Idées pour la France : Les étrangers qui aident...
par Alex67
jeudi 17 avril 2014
La France peine à se redresser d’elle-même. Les étrangers n’y sont pas appelés non plus. En revanche, 'l’effet papillon' suggère qu’ils peuvent y avoir leur place. L’effet papillon, c’est le lien entre un évènement à UN endroit dans le monde. Et sa conséquence lointaine à un AUTRE endroit dans le monde. A travers un monde chaotique. – Voici l’hypothèse d’un tel effet papillon, basé sur des faits bien réels. Hypothèse d’un ‘EFFET PAPILLON’ entre des études effectués en Allemagne il y a bien longtemps et le polémique actuel autour du SMIC français … en passant par l’intervention d’un chômeur allemand auprès de Louis Gallois :
1. Un allemand termine ses études économiques à l’Université de Cologne en 1987.
2. Il s’installe en France en 2003 en tant que cadre de la Finance, quitte son dernier CDI en 2010 et est inscris en tant que chômeur depuis.
3. Le 19 novembre 2013 à l’hôtel Shangri-La à Paris, il assiste à un petit-déjeuner-débat sur la question ‘Comment retrouver la compétitivité ?’ avec l’intervenant principal Louis Gallois, alors Commissaire général à l’investissement (suite à ses fonctions de patron de SNCF et EADS/Airbus), le tout organisé par le Cabinet Arc. Suite à une remarque de M Gallois sur les discussions d’un salaire minimum légal (‘SMIC’) en Allemagne, l’allemand intervient au débat.
Il se prononce CONTRE toute idée d’un Smic (salaire minimum) dans une économie de marché. Car un tel dispositif ne serait qu’une machine à créer du chômage parmi des personnes à faible qualification. Il constate qu’à son Université en Allemagne, il avait appris il y a déjà bien longtemps, qu’il y aurait une solution pour remédier à l’exclusion sociale des personnes à faibles compétences. A l’Université on l’aurait appelé ‘l’IMPOT NEGATIF’ qui viendrait à compléter tout salaire se négociant dans un MARCHé de travail plutôt LIBRE. A condition que celui-ci, en raison d’une concurrence vive, reste en-dessous d’un revenu minimum qui serait à fixer par les hommes politiques, comme ses modalités d’application. Dispositif pas facile à installer en France dans un climat politique difficile.
M Gallois ne se livre pas à un débat de fonds sur le SMIC.
En revanche, ce débat est animé par Jean-Marc Sylvestre, économiste reconnu.
4. Au 31 janvier 2014, ce même Jean-Marc Sylvestre et Elie Cohen, aussi économiste de renom, tiennent une conférence avec des jeunes entrepreneurs sous le titre : ‘L’économie positive : les enjeux’. A cette occasion, ils discutent aussi entre eux comment la France pourrait se renouveler.
5. Puis au 3 avril 2014, ce dernier Elie Cohen (CNRS) publie avec les deux autres économistes Philippe Aghion (Harvard) et Gilbert Cette (Aix-Marseille) le livre ‘Changer de modèle’. Annonce : ‘Un livre majeur, qui conjugue l’analyse approfondie des pays qui réussissent et des propositions novatrices adaptées à la France d’aujourd’hui’.
6. Finalement le mardi 15 avril 2014 a lieu à l’Elysée un déjeuner des trois auteurs de ce livre et ‘économistes apôtres du social-libéralisme version 2014’ avec le Président F Hollande. Le même jour, le patron du Medef, Pierre Gattaz, demande la création d'un ‘SMIC intermédiaire’ à titre temporaire. Et … s'attaquer au SMIC, c'est justement la préconisation des trois économistes, Eli Cohen, Philippe Aghion et Gilbert Cette en déjeunant avec François Hollande. Qu'en a dit François Hollande ? Philippe Aghion : ‘J'ai senti le chef de l'Etat très réceptif. Les sujets ont été évoqués sans tabou et en détail’. Europe1 commente : ‘Une impression souvent laissée par François Hollande à ses interlocuteurs, celle d'un président qui écoute beaucoup sans pour autant suivre les conseils prodigués’.
Jusqu’ici, il n’y a aucune preuve dure que l’hypothèse d’un tel effet papillon tient la route. En revanche, si les meilleurs esprits d’un grand pays tel que la France ne réussissent pas à redresser sa situation, voici au moins un brin de paille pour le citoyen normal. Il peut se voir encouragé pour espérer d’avoir un vrai impact lui-même…
La suite … évidemment à suivre.