Le Ayrault des bistrots
par jean pierre crepin
jeudi 5 juillet 2012
Quelle était l'énigme ? La perversité forcenée de la Money Power pouvait-elle menée à la lumière que rien n'éteint... la consommation durable... ???
Ou bien nous fallait il vivre la charia du Marché et boire la lie jusqu'à l'hallal, relais de croissan(ts)ce d'un capitalisme mollahrisé secourant les banlieues ???
Non, il y avait une autre voie, celle de la compétitivité retrouvée ou l'effort se substitue à l’austérité car il n'y a pas pire destin que celui de l'homme condamné à s'appauvrir sur le lieu même de sa richesse.
C'est la voie qu'avait choisi la France sous l'impulsion du Ayrault des bistrots sous l'oeil attentif de Christine Hagarde redevenue Lagarde à vue. Les résultats furent immédiats.
Après qu'elle fut rentrée dans la voie FMIenne du sacrifice librement consenti et qu'elle se fut, offerte de son plein gré, pour être la brebis émissaire des péchés du monde financier, le Marché jeta son emprise sur elle et elle vécut cette expérience extraordinaire où les douleurs servent de tremplin aux joies ; elle savait qu'elle n'était plus seule maintenant, que ses tortures avaient un but, qu'elles aidaient au bien de l'économie et qu'elles palliaient les exactions des vivants et des morts qui avaient ruinés l'avenir de leurs enfants pour un paradis de pacotille dans le ciel d'une consommation sans sommation..
Elle savait que c'était pour la gloire du Marché, que du parterre odorant de ses plaies poussaient d'humbles et magnifiques fleurs ; elle pouvait vérifier par elle même, la justesse d'une réponse de sainte Félicité, injuriée par les railleries d'un bourreau nationaliste qui se gaussait de ses cris lorsqu'elle accoucha dans sa prison avant d'être livrée au huissiers féroces lâchés en un cirque européen.
« Que ferez vous donc quand vous serez dévorée par les immigrés ? disait cet homme
Et la sainte répliqua :
"C'est moi qui souffre maintenant, mais alors que je serai martyrisée, ce sera un autre qui souffrira pour moi, parce que je souffrirai pour lui. Cela s'appelle la cicatitrisation des dettes souveraines : le divin fédéralisme."
A (ne pas) suivre...
Nécronomiquement votre