La finance américaine, des requins avides et sans scrupule

par Dornach
vendredi 7 décembre 2012

Maintenant que l'on sait que la finance américaine fait partie de ce grand complot, afin d'instaurer un NWO (nouvel ordre mondial) - qui consiste à mettre en esclavage les peuples par la dette, aussi bien les Américains que tous les peuples de la planète - on connaît moins son visage de requins spéculateurs, d'arnaqueurs sans scrupule et de loosers irresponsables, atteints du syndrome de Midas et qui se cache derrière Wall Street et la FED et qui a réussi à imposer son dictat aux gouvernements américains (Clinton, Bush, Obama), détruisant la démocratie américaine et celles sur lesquelles elle a mis la main. Cet article est une synthèse de : La Face cachée des banques d'Eric Laurent. 

 

Les spéculateurs

Cette finance est composée de banquiers qui au lieu d'être un rouage de l'économie réelle se sont spécialisés dans la spéculation au détriment de l'intérêt des peuples, ayant pour seul objectif de gagner de plus en plus d'argent en dehors de tout contrôle des états et de toute règle morale, dépourvu de toute humanité.

Ces banques (Goldman Sachs, Bank of America, Citi group, JP Morgan, Bear sterns) ont créés des produits financiers dit dérivés : crédits hypothécaires spéculatifs (sub prime), assurances contre les défauts de paiement (CDS), CDO, Hedge funds, les SIV, qui leur permettent de faire des profits démesurés à court terme, mais en souciant pas des risques que comportent ces produits financier purement spéculatifs et qui n'apportent aucune valeur ajoutée à l'économie réelle des USA et vont jusqu'à détruire les pays.

Ces produits dérivés sont basés sur des modèles complexes qui ne prennent pas en compte l'évolution des marchés et qui s'appuient sur des événements passés.

Plus en marge leur activité de banques d'investissement, qui n'est qu'un business de rachat d'entreprise en difficulté, que l'on restructure à coup de licenciements et de réductions impitoyables des coûts de fonctionnement, pour les revendre avec un bénéfice important, le profit étant le seul objectif de ces financiers prédateurs.

Enfin, leur activité de spéculateur s'étend aussi sur les matières premières, faisant fluctuer à leur guise leur prix artificiellement, uniquement pour s'enrichir sur le dos des producteurs. Ainsi, un baril de pétrole peut être revendu 27 fois avant d'être consommé !

Les arnaqueurs

Si ces produits dérivés n'étaient que le résultat de l'inventivité des ces financiers, on pourrait leur dire bravo, mais ces produits ne sont vendables à des clients que si leur risque et leur montage, de plus en plus compliqué, sont cachés à l'acheteur et conditionnés en les incluant secrètement dans des placements soi-disant sans risque, grâce à la connivence des banques entre elles.



Toute fois, on ne peut cacher la responsabilité des consommateurs, car sans leur soif de dépenses ou de devenir propriétaire à tout prix, ou leur appétit de plus en plus grand à obtenir des taux d'intérêts élevés, ou l'idée de compenser la baisse de leur revenu, ces bulles spéculatives comme les sub prime et hedge funds n'auraient pu se former. Bien sûr ces banquiers peu scrupuleux ne les ont pas mis en garde, ou n'ont pas exigé d'eux des garanties nécessaires.

Ces arnaqueurs n'ont jamais provisionné les assurances qu'ils ont vendu permettant de rembourser les assurés détenant des CDS.

Ils n'ont jamais eu le capital nécessaire, mais ont emprunté au jour le jour sur le marché pour leur investissement au sein des SIV.

Les financiers ont aussi obtenus des agences de notation de bonnes notes sur leur produit en les achetant, ainsi que leur complicité et leur silence pour abaisser les notes des concurrents afin de les déstabiliser

Ils ont toujours caché leur bilan aux autorités de contrôle et ont rejeté toute intervention sous prétexte d'entrave à leur liberté.

Les loosers

Toute ces opérations spéculatives sont très risquées. De plus, elle créent des bulles qui ne peuvent qu'éclater au bout d'un certain temps, car pas elles ne sont pas fondées sur une croissance réelle.

Leur éclatement plus ou moins rapide, provoque la ruine en chaîne de ces établissements financiers et l'apparition de crises à grande échelle qui secouent l'économie réelle des pays impactés, ruinant les petits comme des gros épargnants, mettant au chômage des millions d'employés, mettant sur la paille des milliers de retraités, asséchant le crédit nécessaire à la bonne marche de l'économie versus anglo-saxon qu'on adopté depuis des décennies les entreprises en Occident, les privant des crédits nécessaires à leur développement ou à leur difficultés passagères.

Les requins

Peu importe le désastre engendré, car grâce aux conflits d'intérêts entre les gouvernements et ces financiers, leur rapacité, leur mépris sans limites, leur arrogance, leur cynisme, leur incompétence, leur aveuglement, leur erreurs, leurs pertes colossales ne sont jamais sanctionnées et les responsables jamais limogés, mais leurs pertes sont toujours renflouées sur le dos des contribuables sans contrôle ni conditions et sans contrepartie, ou par l'endettement des états dont les recettes ont baissées à cause de la disparition des emplois industriels etc.

Encore mieux, les actifs toxiques des banksters sont rachetés par le gouvernement américain.

Les financiers ont aussi obtenus des politiques corrompus, américains comme européens, une totale impunité en s'affranchissant des règles (Glass steegall, market to market) et des contraintes jadis édictées par des générations de politiques intègres qui avaient vu le danger de la spéculation.
Ils ont même violé les lois bancaires (accords de Bâle) leur demandant d'assurer une partie de leur investissement par la constitution de fonds propres à hauteur de 8%.
Ayant réussi à ce que les états ne puissent plus fabriquer leur monnaie, ils utilisent le chantage, en disant qu'ils n'investiront plus d'argent dans l'économie réelle, tant que les crises qu'ils ont provoquées ne seront pas jugulées par les états.
Depuis, ils se prennent pour les maîtres du monde et paradoxalement leur pouvoir repose sur la peur du retour d'une crise comme en 1929.

De plus, les plans de renflouements de ces banques au bord de la faillite ne profitent qu'à leur sauvegarde et toucher leurs salaires et bonus indécents, ne leur servent jamais de leçon, puisqu'elles recommencent de plus belle, une fois la crise passée.

Enfin, l'attention du grand public est détournée vers les fraudeurs du fisc, un escroc comme Madoff, un lampiste comme Kerviel, les paradis fiscaux, par les médias complices et les politiciens véreux.

Conclusion

Pourquoi on en est là : parce que la stabilité financière des marchés financiers américains garantit la prééminence des USA sur le reste du monde et donc sa sécurité face à la montée de l'hostilité des autres pays, parce que les campagnes des politiciens sont financées par ces banksters (la dernière campagne d'Obama a coûté un milliard de dollars), parce que les financiers intègrent après l'équipe du gouvernement élu, parce que des pays comme la Chine ont acheté tellement de bons du trésor américains qu'ils n'ont pas intérêt que les USA fasse faillite, mais aussi parce que les politiques sont dépassés par la complexité du système financier.

Pourtant, la spéculation est devenu le mal absolu détruisant les hommes et les économies.
Pour mettre fin à ce suicide collectif, les sociétés doivent reprendre le contrôle de la finance et ne plus se laisser gouverner par elle : ré instaurer toutes les règles qui ont été supprimés sous la pression des lobbies bancaires et séparer définitivement les banques de dépôts, les assurances et les spéculateurs des établissement financiers spéculatifs.


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