Les « hedge Funds » et les spéculateurs en general sont-ils des assassins ?

par Defrance
lundi 22 février 2010

Avant de lire la totalité de l’Article je tiens a vous préciser que je ne suis qu’un citoyen lambda, pas ou peu intéressé par la finance. J’ai par contre subi un licenciement « boursier » à 55 ans qualifié de faute grave, donc sans indemnités, j’ai dû alors m’enfoncer avec un « credit revolving » en attendant la fin du procès (quatre ans) que j’ai bien sûr gagné contre mon employeur. En quatre ans j’ai appris beaucoup, j’ai bien gavé les banques, mais j’ai aussi pensé au suicide, voire plus !

J’ai appris l’existence des sauterelles de la finance il y a quelques années, grâce au « Spiegel » qui avait fait un article assez complet sur TCI et son chef Christopher Hohn . Les Allemands les appelait alors « Die Heuschrecken » les « Sauterelles » , du nom de cet animal qui ne laisse rien sur son passage !

Le « Spiegel » expliquait alors que TCI « The Children Investment » a été monté par les descendants des juifs spoliés par les Nazis qui ont entrepris de « venger » leurs ascendants.

Leur compte , aux iles caïmans, composé, au départ essentiellement des indemnités versées par les sociétés allemandes condamnées à réparer les fautes du régime nazi a servi à mettre en route une véritable machine de guerre spéculative . Leur technique est simple : faire baisser une action , en racheter suffisamment puis la faire remonter , avec des complices, et revendre aussi vite au plus haut cours . Bien sûr, il ne font pas cela seuls, chez Deutsche Börse, il avait à ses côtés le fonds Atticus chez ABM amro TCI s’est allié à Toscafund. En juin 2009, il s’installe chez CSX , le chemin de fer US.

Pour arriver a leurs fins, ils ont bien sûr besoin de la complicité des agences de cotations boursières qui « notent » leur proies en bien ou en mal selon l’étape de l’action.

Bien qu’il procède de la même manière, le cas de la « dette » Grecque est légèrement diffèrent . Pour respecter les critère de l’Euro ( -de 3% du PIB en déficit public) la Grèce ouvre un crédit de 1 milliard de dollars à Goldman Sachs qui empoche au passage 300 millions de dollars de commission ( presque le tiers du crédit ) ! L’agence de cotation « Moody » délivre la note A, (la plus haute) sur cette opération malgré les doutes sur la fiabilités des comptes grecs ?

Là encore il est relativement étrange de découvrir que les sociétés de cotations sont des organismes privés qui n’ont aucun compte à rendre à la démocratie ?

Pour quand même se protéger et ne pas courir de risque « Goldman Sach » a bien sur contracté une assurance, probablement grâce à la note A, sur un éventuel défaut de paiement (un Credit Default Swap).

En y regardant de plus prêt, on s’aperçoit que cette technique s’apparente au « crédit revolving » des particuliers qui permet à quiconque de s’endetter (pour rembourser ses dettes) - avec un taux généralement TRES élevé .

Mais comme le dit si bien « Goldman Sachs » , il n’y a pas de loi contre la cupidité !

Pourtant quand des des gens mis au chômage ou employés se suicident sous la pression de leur direction, quand d’autres volent pour se nourrir dans les magasins, QUI est responsable ? QUI est coupable ?

Le coupable est bien sûr le voleur, sur ce point il n’y a pas de doute, mais pour ce qui concerne le responsable, le doute est permis. Peut-on presser les employés jusqu’à les rendre malades, à les pousser au crime ou au mieux au suicide ? Dans une meute de loups, la question ne se pose pas, mais chez les humains est-ce tolérable ?

Mon esprit « Bonsensite » m’autorise à déclarer que l’on a franchi la frontière qui sépare l’humain de l’animal et qu’il est temps de remettre la finance au service de la politique et non pas l’inverse !

 


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