Guerre économique : la France étranglée à son tour

par Aldous
vendredi 16 septembre 2011

Les banques françaises ne peuvent plus se refinancer en dollars, sinon à taux usuriers. L'accès à la monnaie de référence devient hors de prix pour l'économie française. Le piège économique se referme sur la France pendant que le président parade en Libye.

Le coup de semonce est venu du Wall Street Journal, le 13 septembre. Dans un article signé Nicolas Lecaussin et intitulé "The problem with French banks", un cadre dirigeant anonyme de BNP-Paribas expliquerait :

"Nous ne pouvons plus emprunter des dollars US. Le marché des devises ne nous en prête plus." Comme nous n'avons plus acces au Dollar, nous créons un marché en Euros, c'est une première... Nous espérons que ça va marcher sinon ca va étre la spyrale infernale. Plus personne ne nous fera confiance et il nous sera impossible d'emprunter."

http://online.wsj.com/article/SB10001424053111904353504576566191261182836.html

La direction de BNP-Paribas a démentit dans un communiqué de presse et joint son ST funding (un état de ses fonds en devises) au 9/9/2001

http://www.bnpparibas.com/fr/actualites/finance.asp?Code=NMES-8LNCKX&Key=Communiqu%C3%A9%20de%20presse

Mais le lendemain les agences de notations anglosaxones abaissent les notes des banques francaises.

http://www.europeanvoice.com/article/imported/moody-s-downgrades-rating-of-french-banks/71993.aspx

Le 7 aout dernier, c'etait le Dayli Mail qui s'etait payé la Société Générale dans un article où la banque etait présentée comme étant "en péril" et au "bord du désastre". Le titre avait plongé de 17%. Poursuivi pour diffamation, le Daily mail avait publié ensuite des excuses :

"Nous reconnaissons maintenant que ceci n'etait pas vrai et nous présentons de pleines excuses à la Société Générale pour les ennuis qui lui ont été causés."

Read more : http://www.thisismoney.co.uk/money/markets/article-2024243/Soci-t-G-n-rale.html#ixzz1Y6AF2aj2

http://www.dailymail.co.uk/money/markets/article-2024243/Soci-t-G-n-rale.html

Aujourd'hui, l'annonce auto-réalisatrice du Wall Street Journal s'est réalisée. Les banques françaises ne peuvent plus se refinancer sur le marché monnétaire sinon à des taux usuriers qui ne peuvent que les conduire ) leur perte.

Une situation qui n'a rien à voir avec le risque qu'elles encourent en cas de défaillance de la Grèce, dont, rapelons-le la dette ne représente que 3% du PIB de la zone Euro.

Mais la Grèce n'etait, comme je l'ai expliqué dans de nombreux articles précédents, que la mèche de la machine infernale.

Après la capitulation de la Grèce, la bataille de France a commencé. Elle ne prendra fin que si nous mettons genoux à terre et acceptons notre asservissement total à une gouvernance superétatique que M. Barosso a appelé de ses voeux hier : la seule voie à suivre serait dans d'avantage encore d'intégration européenne.

http://www.youtube.com/watch?v=D6cULeH3XW8

Il a annoncé dans ce speech l'introduction des eurobonds, qui seront l'instrument de transfert des biens nationaux des états asphyxiés par l'asséchement de l'accès au crédit vers le futur état européen.

Interrogé par News26, le président de la BCE, Jean Claude Trichet a joué les vierges éffarouchées quand le journaliste Michael Mross l'a interrogé sur la possibilité d'une crise sytémique programmée.

Extrait :

"La crise n'est-elle pas une crise systémique, une crise du système monétaire, qui est programmée et inhérente au système ? "

Les gars de la BCE me regardent incrédules "Vous voulez dire ce qu'on lit sur Internet ?" - "Oui" - je réponds. "Le déclin n'est-il pas nécessairement programmé à cause de l'augmentation nécessaire de la dette ?"

"Alors ça," me dit-on, "on pourrait éventuellement en discuter un soir de 22h à 24h. Mais cela n'aurait tout de même rien à voir avec la réalité, Bien sûr, on pourrait résoudre la crise des dettes en fournissant une plus grande discipline financière et forcer les Etats a remboursé leurs dettes."

Maintenant, je les regarde un peu perplexe. Les dieux de l'argent de la BCE n'ont apparemment pas entièrement compris le système monétaire dans son intégralité. En tout cas, personne ne semblait jouer la comédie.

Fin de l'extrait.

Il y cependant des gens qui, comme le député britanique Michael Farage, ne se contentent pas de réfléchir en fin de soirée et qui disent encoretout haut qu'il y a une autre issue, celle de la démocratie. 

Cette bataille de France, fait échos à une autre bataille de France qui à abouti à l'humiliation de notre pays et l'assujetissement de notre nation.

Les jours qui viennent s'anoncent tragiques. Le noeud coulant qui nous étrangle sans pitié aujourd'hui asservi aussi de nombreuses autres peuples. Et l'ennemi que se dresse aujourd'hui devant les nations libres le fait sous les apparences trompeuses de la fraternité.

Long sera le chemin de la désillusion. Les peuples goûterons l'amértume de l'asservissement mais avec cette amertume viendra aussi la soif, une soif de liberté qu'aucune tromperie, aucun subterfuge ne pourra jamais estomper.

Alors les masques tomberons et l'ennemi apparaitra dans toute sa faiblesse, celle d'un dragon de papier.

Aussi comme de Gaulle au lendemeni de la défaite, je vous dis qu'il ne faudra pas perdre espoir.

Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête de la France ont formenté ladéfaite de notre nation et capituleront sans même combattre.

Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force economique, financière et politique de l'ennemi.

Infiniment plus que leur nombre, c'est la ruse et la corruption qui nous font reculer, qui ont écarté nos chefs loyaux et mené les corrompus au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.

Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Ne nombreuses Nations sont derrierre elle, l'écoutent et croient en elle.. Elle peut faire bloc avec peuples amis épris de libertés.

Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la coalition de la ruse et de l'argent, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force supérieure, celle de notre richesse et de notre légitimité. Le destin du monde est là.

Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.


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