Le vrai problème de l’assurance maladie

par testarossa
samedi 31 juillet 2010

Où l’on s’aperçoit que ce n’est pas le principe de l’assurance maladie qui pose un réel problème de financement mais le fait que ses principaux consommateurs, les retraités ne participent pas à son financement...

Pourquoi le financement de l’assurance maladie ne devrait pas en principe être problématique ?
 
L’idée maîtresse que je vais défendre est fort simple : tout se passe comme si le financement des dépenses de santé était assuré de lui même.
 
Les soins représentent des coûts évidents, mais ils peuvent s’avérer beaucoup plus rentables que prévu : en effet, une personne soignée aura sa vie prolongée et sa capacité de travail renforcée plutôt que de rester non soignée. Ainsi les dépenses de santé peuvent elles être compensées par des recettes de cotisations ultérieures puisque la personne soignée sera vivante plus longtemps...
Bien sûr ce n’est qu’un principe général et le maintien en vie artificel de certaines personnes qui sont dans état de profond comas peuvent mettre en échec cet argument.
 
Finalement les coûts de santé immédiats peuvent être remboursés ultérieurement par le malade lui même.Dès lors, d’où peut provenir le problème de financement ?
 
90% des dépenses de santé d’un individu se font en fin de vie
 
Ce principe remet fortement en cause le précédent. Cependant même si les dépenses de santé augmentent, l’espérance de vie augmente également. Le vrai problème c’est que les retraités ne cotisent pas directement au régime d’assurance maladie puisqu’au fond ils bénéficient de revenus subventionnés par les actifs.
Cette fois ce sont les actifs qui paient les dépenses de santé des inactifs.
 
Conclusion :
 
Seul un régime de retraite par capitalisation -qui fera en sorte que les retraités vivent de leurs propres ressources ou dit autrement des richesses qu’ils auront eux même crées- permettra au régime d’assurance maladie de bénéficier comme il se doit des cotisations des retraités et donc des ressources vitales qui lui manquent...
 

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