La France ne doit pas rester en dehors de l’économie numérique

par Michaux Jérémi
vendredi 11 mars 2011

Le rapport sur la place d’internet dans l’économie française à été remis hier au ministre de l’énergie, de l’industrie et de l’économie numérique Eric Besson. Nos hommes politiques doivent prendre conscience de son importance.

Il est temps, que les français laissent de côté leur conservatisme bon enfant et se préoccupent sérieusement de l’économie numérique. Dans un secteur qui prend une place de plus en plus importante chaque jour, la France est classé seulement 17ème mondiale pour le développement de cette économie. Par rapport aux poids lourds américains du web 2.0 que sont Tweeter, Facebook ou des logiciels Windows et Apple, on est à la traîne. Par rapport aux fabricants japonais Sony ou Toshiba on est encore à la traine.

 C’est peu dire que le rapport de l’impact d’internet sur l’économie française était attendu. Le cabinet d’étude qui l’a rédigé prévoit la création de 450 000 nouveaux emplois d’ici à 2015 mais essentiellement dans le commerce électronique. La valeur ajoutée apporté par internet augmentera de 12 milliards d’euros d’ici à l’année prochaine. Il y a donc des raisons d’espérer.

Ces secteurs dit « d’avenir » le sont d’ailleurs réellement (1/4 des emplois crée depuis 15 ans l’on été dans ces domaines). La marge de progression est considérable. Par exemple la moitié des entreprises de France n’ont pas encore de site internet.

Des marchés sont à conquérir qui pourrait booster notre sacro-sainte croissance qui s’appuie trop sur notre consommation. Plus intéressant encore, l’économie numérique qui permet notamment des achats de produit français par des clients étrangers représentait 25 milliards d’euros à l’exportation en 2009.

La balance commerciale déficitaire de la France pourrait grandement en profiter à l’avenir. A condition bien sûr que les entreprises françaises investissent massivement le web.

La rédaction de ce rapport qui à nécessité des entretiens avec les responsables de 400 entreprises numériques aux quatre coins de France à été financé par le géant américain Google. Preuve s’il en était besoin de faire le constat que les pouvoir publique n’ont pas complètement pris conscience que rien dans l’avenir ne pourra se faire sans le net.

 Il existe pourtant des entreprises françaises dynamique, le fabricant d’appareil technologique Archos mais aussi Meetic, AlloCiné ou PriceMinister (racheté pour 200 millions d’euros par un groupe Japonais il y a quelques semaines).

 La question est, à quand un géant de l’internet mondial dont le siège social serait basé à La Défense ? Ce n’est pas pour demain mais pourquoi pas pour après demain ? Si l’état prenait la réelle mesure des enjeux immenses.

Il est urgent de le faire maintenant avant que les accès à ces marchés ne soient complètement verrouillés ou saturé par quelques géants. Ces derniers nous feraient alors payer leurs biens et services au prix fort sans que nous ayons le choix. Il nous reste quelques cartes en main. Ne laissons pas la partie se jouer sans nous !

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