Le premier ministre Tunisien privilégie l’économique face au politique

par thiron
mercredi 16 avril 2014

Propulsé à la tête de l’Etat Tunisien il y a seulement deux mois, Mehdi Jomâa, profite de son voyage aux Etats Unis pour œuvrer au développement économique de Tunisie.

Le chef du gouvernement par intérim, avait déjà révélé ses intentions et sa principale mission lors de sa 1ère et unique intervention télévisée depuis sa nomination. Il avait alerté l’opinion sur la situation économique alarmante dans laquelle se trouve la Tunisie. Selon lui, la seule solution serait de mener une campagne de réforme sans précédent.

Une tournée sans précédent depuis la révolution tunisienne. Le premier ministre, alors accompagné de son ministre des affaires étrangères ainsi que de celui de l’économie, avait déjà parcouru l’ensemble des pays du Golfe. Son but, obtenir de leur part un soutien significatif, afin d’accélérer le rythme des investissements, et d’établir une collaboration donnant-donnant. Il a, par ailleurs, pris soin de ne pas aborder le sujet d’une éventuelle extradition de l’ancien président, Zine el Abidine Ben Ali, toujours réfugié en Arabie Saoudite. Le tact et la diplomatie en faveur de l’économie.

Sa présence aux Etats Unis va lui permettre de résoudre en partie le problème. En effet, il concentre sa mission sur l’aspect attrayant de l’économie tunisienne, son potentiel, et la marge de manœuvre qu’elle peut offrir à d’éventuels investisseurs. Il veut rétablir la confiance entre les deux pays, c’est un échange stratégique dans le but d’installer une collaboration diplomatique, en insistant sur le volet économique.

Pour ce faire, il organise sa visite aux Etats Unis autour de plusieurs points d’appui. Après s’être rendu à l’université «  Cornel Tech », Mehdi Jomâa fait le choix de visiter deux des plus imposantes industries de la microinformatique, Google et Microsoft, pour finir en beauté en foulant le parterre de la bourse de Wall Street.

Il conviendra de dire que l’actuel premier ministre est en prospection, mais on ne lui reprochera certainement jamais d’avoir fourni l’effort. Sa stratégie de diplomatie économique peut représenter pour demain un véritable bénéfice pour la Tunisie et son économie.

Pour en savoir plus :

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140405113214/


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