes qui dépenseraient chacune 100 euros taxés à 10 euros ( = 1 000 000 d'euros de taxe à 10% prélevés sur les « pauvres »)...

et 10 personnes qui dépenseraient chacune 100 fois plus, soit 10 000 euros taxés
au même tarif ( = 10 000 euros de taxe sur les « riches »).
 
C'est-à-dire 100 fois moins d'impôt fourni par des riches qui restent riches grâce à


leurs dépenses (somptuaires d'apparence seulement car il y a le train de vie à soutenir), que pour les pauvres qui n’ont fait qu’entretenir leur pauvreté en subvenant à leurs besoins vitaux.

C’est tout le principe « égalitaire » bien connu de l'impôt indirect, donc de la TVA.

Pour en venir au fait, Jean-Marie Cavada, interviewé dans les coulisses de la réunion
fondatrice de l’UDI (le nouveau parti de JL Borloo) a déclaré ce qui suit au micro
de la télévision :

« La TVA ne relève pas de l’injustice fiscale, puisque plus on est riche plus on consomme
donc plus on est taxé. »

C'est exactement le genre de logique qui nous a mené pendant 5 ans :

« Travailler plus pour gagner plus »
« Puisqu'on vit plus longtemps il faut travailler plus longtemps. »

... logique de droite certes, mais que, moyennant des coups de pouce, les socialistes perpétuent sans barguigner.
 


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