Français, nous n’avons pas à rembourser la dette, C’est notre droit ! Première partie

par Professeur VaZlin’
lundi 2 avril 2018

Les entretiens du Professeur VaZlin’. vazlin@laposte.net Le 1° Avril 2018   N° 265

Toutes les conneries qu’ils nous ont fait gober  et payer !

Quand un politique vous dit « Ce n’est pas de notre faute, c’est le gouvernement précédent qui ...etc. » aïe aïe ouille ! c’est la façon élégante d’annoncer : « Hier, on vous l’a mis, et bien, ça va continuer ! C’est pas de notre faute, c’est comme ça ! Allez ! pas d’histoire faut payer ! »

De 1979 à 2009, pendant 30 ans, la dette a augmenté de 1250 milliards  pour atteindre 1489 milliards d’euros. (voir tableau en pièce jointe)

Pendant ces 30 ans, combien avons-nous payé en seuls intérêts cumulés ? 1340 milliards d’euros !     90 milliards de plus que le capital que nous n’avons toujours pas remboursé et dont les intérêts vont continuer à s’accumuler, jusqu’à quand …. une histoire sans fin ! Et un éternel recommencement !

 Pourtant, il y a des faits historiques que, moi, personnellement, j’aimerais bien revivre. Car certains pays, endettés jusqu’au cou, on fait un doigt d’honneur aux banques et tout cela LEGALEMENT ! Un peu d’histoire politico-socio-économique ne pouvant pas nuire, voici quelques exemples :

Ces 3 faits inspirèrent Alexander Nahum Sack ([i]) pour définir, dès 1927, le premier concept légal de « dette odieuse ».  ([ii]).

Aujourd’hui, le CISDL (Centre for International Sustainable Development Law définit ainsi les dettes odieuses :

 « les dettes odieuses sont celles qui ont été contractées :

  1. contre les intérêts de la population d’un Etat,
  2. sans son consentement,
  3. et en toute connaissance de cause par les créanciers » 3 .                                 Si ces trois conditions sont réunies, un Etat peut ne pas rembourser sa dette (ou une partie de sa dette. C’est une jurisprudence ([iv]) qui ne peut être mise en œuvre par un gouvernement qu’après réalisation d’un « audit de la dette » exigé par les citoyens ! ([v],[vi]&[vii]) Est-ce la raison du grand flou artistique entretenu par nos politiques sur ce sujet ? tant que le citoyen ne comprend pas, il ne demande pas !

Qu’en est-il de la dette de la France ? Répond-elle à cette jurisprudence ? Et donc, pourrait-on arrêter, chez nous, cette spirale infernale ?

C’est ce que le Professeur VaZlin analysera dans son prochain entretien.

 

 

[i] ancien ministre du Tsar Nicolas II, émigré en France après la révolution de 1917, professeur de droit à Paris et théoricien de la doctrine de la dette odieuse,

[ii] https://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_odieuse

[iv] La jurisprudence désigne l'ensemble des décisions de justice relatives à une question juridique donnée1. Il s'agit donc de décisions précédemment rendues, qui illustrent comment un problème juridique a été résolu[réf. souhaitée]. La jurisprudence est constituée d'abord des décisions rendues par les hautes cours nationales, mais aussi, avec un poids moindre, de celles rendues par des cours.

 

[v] https://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_odieuse

 

[vi] http://www.cadtm.org/Quelques-fondements-juridiques-de

 

[vii] http://www.cadtm.org/IMG/pdf/Fondements_juridiques_de_l_annulation_Eric_T.pdf

 


Lire l'article complet, et les commentaires